Chapitre 41

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Le lendemain matin, Marion ouvrit lentement les yeux. Elle n'était pas dans son lit et elle sentait des picotements dans son bras droit. Alice était couchée dessus. Marion porta son regard sur ce doux et joli visage qui dormait à ses côtés. Elle se dit qu'elle pouvait s'habituer à ce genre de réveil. Elle tenta de récupérer son bras pour retrouver une circulation du sang normale. Alice bougea légèrement pour lui rendre son bras mais dès que Marion le retira, Alice vint se blottir contre elle. Elle passa une jambe par dessus celles de Marion et elle déposa sa tête sur sa poitrine.

"Al : Bien dormie ?
M : Très peu d'heures de sommeil mais j'ai passé une nuit magique !
Al : Moi aussi ! Et je pourrai très bien m'habituer à ce genre de nuit et de réveil.
M : Moi aussi ! Dit Marion sans réfléchir. Heu je veux dire, j'adore ces nuits magiques, ajouta t-elle pour ne pas passer pour une sentimentale.
Al : Trop tard ! Tu l'as dit ! Tu aimes tous ces moments passés ensemble. Marion, ce n'est pas grave de penser ça ! Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te demander en mariage ou de vivre avec moi, rigola Alice, du moins pas encore !
M : Je sais ! Allez on arrête de parler de ça et on se lève. Je mangerai bien un petit truc."
Al : Moi aussi, fit Alice en mordant légèrement le cou de Marion.
M : Non pas que je n'aimerais pas cela mais là je pensais plutôt à quelque chose de plus consistant ! Des pancakes par exemple.
Al : Je pense que j'ai les ingrédients pour faire ça. Mais tu te mets en cuisine. Je ne vais pas toujours cuisiner pour toi !
M : Comment ça, rigola Marion. Bien sûr que si !
Al : Bien sûr que non !"

Les deux jeunes femmes se mirent à se bagarrer à coups de chatouilles. La couverture tomba au sol et Marion fuit le lit. Elle détestait les chatouilles. Alice commença à lui courir après dans tout l'appartement.

"M : Stop, je capitule. Je veux bien essayer de cuisiner des pancakes mais seulement si tu me montres.
Al : Tu vois, je peux gagner parfois ! Fit Alice en la regardant d'un air taquin. Viens je vais t'apprendre."

Marion et Alice se rendirent en cuisine et passèrent plus d'une heure à préparer des pancakes. Les deux femmes se chamaillaient encore et des jets de farine avait fusé dans toute la cuisine. Elles en avaient partout sur elles aussi.
Une fois la pâte préparée difficilement, Marion proposa une petite douche avant la cuisson. Ce que Alice ne put refuser vu la proposition coquine de Marion. Elles passèrent un agréable moment sous la douche avant de s'attaquer à la cuisson du petit déjeuner.
Alors qu'elles commençaient à manger enfin leur pancakes, Marion reçut un appel. Elle vit s'afficher le nom d'Alex et ne décrocha pas.

"M : On est quel jour ?
Al : Vendredi.
M : Oh merde, je suis en retard ! C'est Alex !
Al : Dis lui que tu es malade.
M : Mais j'ai mon article à rendre ! Le magazine part ce soir à l'impression.
Al : Tu l'as fini hier soir ton article, non ?
M : Quasiment.
Al : Réponds lui et dis lui que tu te sens pas bien mais que tu lui envoies ton article par mail.
M : T'as  raison, j'ai pas envie d'aller bosser aujourd'hui !"

Marion rappela tout de suite Alex.

"M : Alex, désolée, je viens de voir ton appel. Je ne vais pas pouvoir venir travailler aujourd'hui mais, avant que tu m'engueule, tu auras mon article avant 12h, promis. Je te l'envoie par mail.
A : Marion, je me suis inquiété ! Appelle moi quand c'est comme ça ! Tu es avec Alice ? C'est elle ta maladie ?
M : Je suis chez elle oui mais vraiment, je ne me sens pas bien. Je préfère rester travailler ici. Tu peux me couvrir auprès de la boss, si jamais elle s'inquiète de mon absence ?
A : Comme d'habitude, non ? Tu as de la chance que je t'aime ! Mais, je veux ton article dans ma boîte mail avant midi ! Aucun retard ne sera accepté !
M : Je t'aime aussi Alex ! Promis, tu l'auras.
A : Allez va vite te reposer alors. Et dit à Alice que je l'embrasse. Bonne journée à vous deux et ne faites pas trop de bêtises !
M : Tu me connais ! Juste ce qu'il faut ! Merci mon chéri !
A : Tu m'appelles ce week-end ! Pour au moins me dire si tu rentres à la maison.
M : Je ne sais pas encore ce qu'on va faire mais promis je t'appelle pour te tenir au courant ! Bisous !"

Marion raccrocha et vit Alice faire un énorme sourire.

"Al : Si j'ai bien compris, tu es à moi toute la  journée et tout le week-end ?
M : Ça ne se fait pas d'écouter les conversations des autres !
Al : Quand ces conversations se passent dans ma cuisine, bien sûr que si !
M : Bon ok, tu as bien compris ! Par contre, après ce délicieux repas préparé par mes soins, je dois absolument finir cet article !
Al : Je te donne trente minutes, après je te saute dessus !
M : J'y vais ! Je me dépêche !"

Marion prit son pancake entamé et ouvrit l'ordinateur sur la table du salon.
Elle essaya de se concentrer à fond dessus. Pendant ce temps là, Alice finissait de nettoyer la cuisine et fit la vaisselle. Elle ne voulait pas que ces tâches ménagères lui gâche ces moments précieux avec sa petite amie.
D'ailleurs, pouvait-elle appeler Marion sa petite amie ? Cette question tourna dans la tête d'Alice. Elle devait poser la question à Marion mais elle appréhendait sa réaction. Elle savait que Marion avait peur de l'engagement. Elle ne voulait pas tout gâcher. Comme elle avait nettoyé sa cuisine, elle nettoya son cerveau de ces interrogations. Les trente minutes étaient passées. Elle jeta un œil vers Marion qui était concentrée sur l'ordinateur. Elle lui laissa encore quelques minutes. Elle ne voulait pas que Marion s'attire des ennuis si elle ne rendait pas son article à temps. Alex avait été déjà bien gentil de lui accorder sa journée.
Marion ferma l'ordinateur à onze heures quarante cinq, pile dans les temps.

"M : Fini et envoyé !
Al : Super ! Alex sera content.
M : Tu m'as laissé bien plus que trente minutes par contre, non ?
Al : J'adore te regarder bosser dans mon salon ! Encore une chose à laquelle je pourrais bien m'habituer ! Tu es tellement sexy quand tu es concentrée !
M : Si je suis si sexy, viens ici me montrer l'effet que je te fais !"

Sur ces mots, Marion s'installa assise sur le canapé et elle entrouvrit les jambes. Alice courut vers elle et se positionna entre ces jambes. Elle firent l'amour à nouveau sur ce canapé. Quelques temps après, les deux femmes mangèrent les restes de la veille. Elles avaient toute la journée et tout le week-end de libre. Elles ne pouvaient pas rester dans cet appartement pendant trois jours à faire l'amour, quoique...

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