25. Crise de panique

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- Merde.. Merde.. Merde.

- Claryssa respire, prend de grande inspiration.

- Je.. J'y arrive pas.

- Si tu vas y arriver, allez avec moi, tu inspire, tu expire.

- Je panique Julian, j'y arrive pas.

- Tu t'en sors très bien recommence.

- Je peux pas j'étouffe...

- Non non pas du tout.

Je tourne mon regard vers elle et le siens et apeuré.

J'aurais pas du lui dire.

J'aurai pas du lui dire.

J'aurai pas du lui dire.

- Est ce que tu te sens oppresser ?

- Oui, et j'ai froids..

- Merde...

Je prend le premier virage et accélère en direction d'un de mes entrepôts. La vitesse augmente et Claryssa n'arrive pas à se calmer, elle crie qu'elle n'arrive pas à respirer et qu'elle va mourir. Elle ne m'écoute plus et j'ai peur pour elle.

J'aperçois l'entrepôt, un hangars et placé juste derrière, un de mes hommes à ouvert les portes et j'appuie violemment sur le frein. Ma main se place automatiquement sur le torse de Claryssa pour que la secousse soit minime. La voiture pénètre dans l'hangar et les portes se referment sur nous. Le message que j'ai envoyé à mes hommes est bien arrivé, ils savent que Sébastian est en ville.

J'ouvre ma portière et me précipite vers celle de Claryssa, j'ouvre la portière et je la récupère dans un état second. Elle transpire, saigne de sa blessure et tremble.

- Hey bambolina reste avec moi.

- J'ai froids.

Je retire ma veste et la passe autour de son corps avant que la lumière ne s'éteigne, on est à présent dans le noir et le silence complet, seul la respiration irrégulière et forte de Claryssa retentit.

- Je vais mourir Julian ?

- Pas t'en que je serais avec toi.

- Je... Je...

Des sanglot. Elle pleure et panique encore plus et je me sens impuissant. Mes pensées tournent à plein régime, je réfléchit à quoi faire en cas de crise de panique mais rien ne me vient, pourtant ça mes arrivé des dizaines de fois, mais la quand c'est elle qui en fait une je ne sais pas quoi faire.

D'un coup je me rappel de l'article que j'ai lu y'a quelque mois, ça ne marchera surement pas mais il faut que je la soulage, alors je lui dis:

- J'ai peut être une solution..

- Fait... la.

- Tu es sur il faut que j'ai ton consentement.

- Je te le... donne.. fait ce que... tu veux faire.. s'il te...

Je plaque alors délicatement mes lèvres sur les siennes.

L'article disait que si l'esprit se concentre sur autre chose, la crise pourrait cessé, un baiser détourne l'attention.. du moins la plus part du temps. Je ne peux m'empêcher de rester plus longtemps que ce qu'il ne faudrait et je sais que je n'aurai pas du faire ça, ses lèvres sont si douce, leur parfum sucré me comble et me tourmente, ce que je ressens n'est pas normal et l'envie de me laisser tenté et folle. Je me détache alors à contre coeur de ses lèvres. Je constate que plus un seul bruit ne résonne autour de nous et qu'elle ne tremble plus.

Même les monstres rêvent d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant