Le puissant clan des Thompson, est l'un des réseaux de mafia le plus redoutable de toute l'Australie, leur nom fait frissonner tous ceux qui osent provoquer leur colère aux 4 coins du monde.
Alexander, le parrain impitoyable du clan, est réputé pour...
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♫ : Jump de Patrick Reza
VICTORIA
13H - Appartement
Je m'apprête à entrer dans l'appartement, et j'appréhende la réaction de Manon. Comment je vais bien pouvoir lui expliquer mon absence.
« Heyyy Salut, désolé d'avoir disparu comme une voleuse, le truc c'est qu'un mec m'a drogué, et ce même lascar a carrément essayé de me violer. Mais attend, le plus drôle dans tout ça c'est qu'un sacré beaugoss m'a sauvé. Qui, par la même occasion, s'avère être un connard, hautain et riche, au vu de l'énorme baraque dans laquelle je me suis réveillée il n'y a même pas une heure de ça. Situé au beau milieu d'une forêt, tu sais là où habitent tous les serial killer. »
Effectivement, je vais la fermer, au risque qu'elle décide de, soit m'étriper, soit me faire bouffer le sol. Dans les deux cas, l'issue pour moi sera tragique. Je souffle un bon coup, car comme toujours, je trouverai la parfaite petite excuse sous le coup de l'adrénaline et du stress. Qui parfois savent se montrer amicales à mon égard. J'ouvre alors la porte qui me sépare de ma très chère Manon aka Godzilla.
Bizarrement, une fois à l'intérieur de l'appartement je ne tombe pas sur son visage tordu par la colère. Au contraire, ce qui menace de faire tomber ma mâchoire au sol, c'est la vision de Manon qui chantonne Love me like you do de notre chère Elie, en passant devant moi comme si je n'existais pas. Ce n'est qu'au bout de trois minutes, que sa petite bulle toute niaise éclate, lui permettant de me voir pour m'adresser un sourire qui s'étend jusqu'aux deux extrémités de ses oreilles. Son attitude, qui est tout sauf normale, m'incite à prendre le risque de lui demander.
-Tu m'expliques ce qui te met d'aussi bonne humeur ? mes sourcils froncés montrent à quel point je suis larguée.
-La même chose qu'hier, elle répond d'un sourire idiot. Ou devrais-je dire la même personne qu'hier, elle glousse comme une gamine de seize ans.
-Va falloir être plus précise, parce que je ne vois pas de quoi tu parles, cette fois-ci son sourire la quitte pour un regard plus sérieux.
-T'es bourrée ou quoi ? Je parle de Nate, tu sais le même mec avec qui j'ai dormi hier soir ?! en voyant à quel point je suis perdue, elle insiste. Vick, je t'ai envoyé un message pour te prévenir, et tu m'as répondu que c'était OK pour toi.
Mon regard se décroche complètement du sien, pour essayer de comprendre ce qu'elle raconte. Et je ne tarde pas à rassembler certaines pièces du puzzle. Ça ne peut être qu'Alexander, qui a répondu à Manon, mais comment a-t-il pu déverrouiller mon téléphone ? À ce rythme-là, ce mec connait même la couleur de ma petite culotte.
