Chapitre 18 : +

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6 ans auparavant.

Je sors de mon bureau exploser par la journée de fou que j'ai eu à subir aujourd'hui. Je marche dans les couloirs en répondant aux messages de ma meilleure amie et de ma femme. Je suis sur le point de rentrer dans l'ascenseur quand j'entends ma collègue m'appeler au loin.

Geraldine.

Cette fille m'insupporte au plus au point. Je ne sais pas si c'est à cause de sa gueule angélique, ses cheveux toujours soyeux et sa voix beaucoup trop aigu pour son âge, ou le fait qu'elle fasse des remarques homophobe à longueur de journée.

Je ne parle pas de ma vie privée avec mes collègues donc aucun d'eux ne sait que je suis mariée à une merveilleuse femme même si je pense que certains l'ont deviné à mes réactions extrêmes, comme quitter la salle suite à une de ses remarques.

Je me tourne pour lui faire face avec un sourire hypocrite que toute humain sur cette terre aurait décrypté. Elle s'approche de moi et tape dans ses mains, se qui me fait reculer, en me félicitant pour la sortie de mon nouveau roman.

C'est cette semaine que mon troisième livres devait paraître. Ce dernier explique ma dernière année de lycée sans l'avortement et en changeant leur rencontre, mais tout les personnages sont identiques à la vie réelle mais avec des noms différents pour des questions d'éthique.

Je me souviens que ce matin avant que je parte Chloé s'occupait des arrivages et elle avait un vingtaine d'exemplaires de mon livre qu'elle m'a promis d'exposer à la meilleure place c'est-à-dire le comptoir.

- Pourquoi tu souris comme ça ? Tu penses à ton mari ? Et fait pas la prude avec moi j'ai déjà remarqué l'alliance depuis un moment, me dit Geraldine avec un grand sourire angélique.

Cette femme a un charme naturel incroyable. Quand elle parle elle attire l'attention de tous le monde et c'est se qui se passe à cette instant tous ceux encore présents dans les locaux ce sont tournés dans notre direction et nous fixent en attendant ma réponse que je donne en soupirant d'agacement :

- Écoute Geraldine, je n'avais pas envie d'avoir une mauvaise relation avec toi mais la tu me pousses à bout et vu ta fermeture d'esprit se que je vais te dire ne va pas te plaire. Je suis mariée mais à une femme et cette femme dont je suis amoureuse depuis maintenant 6 ans m'attend à la maison pour fêter la sortie de mon livre donc tu m'excuseras mais je dois partir. Bon week-end à tous !

Je rentre dans l'ascenseur et referme les porte me laissant comme dernière vision le visage dégoûté de ma chère collègues homophobe. Mon regard croise mon immense sourire à travers le miroir. Cela m'enlève un poids des épaules. Espérons encore qu'elle se canalise sur les remarques désormais.

Dès que les dernière porte à franchir pour quitter cette endroit que je n'ai nullement envie d'affronter Lundi, je cours pour échapper à l'averse de ce moi de mai. Enfin arrivé à l'arrêt, je monte dans le bus parfaitement à l'heure m'assoit comme à mon habitude au fond avec Animals de Maroon 5.

Mon frère m'ayant envoyé une photo de mon neveu avec mon nouveau livre avec écrit en description « Ma tata est la meilleure écrivaine du monde ! », je souris à pleine dents. Ce que j'aime ce petit monstre. Je réponds par la suite à mes autres contactes me félicitant pour mon roman avant de devoir descendre.

Je fronce les sourcils voyant la librairie de ma femme totalement fermée. Normalement quand je rentre du travaille les derniers clients partent ou elle range les arrivages qu'elle n'a pas eu le temps de ranger pendant la journée. Pourtant aujourd'hui même étant à la même heure que d'habitude, il n'y a rien.

Je tourne mon double des clés dans la serrure utile a cette usage et ouvre la porte avant de soigneusement imiter mon dernier geste mais à l'inverse. Je l'appelle dans les pièces vident sans pour autant recevoir une quelconque réponse. Ceci commence sérieusement à m'inquiéter.

Souviens-toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant