«M : elle est magnifique, fit Marion.
A : Je suis entièrement d'accord, le problème c'est que je suis sûr qu'elle est lesbienne, surenchérit Alex. »
Marion pouffa de rire, ce qui attira l'attention de leur nouvelle patronne. Celle-ci les avait déjà vu discuter pendant qu'elle faisait son discours.
Malgré toutes les conquêtes de Marion et ses expériences en matière de sexe, Alex n'était pas le dernier dans ce genre de coup. Il aimait observer les belles filles mais il savait quand s'avouer hors catégorie.
«M : Tu dis n'importe quoi, cette fille est tout sauf lesbienne, ajouta Marion. Tu as vu comment elle est habillée.
A : C'est normal, c'est son boulot de porter ce genre de truc, ça va avec l'emploi, insista Alex.
M : En tout cas, on s'est déjà fait remarqué par ta faute ! Tu as vu comme elle nous regarde maintenant ? On a intérêt à faire attention. Avec son air strict, elle n'a pas l'air commode. Je parie qu'elle est hétéro.
A : Forcément c'est encore de ma faute ! Je te parie qu'elle est lesbienne.
M : Pari tenu, firent Alex et Marion. »
Pendant toute la soirée, les deux compères faisaient tout pour éviter leur Président et surtout mademoiselle Miller. Mais celle-ci en avait décidé autrement et elle regardait attentivement Alex et Marion pendant que le Président ou ses autres collaborateurs lui parlait et faisait connaissance avec elle. Alex se sentit un peu mal à l'aise, il tenta de discuter avec d'autres collègues pour se fondre dans le décor. Marion resta près du buffet et les verres de champagne. Elle aussi, avait vu le regard de sa patronne se tourner vers Alex qui s'enfuyait pour ensuite se poser sur elle. Désormais, le pari était lancé, lequel des deux avait raison. Il allait falloir un peu de temps pour le découvrir. La soirée toucha à sa fin, Marion et Alex partirent de la petite fête. Ils reparlèrent de leur patronne sur le chemin de l'appartement car juste avant de s'en aller, elle était venue se présenter à eux. Elle ne leur avait fait aucune remarque concernant leur petit intermède en même temps que son discours. Mais tous deux savait qu'elle allait avoir ce duo de choc sous haute surveillance dans les prochains jours.
Comme d'habitude, Marion et Alex arrivèrent avec cinq à dix minutes de retard le lendemain et les jours suivants. Leur patronne leur faisait juste un petit signe de la tête sans rien leur dire sur leurs retards. Finalement, elle n'était peut-être pas si méchante que ça. Marion bossait sur ses articles et Alex veillait au bon fonctionnement du magazine. Il s'entendait bien avec mademoiselle Miller, même si elle était un peu froide avec lui lors de leurs points quotidiens.
La semaine toucha à sa fin, Marion avait croisé quelque fois mademoiselle Miller à la machine à café. Chaque fois qu'elle entrait dans la salle de repos, il fallait qu'elle croise Marion en train de rigoler avec d'autres filles de la boite. Mademoiselle Miller ne faisait aucun commentaire sur les longues pauses que Marion prenait dans la journée. Le vendredi soir, mademoiselle Miller convoqua Marion dans son bureau.
«K.M : Asseyez-vous Marion. Je voulais vous voir car j'ai un petit problème avec vous, commença la directrice.
M : Quel genre de problème ?, demanda Marion, surprise.
K.M : Je crois que vous voyez très bien de quoi je parle. Je veux parler de vos retards accumulés. Tous les jours vous arrivez avec plus de cinq minutes de retard. Votre ami Alexandre est arrivé une ou deux fois en retard mais vous c'est tous les jours.
M : Oui je sais je suis désolée, c'est un de mes défaut principal mais vous savez j'ai toujours terminé mes articles dans les temps.
K.M : Peut-être mais moi je suis obligée d'en référer en haut lieu.
M : Non s'il vous plaît, ça n'arrivera plus, tenta de négocier Marion.
K.M : Je veux bien vous laisser une chance mais à une seule condition. J'aimerais que vous restiez ce soir trente minutes de plus, comme ça vous pourrez rattraper votre retard accumulé.
K.M : Pas de problème, je suis d'accord. Merci mademoiselle Miller. »
Marion quitta le bureau et se précipita dans celui d'Alex pour lui raconter. Il fût très surpris que la nouvelle directrice ne lui ait pas demandé de compte sur ses retards à lui.
« A : C'est bizarre cette histoire ? Pourquoi je ne reste pas travailler plus tard ? Moi aussi, j'ai été en retard cette semaine.
M : Franchement je n'ai pas cherché à en rajouter. J'ai pris mes jambes à mon cou sans demander mon reste ! S'exclama Marion. Comment je vais faire Alex, c'est dans ma nature d'être en retard !
A : Calme-toi, elle va se faire à l'idée. Souviens-toi avec le Président au début cela a été pareil. Il t'a fait des remarques au début et ensuite quand il a vu ton travail accompli, il a arrêté.
M : Oui j'espère que tu as raison. J'ai d'autres choses à faire que de rester tous les vendredis soir au boulot. »
A la fin de la journée, tous les bureaux se vidaient les uns après les autres et Marion restait sur place à les regarder partir en week-end. A 17h30, il ne restait plus qu'elle et sa patronne. Alors que Marion rédigeait un article, elle entendit sa patronne s'approcher derrière elle.
«K.M : Alors ça avance votre article Marion ?
M : Oui oui j'ai bientôt terminé.
K.M : Je peux lire ?
M : Oui si vous voulez mais il n'est pas terminé. »
Marion allait se détourner de sa chaise pour lui laisser la place devant l'écran de l'ordinateur portable quand mademoiselle Miller se pencha par-dessus son épaule. Marion resta donc sur sa chaise, avec la respiration légère de sa patronne qui lui soufflait dans le cou. Elles restèrent sans bouger pendant que la directrice lisait l'article. Puis tout à coup, sa patronne lui susurra à l'oreille.
«K.M : Je vous ai vue le jour de mon arrivée avec votre ami Alex en train de discuter pendant mon discours. Et je vous ai vue aussi après, vous me regardiez fixement.
M : Oui c'est vrai, je suis désolée, mais on vous écoutait vous savez mademoiselle Miller. Et je dirai plutôt que c'est vous qui nous regardiez, si je peux me permettre, tenta Marion sans se laisser démonter.
K.M : Appelez-moi Kelly s'il vous plaît Marion, fit la Directrice, encore penchée au-dessus de l'épaule de Marion. »
Marion ne savait plus où se mettre, un trou noir serait apparu à côté de son bureau, elle aurait sauté dedans. La façon qu'avait sa Directrice de l'appeler Marion la déstabilisait. Sa patronne la draguait ou c'était encore les hormones et les signaux de Marion qui se mettaient en alerte pour rien.
Mademoiselle Miller se releva et commença à partir pour rejoindre son bureau quand elle se retourna vers Marion et ajouta :
« K : Au fait je crois que votre ami Alex a gagné le pari. »
*
Hello les amis, voici le nouveau et seul chapitre pour ce soir. Bonne lecture !
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Couple parfait
Fiksi UmumAlexandre et Marion vivent comme un couple heureux. Quel meilleur couple que deux meilleurs amis qui habitent ensemble ? Tous deux travaillent dans le journalisme. Alex et Marion recherchent tous deux la femme de leurs vies avec chacun leurs moyen...