Chapitre 4 : Jade

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Nous traversons plusieurs rues lausannoises qui me sont familière mais en ayant énormément changé. Les magasins ont tous changé et les restaurants aussi. La ville de mon enfances à grandi.

Après une dizaine de minutes, elle se gare sur une place avec marqué un Privée en jaune. Elle détache sa ceinture et sort de la voiture pour venir m'ouvrir ma portière m'invitant à la suivre. Elle m'emmène devant un petit café appelé Y'a pas le feu au lac une bonne vieille expression de notre pays.

Elle pousse la porte d'entrée se qui actionne une petite sonnette. Une jeune femme d'une vingtaine d'années se situe derrière un comptoir entouré de vitrines montrant plusieurs viennoiseries. Derrière se trouve aussi plusieurs étagères où sont disposés bon nombre d'assiettes et de verres accompagnés de plusieurs sirop et soda.

Si le but de ce lieux était de détendre les gens cela marche à merveille. Le papier peint blanc recouvert de plusieurs dessin d'enfants ou un peu plus appuyés, accompagné par le petit bar qui longeait la vitrine donnant sur la rue, les tables à manger brune se situant vers le milieu de la pièce et au fond des canapés multicolores avec des table basse noir, donnent un sentiment de convivialité.

Dès que la jeune femme nous remarque, un grand sourire se dessine sur ses lèvres et on peut même apercevoir de petites gouttes d'eau se former aux coins de ses yeux. Elle contourne la muraille qui l'entourait pour me courir dans les bras tout en faisant attention à mes béquilles se qui attire le regard de la dizaine de clients présents avec un livre se qui est surprenant. Trop choqué par son geste pour réagir normalement je lui tapote, comme je peux, le dos hyper mal à l'aise.

Quand elle s'écarte de moi elle garde le même visage que tout à l'heure et me dit :

- Je suis trop contente que vous soyez de retour parmi nous madame Thomas. Je me suis fait tant de soucis même si c'était peu comparé à votre compagnes, continue-t-elle en lançant un regard à Chloé qui rougit à sa remarque. En plus avec l'absence de madame la patronne nous avons dû redoubler d'efforts pour garder notre chiffre d'affaires au même montent.

Pour amplifier le malaise présent dans mon esprit quelques clients vinrent vers moi pour prendre de mes nouvelles comme si j'étais une espèce de célébrités dans ce bistrot. Je regarde Chloé pour qu'elle me sorte de cette situation très gênante. Elle s'interpose entre les interlocuteurs et moi. Elle leur explique avec beaucoup de gentillesse que j'ai perdu la mémoire et donc que je me souviens d'aucun d'eux.

- Je suis infiniment désolé de vous avoir fait sûrement peur, dit la serveuse avec un visage implorant mon pardon que je lui donne sans soucis comme aux restes des personnes.

Après que Chloé ait donné quelques ordre à son employée car oui, c'était la patronne de ce magnifique café, nous montons à l'étage grâce aux escaliers se trouvant vers les canapés.

Dès que se périple fut réussi car faire des escaliers avec des béquilles, c'est dur, un paradis s'ouvre à moi. Sur ma gauche se trouve des livre. Sur ma droite se trouve des livres. Derrière moi se trouve des livre. Et devant moi se trouve...

Encore des livres !

Chloé rit à la vue de ma tête qui devait ressembler à celle d'un enfant qu'on emmène à Disneyland ou à Legoland.

- C'est donc un café/librairie... pense-je à haute voix.

- Effectivement, je l'ai ouvert il y a 7 ans. Tu y as aussi beaucoup contribué. Tu as d'ailleurs un rayon, dans le coin adulte dédiée à ta maison d'édition avec aussi tes œuvres toutes dédicacées par tes propres soins.

La pièce était divisée en trois partie. La première pour la littérature enfant où on pouvait trouver le loup, Max et Lili et tant d'autre, c'est la plus petite. La deuxième pour la littérature jeunesse donc plus pour les ados, ce rayon est aussi mélangé avec deux étagères pour chacune des cause suivante :

Souviens-toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant