Chapitre 12 : Premier baiser

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12 ans auparavant.

Nos deux visages se détache après un long premier baiser. Des milliers de feux d'artifice explose dans mon ventre. Pour la première fois depuis des semaines, je suis heureuse. Heureuse d'être au côté de celle qui me soutient depuis le début de cette galère. Heureuse d'avoir eu un rendez-vous autre que nos cours de philo. Heureuse que mes sentiments soient réciproque. Heureuse de l'avoir embrasser.

Elle colle nos fronts un immense sourire scotché au visage. Je dois surement avoir la même tête idiote que Chloé mais je m'en fiche. J'écoute attentivement sa respiration douce et paisible mélangée au son des vagues si régulière sous cette nuit étoilée. La brise d'automne me fait fortement frissonner se qu'elle remarque car elle vient mettre sa veste sur mes épaules se qui a le don de me faire rire.

- Quoi ? J'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? se soucie-t-elle.

- Non pas du tout ! C'est juste que plus cliché, tu meurs !

- Si c'est pour que tu te moque de moi la prochaine fois je te laisserais mourir de froid.

- Parce qu'il y aura une prochaine fois ?

- Cela dépends si à notre prochain rendez-vous tu mettras autre chose qu'une robe dans laquelle tu n'es même pas à l'aise.

Je la regarde surprise de sa remarque. Comment pouvait-elle savoir que je n'appréciais pas les robes alors que je ne lui en ai jamais parlé ? La seule personne à être au courant de ce secret est Caro mais ces dernier temps c'est pas la grande joie dans notre amitié... J'aurais tant voulu lui partagé toute les choses dingues qui arrivent dans ma vie ces derniers temps. Techniquement Adam et moi c'est fini, je tombe amoureuse de ma pire ennemie, je suis enceinte...

Avant que je n'aie le temps d'approfondir mes pensées, un rire franc de la part de Chloé résonne dans la nuit. Je me joins à elle quelque seconde plus tard et nous partons en fou rire. Pourquoi on rigole on ne le sait pas et on ne le saura surement jamais mais le plus important c'est que nous sommes toutes les deux là avec le sourire.

Quand nous retrouvons notre calme, je regarde ses magnifiques perles bleu illuminées par ce soir de pleine lune que me fixe aussi. Tout s'est enchaîné si vite entre nous. Il y à même pas 3 mois nous nous détestions encore et aujourd'hui en ce moi de novembre nous avons eu notre premier baiser. Je ne sais pas où cela va nous mener par contre se qui est sur c'est que là tout de suite j'ai envie de retrouver ses douces lèvres goûts herbes des alpes.

Elle pose ses deux mains fraiche sur mon ventre caché par le tissu violet qui couvre mon ventre. Ce seul petit geste me tend se qu'elle remarque directement. C'est une des nombreuses qualité que j'aime chez Chloé, je n'ai pas forcément besoin de parler pour qu'elle comprenne et inversement. Pourtant avec les autres j'en suis incapable.

Elle tourne ses pouces sur cette partie que j'appréhende tant depuis, désormais un moi. Je sens que ma respiration s'accélère. Ce petit geste me rappelle toutes les difficultés engendré par l'annonce de la grossesse.

Dès que j'ai vu que le test était positif, je n'ai jamais hésité à avorter malgré quelque petits doutes à cause de Adam qui se sont vite effacé. Je me sens tout simplement pas prête à être mère. Pourtant plus on s'approche du rendez-vous décisif plus une tonne de question m'assomme. Serais-je traumatisé à vie par cette événement ? Le regratterais-je un jour ?

- Ça va aller demain ? Demande la magnifique blonde à mes côtés.

J'étais tellement prise par mon cerveau que je n'ai même pas remarquer qu'elle avait collé nos front et qu'elle me caressait le ventre avec une douceur infinie. Mes yeux n'ont pas eu de difficulté à trouver les siens. Elle me regarde avec tant de tendresse. Je n'ai jamais compris quand on me disait que tout se transmet par le regard mais aujourd'hui j'ai eu une illumination car le siens me donnait du soutient, du respect, de l'écoute mais surtout se que j'ai le plus besoin ces derniers temps, de l'amour.

Mes mains viennent jouer avec les siennes pour éviter quelle continu à toucher mon ventre se quelle remarque mais ne fait aucune remarque.

- Je ne sais pas... Normalement Adam doit aussi venir et j'ai peur qu'il fasse une scène pour que je n'avorte pas. Je n'ai plus le courage de me battre avec lui ou qui que se soit. Tu sais... Depuis que tout l'école le sait à cause de ses soit disant « pote », j'ai eu tellement de jugement et j'en peux plus, je suis à bout.

Toute la pression accumulée ces dernière semaine explose. Je m'écroule dans ses bras en réfugiant ma tête dans son cou. Elle caresse lentement mes cheveux détachés pour l'occasion pendant que sa blouse blanche commence à être mouiller par mes larmes. Même si je sais que cela aurait été mieux de me lâcher à un autre moment qu'à notre premier rendez-vous j'avais ce besoin de parler et vu que j'avais commencé autant continuer :

- Je ne parle plus à Caro, Adam et moi c'est techniquement fini, j'évite ma famille depuis que le teste s'est révélé être positif par peur de leur réaction... Mes notes sont en baisse, mon frère a d'autre préoccupation maintenant qu'il a Angélique, je me force à garder la tête haute malgré les tonnes d'insultes que je me reçois au gymnase. Tout se qu'il me reste c'est toi...

- Je suis là et je ne partirais pas, me chuchote-t-elle à l'oreille en déposant un baiser protecteur sur mon crâne.

Je m'accroche un peu plus à elle comme si j'avais peur qu'elle parte et pour me montrer qu'elle ne m'abandonnera pas elle ressert son étreinte sur moi. Le seule bruit qui brisait le silence de la nuit étaient les reniflement  dû à mes pleures.

Après une dizaine de minutes à rester dans cette position à calmer ma tristesse nous nous détachons l'une de l'autre pour replonger nos regards l'un dans l'autre pour la millième fois de la soirée. J'enlace nos doigts et lui dit d'une voix douce et faible :

- Tu sais... J'aimerais tellement retrouver la vie que j'avais avant... Que les gens arrêtent de me juger et de toujours avoir ma meilleure, mon copain et ma famille...

Je vois bien que mes mots la blesse car cela voudrait dire que j'oublierais se qu'on a vécu. Mais elle s'empêche de me le montrer derrière son visage fermé que seule elle a le secret. Mais comme d'habitude j'arrive à le déchiffrer. Malgré sa peine elle me demande le plus tendrement possible :

- Et qu'est-ce qui t'en empêche ?

Je souris bêtement. C'est exactement se que je voulais qu'elle dise.

- Toi.

Elle tente de cacher un sourire naissant sur ses lèvres que j'ai de plus en plus envie d'embrasser. Je rapproche donc doucement ma tête de la sienne continuant de jouer avec ses doigts et lui disant :

- Car même quand j'aurais avorté, les gens me jugeront sur le faite que je sorte avec la femme la plus incroyable du monde et le fantasme de tout le gymnase. Je ne saurais pas comment annoncer ma bisexualité à mes parents et je ne pourrais pas être avec Adam si j'ai des sentiments pour quelqu'un d'autre.

Ne réussissant plus à cacher son sourire, elle rentre dans mon jeux en approchant elle aussi son visage du miens. Désormais nos nez se frôlent et nous avons toutes les deux des visages illuminés par la beauté de l'autre.

- Cela voudrait donc dire que tu envisages un futur avec moi ?

- Tu en doutais ?

- Bah techniquement tu es toujours avec l'autre.

- S'il te plaît ne parlons pas d'Adam se soir.

- C'est toi qui a commencé.

- C'est pas faux mais là j'ai qu'une seule envie, t'embrasser.

- Je ne te dirais jamais non.

Nos lèvres se retrouve pour commencer un baiser passionné et plein d'amour que je savoure.

Je crois que je tombe amoureuse...

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