Le puissant clan des Thompson, est l'un des réseaux de mafia le plus redoutable de toute l'Australie, leur nom fait frissonner tous ceux qui osent provoquer leur colère aux 4 coins du monde.
Alexander, le parrain impitoyable du clan, est réputé pour...
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♫ : Love me like you do de Ellie Goulding
♫ : Salted Wound de Sia
VICTORIA
18H – Manoir Thompson
Aucun son ne perce l'atmosphère glaciale instaurée par la triste conclusion de notre discussion. Pas même le frémissement d'une mouche en vol. Il n'a rien à dire et moi de même. Je lui lance donc un petit sourire et m'en vais rejoindre ma chambre.
Après l'effort, la benzodiazépine !
À peine ai-je franchi le seuil de ma chambre que mes yeux s'arrêtent net, écarquillés d'incrédulité, sur la somptueuse robe trônant sur mon lit. Il me faut bien deux longues minutes avant de rassembler le courage de m'en approcher.
Mon Dieu, à mesure que je l'examine, je découvre des détails qui transforment cette pièce en un véritable chef-d'œuvre. Sa couleur, d'un bleu nuit parfait, fait briller mes pupilles. Quant à la matière en velours, elle échappe à toute description. Je suis littéralement sans voix face à cette robe qui me rend folle d'admiration.
-Tu aimes ? me demande Alexander, adossé contre un des murs.
Me faisant sursauter pendant qu'un cri aigu est poussé par mes cordes vocales. Ce con était là depuis le début, et je ne l'avais même pas remarqué. Pourtant, dans son costume assorti à ma robe, il me faut un effort surhumain pour que mes yeux ne se décrochent pas une seconde fois. Cet homme incarne la perfection à mes yeux, et c'est ce qui fait le plus mal. Dire que j'ai failli me faire avoir comme une débutante.
-Tu fais bon chic, bon genre dans cette tenue, je me résous à répondre, le visage neutre.
Il s'approche avec cet éternel regard qui me défie de lui résister. Car depuis le début, tout ça n'est qu'un jeu pour lui. Un jeu auquel j'ai plongé la tête la première.
-Met cette robe et rejoins-moi en bas. Un long trajet nous attend.
Je n'ai même pas le temps de murmurer un refus, ou même de réfléchir. Que la porte de la chambre claque derrière lui. Comme toujours, tout ce que monsieur Thompson exige doit être appliqué à la lettre, sous peine de subir des conséquences funestes.
Alors, je saisis deux cachets et les avale d'un geste déterminé. Puis, j'enfile la robe, dont le velours épouse chacune de mes courbes, ne laissant rien à l'imagination. Pour ce qui est du maquillage, je souligne mes yeux d'un fard à paupières noir, auquel j'ajoute une touche de bleu pailleté pour une touche d'éclat. Mes cheveux sont soigneusement plaqués vers l'arrière. La vision que me renvoie le miroir, dépasse toutes mes espérances. Je me sens tout simplement invincible
