- Catherine !
Steve attrapa sa petite amie par la taille et la souleva légèrement pour mettre un terme à son supplice.
- Steve, déglutit la jeune femme, la voix enrouée par la peur et le soulagement.
- C'est bon, je te tiens. Je vais te tirer de là.
Il la porta jusqu'à lui permettre de s'asseoir sur ses épaules. Catherine put alors desserrer le nœud coulant et retira la boucle de son cou. Steve la fit ensuite redescendre. La jeune femme posa à peine les pieds au sol qu'elle fit face à son petit ami et leva les yeux vers lui. Malgré la pénombre, Steve pouvait voir la terreur pétiller dans son regard. Il l'attira contre lui, encerclant son corps de ses grands bras. Catherine s'agrippa alors de toutes ses forces, celles qui lui restaient, à son tee-shirt. Elle libéra ses larmes. Elle se mit à trembler davantage. À chaque sanglot, Steve resserrait son étreinte autour du corps ébranlé de sa petite amie, frottant son dos, caressant ses cheveux, embrassant le haut de sa tête.
Ce n'avait pas duré longtemps. Mais il avait eu tellement peur. Terriblement peur. Tout le temps où il l'avait vue, cette corde autour du cou, à bout de force, lui avait paru une éternité. Lui aussi sentait les larmes montaient alors que la tension redescendait. Alors il comprenait les torrents de larmes déversés par Catherine qui avait dû rester là des heures. Il aurait même compris son état si elle n'y était resté qu'un quart d'heure ou quelques secondes seulement.
Les paroles rassurantes de Steve commençaient à faire effet sur Catherine. Ses sanglots diminuèrent puis cessèrent. Mais, ils tinrent ainsi, dans les bras de l'autre, encore quelques instants.
Ce fut Catherine qui interrompit ce moment. Elle s'écarta de Steve juste ce qu'il faut pour pouvoir regarder son petit ami dans les yeux tout en restant dans son étreinte rassurante.
- Qui sont ces gens, Steve ? demanda-t-elle, le souffle encore court.
- Je n'en sais rien, admit Steve en secouant la tête. Que s'est-il passé ?
- Ils m'on eue par surprise. Je rangeais le campement en t'attendant quand j'ai entendu des pas derrière moi. Je pensais que c'était toi. Sauf qu'en me retournant, ce n'étais pas toi. Lui m'a assommée avant même que l'idée de réagir surgisse dans mon esprit. Puis je me suis réveillée dans une autre pièce, menottée, enchaînée et bâillonnée. Je n'y suis pas restée longtemps, je crois, avant qu'ils m'emmènent ici et me passent cette...
Catherine fut incapable de finir sa phrase. Elle conclut donc en désignant de la main la corde qui pendait juste à côté puis son cou.
- Je n'ai aucune idée du temps que j'ai passé là !
Sa voix se remit à trembler. Son corps fut de nouveau traversé de spasmes.
- Eh... souffla Steve.
Il l'entraîna dans un coin de la pièce. Une fois à distance raisonnable, maximale, de cette potence, il encadra le visage de sa petite amie de ses mains et posa son front contre le sien.
- Eh... répéta-t-il. Tout va bien. C'est fini. Tu n'es plus seule accrochée à cette corde. Maintenant, tu es avec moi, ok ?
Ses paroles rassurantes eurent l'effet escompté sur Catherine qui se relâcha.
- Et toi ? Comment ils t'ont eu ? articula-t-elle, toujours fébrile.
- Probablement de la même manière. Mais ils m'ont attaqué par derrière. Je ne les ai même pas entendus arriver.
Il raconta ensuite son premier réveil dans la chambre confortable, puis sa rencontre avec Donna au petit-déjeuner, puis son second réveil dans l'autre pièce, probablement la même que celle où Catherine s'était réveillée.
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La Perle Rare
Fanfiction[PHÉNOMÈNES - Partie 1] - J'ai demandé à la scientifique de chercher une correspondance avec un éventuel parent. - Un nom est ressorti ? - Oui. Et c'est pour ça que je suis ici. Duke tourna alors les pages du dossier, toujours dans les mains de Stev...