Couple parfait

Chapitre 50

Chapitre lemon, bonne lecture (ou pas)

Le lendemain matin, Alice se réveilla la première. Sa première pensée fut la discussion qu'elle avait eu avec Marion la veille. Elle s'était livrée pour la première fois hier soir. Même si ce n'était pas un engagement très fort, les mots que Marion avait prononcé était important. Elle n'avait pas prononcé le mot petite amie ou je t'aime mais ce qu'elle avait dit suffisait à Alice. Celle-ci se tourna vers Marion pour la regarder dormir. Alice se mordit la lèvre inférieure, elle avait encore envie d'elle. Elle se rapprocha de Marion et commença à lui mordiller le lobe de l'oreille. Marion réagit à ce geste en esquissant un sourire de plaisir. Elle se laissa faire et Alice continua ses baisers sur son épaule puis son bras. Elle lui prit la main et y déposa un dernier baiser avant de diriger celle-ci vers son entrejambe.

"M : Tu pourrais me demander mon avis avant d'emprunter ma main pour te carresser ?
Al : Je pourrais, mais tes mains sont à moi ce matin, je fais ce que je veux avec, d'accord ?
M : Comment pourrais-je refuser ?"

Alice se releva pour se positionner au-dessus du corps de Marion. Elle tenait encore sa main, qu'elle glissa dans sa petite culotte. Marion commença à bouger ses doigts.
Face à ces caresses, Alice relâcha le bras de Marion et la laissa faire. Son intimité devenait de plus en plus humide et elle ne pouvait plus tenir sa main car son plaisir devenait trop grand, elle avait besoin de ces deux mains pour se maintenir au-dessus du corps de Marion. Le visage d'Alice était maintenant tombé à côté de l'oreille de Marion. Celle-ci pouvait maintenant sentir le souffle, entendre les gémissements et les cris d'extase d'Alice. Quel doux son pour un matin. Tout à coup, après quelques minutes, le corps d'Alice retomba de tout son poids sur celui de Marion. Alice reprit son souffle avant d'embrasser Marion sur la bouche. Malgré leur folle nuit d'amour, elles avaient encore envie de se donner du plaisir. Leur amour pour le sexe était vraiment ce qui les rapprochait le plus. Cela renforçait leur lien jour après jour.

"Al : Comment tu fais pour me faire jouir autant de fois par jour ?
M : L'expérience, très cher !
Al : Tu aurais pu dire mon corps de rêve, fit Alice en tapant l'épaule de Marion.
M : Bien sûr que ton corps de rêve joue un rôle majeur dans cette histoire !
Al : Quand même !
M : Tu sais que je ne pourrais plus me passer de ce corps de rêve ?
Al : A ton avis ! Je compte sur lui pour te garder le plus longtemps possible à mes côtés !"

Sur ces derniers mots, Marion se mit sur le dos et regarda le plafond. Alice sentit de la peur dans la réaction de Marion. Elle se releva en s'appuyant sur son bras et pour la regarder dans les yeux.

"Al : Pardon, je suis désolée si je t'ai fait peur en disant cela.
M : Non arrête, ne t'excuse pas s'il te plaît. C'est moi qui ai mal réagit. Je suis désolée. Ce que je t'ai dit hier soir était vrai et important pour moi. Je sais que tu attends une plus grande déclaration mais je n'ai jamais dit cela à personne. Ce que tu viens de dire me fait peur mais en même temps, j'aime tellement entendre ces mots. Tout cela est très confus dans ma tête mais je t'interdis de te retenir de dire ce que tu penses, même si cela me fait peur.
J'ai besoin d'entendre ce genre de choses, je veux que cela devienne normal pour moi. Et j'ai besoin de toi pour m'apprendre à les accepter.
Al : J'ai envie de te dire tellement de choses mais je ne peux pas, j'ai trop peur de te perdre si je les prononce.
M : Je me déteste à te faire autant de mal.
Al : Ne dis pas ça Marion. Ce que tu m'as dit hier soir m'a beaucoup touché et je prendrai tout ce que tu me diras, même si c'est au goutte à goutte. Je tiens tellement à ce que l'on vit. L'important c'est que l'on soit bien ensemble. Nous poserons des mots dessus plus tard, quand tu seras prête.
M : Tu dis cela maintenant mais si je ne suis jamais prête ? Tu vas finir par te lasser d'attendre et tu me laisseras tomber. C'est aussi cela qui me fait peur.
Al : La vérité c'est que je tiens trop à toi pour me lasser de toi. Et j'ai confiance en toi, tu es la femme la plus forte que je connaisse. Je sais que j'arriverai à te faire dire les mots magiques. Et ce jour-là, j'aurais gagner ! La taquina Alice.
M : Oh mais on dirait que madame a pris la confiance ! Viens ici que je t'apprenne le respect !"

Marion attrapa le corps d'Alice et elle se positionna au-dessus d'elle. Elle lui attrapa les mains pour les maintenir au-dessus de la tête. Alice ne pouvait plus bouger, elle était totalement à la merci de Marion. Celle-ci lui demanda de rester dans cette position. Puis elle ouvrit son tiroir de table de nuit et elle en sortit son vibromasseur et sa paire de menottes. Quand Alice vit ce que Marion avait sorti, elle s'en réjouit d'avance. Cela lui rappela leur première nuit d'amour ensemble.

"M : Tu mérites une punition maintenant.
Al : Je ferais tout ce que vous désirez madame."

Sur ces mots, Marion sentit un réchauffement dans son bas ventre et à l'intérieur de sa petite culotte.
Marion lui mit les menottes et l'embrassa fougueusement sur la bouche, dans le cou. Alice se positionna confortablement et attendit sa punition. Elle commençait déjà à ressentir du plaisir juste en ayant les mains attachées. Marion alluma son vibro et commença à caresser le corps d'Alice avec. Elle arriva au niveau de son intimité assez rapidement car Marion avait pu observer qu'Alice était déjà trempée. Ce que lui fit Marion ce matin là, Alice ne s'en remettrait jamais.
Elle avait eu beaucoup d'orgasme grâce à Marion mais ce matin-là avait été le plus grand orgasme pour Alice et aussi pour Marion. Faire jouir Alice de cette façon était son plus grand exploit également. Marion avait joui seulement grâce aux réactions d'Alice. Cette dernière n'avait rien eu à faire mis à part prendre un plaisir intense et cela avait suffit à faire jouir Marion.
Elles étaient exténuées suite à leur nuit et ce matin. Il était impossible d'aller travailler ce matin. Marion envoya un sms à Alex pour le prévenir. Elle lui indiqua que tout s'était bien passé hier soir mais qu'elle ne pourrait pas venir ce matin travailler. Alex l'autorisa mais à la seule condition qu'elle lui raconte tout cet après-midi. Marion confirma et elle se rendormie auprès de son amante.