Chapitre 21 : Tao

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3 ans auparavant.

Le vent d'hiver souffle extrêmement fort en ce moi de février. J'ai une petite pensé pour tous ces gens qui dorment dehors car il n'arrive pas a trouver un toit. De l'autre côté de la vitre les flocons de neige atterrisse à toute allure sur le goudron du parking de l'hôpital. Je regarde ce spectacle perdu dans mes pensé surement à cause du peu d'heure de sommeil au quel j'ai eu le droit cette nuit.

- Dure nuit ?

Je me tourne en direction de la douce voix de la vendeuse qui me sort de mes pensé. Elle devait avoir à peu près mon âge des cheveux couleur charbon court, la fidèle chemise blanche des pharmaciens et un grand sourire assez étonnant pour dire qu'il est sept heures du matin.

- Un accouchement n'est jamais de tout repos... dis-je avec une voix assez rauque montrant mon niveau de fatigue.

- Ho ! Vous avez accouché ? Mais comment se fait-il que vous soyez déjà debout ?

- Ho non ! Pas du tout ! C'est ma femme qui a accouché de notre deuxième enfant. Pour moi, être enceinte accouché et tout le tralala ça ne m'a jamais attiré.

- En tout cas félicitation ! C'est une petite fille ou un petit garçon ?

- Un petit garçon, il s'appelle Tao.

Rien qu'en repensant à la petite bouille qui est sorti des entrailles de la femme que j'aime quelques heures auparavant, un immense sourire prend place sur mon visage. Même la fatigue ne peut pas rivalisé avec la joie que j'ai d'être mère une deuxième fois.

Tout d'un coup je sens quelque chose foncer droit dans mes jambes se qui a faillit me faire tomber sur le comptoir de la pharmacie puis deux petit bras viennent les encercler. Je n'ai pas le temps de regarder qui cela peut-il bien être que j'ai ma réponse grâce à la voix angélique de ma petite vairon.

- Mama !

- Ma petite vairon ! Viens dans mes bras !

Lune saute dans mes bras et me fait un gros bisou sur la joue en la faisant tournoyer dans les airs. Gardant ma petite princesse dans les bras je tourne le dos à la gentille pharmacienne pour apercevoir un peu plus les quatre personne à nouveau grands-parents pour leurs plus grand bonheur vu leur sourire radieux.

Une fois à notre hauteur, je les serre tous très fort dans mes bras pendant qu'ils me félicitent et me confie combien ils ont hâte de voir le nouveau née. Je leurs promis que dès que j'aurais pris les médicaments qu'il me faut à la pharmacie je les emmenais dans la chambre où dormaient mes deux autre amours que Lune.

- Mais pourquoi tu dois prendre des médocs ? s'inquiète Charlotte. Rassure-moi, ma fille va bien ?

- Charlotte, tu penses vraiment que si la femme de ma vie était entrain d'agonisé je serais tranquillement à la pharmacie entrain de discute avec cette charmante femme ? demande-je en désignant la noiraude derrière moi. Non je serais en panique. Actuellement ta fille dort paisiblement et j'en ai profité pour aller m'acheter quelque chose contre mon horrible mal de tête.

Ma belle-mère soupire de soulagement et moi je demande à la pharmacienne, toujours Lune dans mes bras, un médicament quelconque pour calmer ces douleurs survenu après l'accouchement.

Pendant que la noiraude était dans l'arrière boutique, je regarde ma petite princesse qu'on avait déposé à la vas-vite il y a un peu plus de 8 heures chez mes parents pour accourir à l'hôpital. Elle n'avait pas l'air de l'avoir mal vécu vu son immense sourire qui illumine d'avantage sa bouille d'ange. Elle a toujours été très ouverte au fait d'avoir quelqu'un de plus à la maison pourtant, avec Chloé, on avait un malgré tout peur qu'elle réagisse mal quand ce dernier sera né.

La pharmacienne revient avec ses médicaments pour que je les lui paye le plus rapidement possible étant stressée par les grands-parents qui n'avaient qu'une hâte : rencontrer leur nouveau petit fils. Je salue poliment la vendeuse puis prend la direction de la chambre de ma femme suivie de près par les autre avec désormais la main de ma fille dans la mienne.

Arrivés devant la porte de la chambre où réside Tao et Chloé, je fait signe aux quatre impatients derrière nous de se taire et de nous attendre deux minutes dans le couloir se qui me valu des soupires de mécontentement mais personne ne remis en question ma demande.

J'ouvre délicatement la porte donnant sur une pièce plongée dans le noir. Je mis mon doigt devant ma bouche pour faire signe à ma fille de faire doucement et comme seul réponse elle m'imite se qui me fait sourire. Je m'approche sur la pointe des pieds du lit où ma femme repose paisiblement.

Son visage était encore plongé dans un profond sommeille. J'ai eu du mal à faire le premier pas pour la réveiller la voyant si paisible après ces dernières heures épuisantes mais je lui caresse tout de même délicatement puis dépose de doux baisers sur son visage en lui chuchotant des mots « chou » comme dirait Lune.

Lune n'avait pas bougé de l'entrée de la chambre et me regarde faire dans la pénombre. Mais en voyant que sa maman commence à bouger elle s'approche de moi pour lui dire bonjour. Quand Chloé remarque la petite bouille d'ange à mes côtés elle se redresse d'un coup et prend sa fille dans ses bras en lui faisant des milliers de baisers sur tout son visage se qui la fait rire pendant que moi j'observe la scène attendrie.

Les rires de Lune ont dû être un peu fort car le petit Tao se mis à pleurer. Je mettrais ma main à couper qu'en entendant les pleurs les quatre grand-parents sont entrain d'essayer de guigner à travers la serrure.

- Désolé de t'avoir réveiller mon amour mais nos parents sont arrivés et ta fille avait envie de te voir... lui explique-je pour ensuite pouvoir aller ouvrir à ces impatients.

- Ne t'en fait pas, je suis heureuse de retrouver ma petite princesse. Va leurs ouvrirent avant qu'ils ne défoncent la porte pour le voir.

Je rigole aux dires de ma femme puis me dirige pour ouvrir la porte mais au moment où j'allais abaisser la poignée une vision me bloque. Lune s'était rapprocher du berceau de son petit frère et s'était mise sur la pointe des pied pour essayer de le voir.

Son visage recueille une expression que je n'avait jamais vu auparavant sur sa bouille. Un mélange entre la curiosité, la méfiance, la fierté et l'amour. Elle plonge sa main dans le berceau pour caresser le ventre de son petit frère se qui transforme les pleures en rire et ses lèvres parallèle en courbe positive.

Chloé et moi nous échangeons un regard plein de fierté et d'amour dû à nos deux enfants déjà complice malgré le peu de temps qu'ils se connaissent.

- Maman ? Mama ? C'est quand que je peux jouer avec lui ? demande Lune en continuant à fair rire son frère.

Ma femme et moi nous regardons notre fille puis nous partageons un regard avant d'éclater de rire avec comme vision notre fille qui commençais à rougir ne comprenant pas se qu'elle a fait de faux. Quand j'arrive à peu près je regarde la scène qui s'offre à moi et je me rends compte d'une chose.

Je ferais toujours tout pour ma famille.

Puis j'ouvre la porte aux impatients qui allaient surement bientôt, effectivement, défoncer la porte.  

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