33. L'anniversaire

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°°°Point de vue Claryssa°°°

Le lendemain matin je me réveille aux alentour de huit heures, après la nuit mouvementé qu'on a passé mes pensées sont embrouillées et mon corps est fatigué, mais aujourd'hui c'est l'anniversaire de Cass alors pas le droit d'aller mal. Mon mal être est mis de côté et je me dirige vers la salle de bain pour me préparer. Je n'ai pas de souvenir précis de l'intervention de Théo de la veille mais mon corps ressent encore le stress et l'anxiété accumulé. Je me dirige donc vers la douche, montant la température et relaxant mon corps sous l'eau brûlante.

Mes pensées s'échappent et trouvent l'image de Julian, celui qui hier soir a été capable de me calmer lorsque personne d'autre ne le pouvait, et je ne peux m'empêché de me dire qu'on est peut-être plus lié que ce que l'on croit, lui et moi.

Je finis ma douche et je sors de la salle de bain vêtus de ma serviette de bain. Quand j'entre dans la chambre Julian immerge de sa petite nuit de sommeil.

- Alors comme ça on se balade en serviette dans l'appart.

Il me sort son plus beau sourire charmeur et je souris avant de lui répondre.

- Pourquoi ça te dérange ?

- Moi pas du tout, mais ça m'étonne que tu ne sois pas gêné.

- Comme tu le vois non je ne suis pas gêné.

- Temps mieux alors parce que moi ça ne me déplaît pas.

Son sourire est carnassier et je ne peux m'empêché de rigoler, fasse à son sérieux.

- Qu'est ce qui te fait rire ?

- Toi et tes remarque, on dirait presque un psychopathe.

Il se lève et me regarde d'un air sérieux pendant que mon fou rire s'intensifie.

- Donc tu te fou de ma gueule la ?

- Plus ou moins.

Il se rapproche de moi et mon dos se retrouve rapidement contre le mur derrière moi. Il relève délicatement ma tête avec sa main, et son regard plonge dans le mien, m'hypnotisant au passage. Mon sourire disparaît et le sérieux règne dans la pièce.

- J'apprécie pas vraiment que tu te foutes de ma gueule.

Son visage se rapproche du miens et sa respiration vient s'écraser contre ma peau légèrement vêtue. La position dans laquelle nous sommes me déstabilise complètement et je s'en mes joues s'empourprer à une vitesse affolante.

- Mais j'imagine que tu le fais parce que tu me prend pas au sérieux alors laisse moi t'assurer...

Il se rapproche encore et son souffle vient se coller à mon oreille, il dit alors :

- Te voir dans cette tenue me fait de l'effet, mais je préfèrerai te voir sans...

Il s'éloigne ensuite de mon corps et disparait dans le couloir ses affaires à la main, me laissant complètement déstabiliser fasse à ce qu'il vient de m'annoncer. Je reste quelques minutes contre se mûr ne parvenant pas à assimiler ce qu'il venait de se passer, mais lorsque je me souviens ou je me trouve et avec qui, je ferme la porte et me change rapidement, si Cassandra avait vu la scène j'aurai eu honte jusqu'à ma mort et même après.

Je m'assois alors sur le lit essayant de me remettre de ses paroles qui faisaient frissonnées l'entièretés de mon corps. Je me reprends, me lève et jette un rapide cou d'œil à la sublime robe que Julian m'a offerte, avant de sortir de la pièce. Je me dirige vers la chambre de ma meilleur amie et lorsque j'entre à l'intérieur de la pièce je la trouve dans sa magnifique robe verte émeraude.

Même les monstres rêvent d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant