Couple parfait

Chapitre 38

Lorsque Marion se retrouva seule, elle s'installa confortablement dans son lit et au moment où elle allait contacté Alice comme promis, elle reçut un message justement de sa part. Celui-ci disait :
"Al : Tu ne m'as pas appelé, tu auras un gage pour cela ! Appelle moi et vite !"

Tout de suite après avoir lu le message, Marion répondit :
"M : J'allais t'appeler à l'instant où j'ai reçu ton message. Mais vu comme tu me parles, j'ai décidé de ne plus le faire ! Convaincs moi de t'appeler et on verra."

Une minute plus tard, Marion reçut un message contenant une photo. Alice s'était prise en photo en petite tenue. Elle était allongée sur son lit, avec un soutien-gorge rouge avec de la dentelle sur le dessus des seins et on pouvait apercevoir à peine le haut de son bas ventre et de sa petite culotte. Sa main était enfilée sous le tissu. On ne pouvait qu'imaginer ce qu'elle faisait puisque la photo était coupée pile à cet endroit. Alice avait ajouté un émoticone 🔥. La photo était accompagnée d'une phrase :
"Al : Tu ne sais pas ce que tu rates, je suis en feu ! 🔥"

Marion ne mit pas longtemps avant de l'appeler. Cette photo était trop sexy pour ne pas se laisser donner des ordres. Alice pouvait lui dire ce qu'elle voulait tant que ce magnifique corps lui appartenait. Alice répondit également très vite.

"M : Tu étais trop sexy pour que je ne te rappelle pas !
Al : J'ai gagné alors ?
M : Ce n'était pas un jeu, j'allais t'appeler. C'est toi qui est trop impatiente !
Al : Tu me manquais trop !
M : Ça fait à peine trois heures que je suis partie de chez toi !
Al : Et alors ?
M : Alors, rien ! Montre moi le bas de ta photo en facetime ?
Al : Je ne suis pas sûre que tu l'ais mérité ?
M : Bien je raccroche alors !
Al : Je te le déconseille !
M : Dis moi pourquoi ?
Al : Sinon tu raterais ta surprise !
M : Une surprise ? De quelle genre ?
Al : Du genre où à un moment donné tous mes vêtements seraient au sol et qu'il ne resterait plus que moi, nue sur mon lit, le téléphone dans une main et puis l'autre main, et bien je te laisse deviner où !
M : Qu'ai-je fait pour mériter cette surprise ?
Al : Absolument rien mais mon but est de te rendre tellement accro à moi, que tu ne pourras plus me quitter !
M : Et bien, je déteste m'avouer vaincue mais en tout cas, tu réussis plutôt bien ton coup ! Continues pour voir ?"

Sur ces dernières paroles, Alice inversa la caméra de son téléphone pour que Marion puisse voir d'abord ses jambes dénudées. Elle les faisaient mouver, l'une caressant l'autre. Puis elle remonta ensuite le téléphone afin que Marion aperçoive enfin sa petite culotte rouge également.

"M : Joli ensemble !"

Alice se releva de sa position couchée et se mit assise, elle inversa à nouveau la caméra et elle positionna le téléphone devant elle. Marion pouvait voir le haut de son corps et son visage. Alice tenait le téléphone de la main gauche et elle se caressait le haut de la poitrine avec la main droite, frôlant ainsi la dentelle avec ses doigts. Elle se mordilla les lèvres en pressant son sein droit. Marion se releva de son lit pour mieux encore apprécier le spectacle. A ce moment là elle regrettait de ne pas être restée chez Alice.

"M : Tu es tellement sexy !
Al : Ça te plaît ?
M : Il faudrait être difficile ! Je suis déjà en transe !"

Alice déposa le téléphone sur ses jambes et utilisa ses deux mains pour dégrafer son soutien-gorge. Marion vu uniquement les bretelles virevolter au-dessus du téléphone. Alice le faisait passer lentement sur la caméra. Puis elle reprit le téléphone en main et son bras droit cachait sa poitrine.

"Al : Est-ce que tu l'as vraiment mérité ?
M : Oui !
Al : Je n'en suis pas sûre !"

Marion se laissa retomber lourdement sur le lit. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour du sexe ?

"M : Tu vas me tuer ! S'il te plaît, est-ce que je l'ai mérité ?"

Alice détourna son bras, laissant place à la vue de ses seins à Marion. Alice continua ses caresses sur son corps. Marion bouillonnait de l'autre côté du téléphone, ce qui excitait les deux amantes. Pendant qu'Alice continuait de se caresser sous sa petite culotte  Marion en fit de même.
Le fait d'être à des endroits séparés n'empêchait pas Alice et Marion de faire l'amour ensemble. Elles prenaient du plaisir toutes les deux à travers la caméra de leurs téléphones. Il est vrai qu'elles auraient préféré être présentes l'une contre l'autre mais cet effet, ce désir entre elles ne pouvait s'éteindre.

"M : J'ai tellement envie de te serrer contre moi, là maintenant.
Al : Ça veut dire que j'ai réussi ?
M : Tu as réussi à m'avoir oui, je ne peux plus me passer de toi ! C'est ce que tu voulais entendre ?
Al : Oui, mais je crois que je me suis faite avoir aussi. Je ne peux plus me passer de toi, j'ai envie de toi tout le temps, j'ai envie de te prendre dans mes bras, de rester coller à toi ! Tu me rends folle Marion !
M : Je... je sais, je ressens la même chose et ça me fait peur pour être honnête. J'ai toujours été accro au sexe mais je ne sais pas, avec toi c'est différent du simple sexe.
Al : Tu sais quoi, n'en parlons pas ce soir. Je te propose qu'on déjeune ensemble demain à midi d'accord ?
M : D'accord ! On se voit demain, dors bien, fais de beaux rêves !
Al : Merci, toi aussi ! Et merci pour tout ça, ce fût les meilleures vingt-quatre heures de ma vie ! A demain mon cœur !"

Alice raccrocha la première. Elle venait d'aborder un sentiment essentiel dans leur histoire. Alice avait bien senti que Marion ne pouvait encore mettre de mots sur leur relation mais elle ne voulait pas la brusquer. Malgré ses apparences sûre d'elle, Marion avait un cœur fragile, prêt à éclater en mille morceaux au moindre problème. Elles n'étaient pas pressées de mettre des mots sur leurs sentiments. Elles venaient de se trouver.

Certes c'était très fusionnel entre elles deux mais ne l'était-ce pas trop pour les deux amantes ?