Chapitre 40

83 9 0
                                    

Marion prit place en face d'Alex et elle commença à lui raconter son repas du midi avec Alice. Elle ajouta aussi le fait qu'elle avait été mal à l'aise au restaurant. Elle avait adoré les discussions qu'elle avait eu avec Alice mais quelque chose l'avait mise mal à l'aise.

"A : Attends, si je résume ce que tu me dis. Tu étais contente de retrouver Alice pour déjeuner mais tu ne te sentais pas bien parce que vous discutiez et que tout se passait bien entre vous ?
M : Dis comme ça c'est bizarre et pourtant je suis la définition même de bizarre. Ce que je veux dire, c'est que j'étais bien avec elle, à discuter de choses et d'autres mais qu'à un moment mon cerveau a implosé. C'est de votre faute, à toi et à Chloé !
A : Quoi ? Comment ça notre faute ?
M : Parce que toi hier soir tu me parles de sentiments, Chloé me parle d'histoire sérieuse donc de sentiments. Bref, mon cerveau n'aime pas les sentiments dans mes relations ! Je suis perdue Alex !"

Alex se leva de sa chaise et prit Marion dans ses bras pour la réconforter.

"A : Écoutes Marion, tu ne dois pas te prendre la tête comme ça ! Pourquoi tu penses à ça maintenant ? Jamais tu n'as réfléchis autant.
M : Merci ! Fit Marion en se reculant d'Alex d'un air vexée.
A : Non, je veux dire... Je dis juste que normalement tu vis le moment présent. En plus ça fait quoi, genre trois jours que vous sortez vraiment ensemble ? Pourquoi tu réfléchis autant sur votre relation ? Prenez le temps de vous trouver, passez du bon temps, autant que vous le pouvez ! Faites des déjeuners, des dîners. Et si ça te perturbe autant de ne pas baiser après ces repas et bien fais le !
M : Mais oui tu as raison ! Ah ! Je ne sais pas ce qui m'a prit de lui dire non tout à l'heure pour une partie de jambe en l'air !
A : Elle te l'a proposé et tu as dit non ?
M : Oui mais j'étais pas bien à ce moment là !
A : Ah oui je te confirme ! Répondit Alex plutôt choqué. Non, je n'ai rien dit, oublie ! Va la retrouver et faites ce que vous avez à faire !
M : Tu as raison, je vais la rejoindre tout de suite ! Je me fiche de mon article !
A : Alors, je te coupe mais non, on ne se fiche pas de ton article ! Tu me le finis avant de partir, s'il te plaît ! Je dois boucler le magazine à la fin de la semaine, je n'accepterai aucun retard, crise existentielle ou non !"

Marion se leva et se précipita hors du bureau pour retourner au sien. Cette discussion avec Alex lui avait remonté le moral. Elle envoya un sms à Alice pour lui demander si sa proposition tenait toujours. Elle lui répondit dans la foulée. Marion eut un large sourire en lisant sa réponse. Elle tenta de se concentrer à fond sur l'écriture de son article. Les grandes idées étaient de retour. Elle les nota rapidement sur un bout de papier et les glissa dans sa poche de jean. Elle prit ses affaires pour rejoindre son amante. Elle commanda un uber et en quelques minutes, elle sonna à la porte d'Alice. Celle-ci s'était mise à l'aise, sachant que Marion allait débarquer. Quand Alice ouvrit la porte, elle portait un long t-shirt blanc légèrement transparent qui descendait jusque sur le haut des cuisses et portait une petite culotte en dessous. Sans soutien gorge, on pouvait donc apercevoir ses tétons. Elle n'eût pas le temps de fermer la porte que Marion l'embrassait déjà. Cette dernière lâcha son sac par terre, et elle déposa ses mains sur les hanches d'Alice, tout en la poussant doucement vers le canapé. Celui-ci était bien plus proche que la chambre. Marion retira son blouson, puis son t-shirt. Alice se retrouva allongée sur le canapé avec Marion encore à moitié habillée au dessus d'elle. Elle descendit ses baisers dans le cou d'Alice. Tout à coup, celle-ci se retrouva sans son t-shirt, Marion voulait avoir accès à la moindre parcelle de peau d'Alice. La tension sexuelle était à son maximum. Le cerveau de Marion ne se posait plus aucune question. Il avait retrouvé l'appétit de la chair. Elle parcourut de baisers le corps d'Alice. Elle déboutonna le jean de Marion et elle lui retira son soutien gorge. Marion enleva enfin ses chaussures et son jean, et elle ramena Alice en position assise.
Marion était désormais à califourchon sur Alice. Leur deux corps commencèrent à se frotter l'un contre l'autre. Elles continuaient de se dévorer de baisers. Leurs mains parcouraient leurs deux corps jusqu'à atteindre leurs sexes. Elle jouirent presque en même temps. Des cris se firent entendre à ce moment là. Elles venaient d'atteindre l'orgasme en quelques minutes sur ce canapé. A bout de souffle, les deux  femmes s'allongèrent l'une à côté de l'autre et Alice déposa sa tête dans le cou de Marion. Elles restèrent dans cette position sans dire un mot. Cinq minutes plus tard, Alice releva légèrement sa tête pour regarder Marion dans les yeux.

"Al : Je suis ravie que tu sois venue plus tôt. Je peux te le dire maintenant mais j'ai été très déçue à midi quand tu as refusé ma proposition. J'ai eu assez peur, je ne t'ai pas reconnue !
M : Tu dis que je suis nymphomane ?
Al : Non bien sûr que non ! C'est juste que j'avais très envie de toi à ce restaurant ! Ta main sur ma cuisse à suffit à raviver mon désir.
M : La prochaine fois, on va directement aux toilettes, rigola Marion.
Al : Glamour !
M : Je fais ce que je peux pour te satisfaire ma belle !
Al : Et tu le fais très bien, termina Alice en embrassant Marion."

Les deux jeunes femmes restèrent encore allongées une bonne partie de l'après-midi. Elles discutaient de tout et de rien. Alors qu'Alice se leva pour aller aux toilettes, Marion attrapa son jean.

"Al : Tu fais quoi ? Tu ne pars pas ?
M : Non, rigola Marion, détends toi ! Je prends juste un papier dans mon jean.
Al : Tu m'as fait peur ! Je ne veux pas que tu partes, je n'en ai pas fini avec toi !
M : J'espère bien ! En attendant, tu aurais un ordinateur à me prêter ?
Al : Regarde sur la table de la cuisine, fit Alice en s'éloignant."

Marion piqua le t-shirt d'Alice pour aller chercher l'ordinateur. Elle voulait rédiger son article avec les notes qu'elle avait pu prendre au bureau.
Alice revint des toilettes et trouva Marion assise par terre, l'ordinateur posé sur la table basse du salon. Elle tapotait sur le clavier plutôt rapidement. Elle était inspirée.
Alice se mit derrière Marion, assise sur le canapé, Marion entre ses jambes. Alice lu le titre de l'article derrière l'épaule de Marion, son souffle lui retombant dessus. Alice lui chuchota un truc à l'oreille ce qui donna la chair de poule à Marion.

"Al : Tu sais que j'aime te voir travailler, dans mon salon, comme ça, dans cette tenue ? Mon t-shirt te va bien, tu es très sexy dedans !
M : Merci, on fait toutes les deux la même taille on dirait !
Al : Tu sais ce qui serait encore mieux ?
M : Dis moi, je suis toute ouïe, fit Marion en penchant la tête pour laisser la place à Alice dans son cou.
Al : Que dirais-tu de travailler toute nue et pas sur le pc mais sur l'étude de mon corps ?
M : Si je rends mon article en retard, je dirais à Alex que c'était de ta faute !"

Alice n'écouta rien et elle lui retira son haut. Marion ne pouvait plus écrire car Alice était derrière elle, elle commençait à descendre ses mains des épaules de Marion, en passant par ses seins, puis son ventre pour enfin atteindre son bas ventre. Suite à cette descente plutôt lente et sensuelle, Marion se leva du sol et elle s'allongea sur le canapé. C'était maintenant Alice qui était au dessus et elles recommençèrent à faire l'amour.
L'après-midi passa très vite. Marion était restée comme prévu chez Alice. Elles passèrent la soirée ensemble. Soirée qui ressembla fortement à la journée qu'elles venaient de passer. Torride et pas très productive en terme d'article à rendre. Elles prirent le temps de cuisiner toutes les deux. Enfin disons que Marion avait regardé Alice cuisiner tout en la motivant avec des baisers par ci par là. Après le repas, Marion prit une petite heure pour rédiger enfin cet article, qui resterait encore à finaliser mais demain était un autre jour.

                                 *
J'espère que ce chapitre vous aura encore plu. La suite bientôt...
Bon week-end !

Couple parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant