Les Souvenirs Du Passé (La Vengeance De William Sanders) Tome I

Chapitre 15 ✔

Quelques jours plus tard, l'entreprise avait repris son train d'activité.

Elle avait fait des recherches sur Allen Lewis. C'était un agent immobilier âgé de trente-cinq ans. Il gagnait bien sa vie et aimait bien les femmes. Le plus surprenant était qu'il était un ancien ami d'Aaron. Au cours de ses jours, il avait essayé de la contacter et elle avait refusé ses appels et n'avait pas répondu à ses nombreux messages ne voulant pas avoir à faire avec lui.

Verrouillant sa voiture, elle soupire et prend la direction de l'entreprise. Ses jours ont été éprouvants pour elle à cause du stress qu'avait créé Olivia en elle. Elle n'avait pas encore parlé du rendez-vous d'Olivia à ses sœurs. Pleine de réflexion alors qu'elle entrait à l'entreprise des chuchotements se firent derrière son dos, la ramenant sur terre. 

Elle fronce les sourcils en entrant dans l'ascenseur et tapa son étage. Elle sort et découvre un bouquet de fleurs devant la porte et plusieurs autres à l'intérieur de son bureau. Elle y entre mais ne remarque pas la présence de William derrière son dos. Il ferma doucement la porte tandis qu'elle prenait la carte qui était à l'intérieur du bouquet. Elle allait sentir le bouquet de roses rouges quand William le lui prend sèchement des mains et le jette rageusement à la poubelle. 

-Mais.... Qu'est-ce que... Commença-t-elle surprise en se retournant.

Elle arrêta de parler au vue de son regard plein de jalousie mais aussi furieux et recula vers son bureau à chaque mot qu'il disait.

-Seul moi à le droit de te donner des fleurs et personne d'autre. dit-il froidement en la coinçant contre le bureau et en mettant ses mains de chaque côté de ses hanches.

Elle éclata de rire. Il fronça les sourcils.

-Es-tu jaloux ? Je n'y crois pas. dit-elle en se moquant gentiment de lui. Quand elle t'a touché le torse, je ne t'ai rien dit. 

-J'ai tous les droits d'être jaloux contrairement à toi.

-Pardon ? rétorqua-t-elle en le fusillant du regard.

Il leva ses yeux au ciel.

-C'était ma cousine. avoua-t-il.

-Oh.... Fait-elle surprise.

Elle ne savait si elle devait se sentir bête d'avoir été jalouse ou être heureuse de voir qu'il était sincèrement intéressé par elle. Le rire de William lui parvint aux oreilles.

-Tu m'as piégé c'est ça ? Comment j'ai pu tomber dans ton piège ? dit-elle en se renfrognant.

Il venait prendre son visage en coupe la troublant puis déposa sa bouche contre la sienne. Elle le repousse et le contourne pour venir se placer devant lui.

- Es-tu fou ? Et si on nous voyait ! s'exclama-t-elle.

-Tant mieux alors... Comme ça aucun homme ne tentera de s'approcher de toi car tu es à moi. déclara-t-il.

Son cœur battit follement dans sa cage thoracique après cette phrase.

-Je ne suis pas un objet. répliqua-t-elle.

-Je sais. répondit-il en s'approchant d'elle.

Son pouce toucha sa lèvre supérieure.

-Tu es bien plus à mes yeux. Bien plus que tu ne l'imagines. finit-il par dire.

On toqua à la porte et il recula.

-Mme Parker, veuillez à ce que les dossiers me parviennent dans une heure. dit-il d'une voix distante.

Comment pouvait-il passer d'un homme amoureux à un homme aussi froid en une seconde ? Sa froideur était si grande qu'elle sentit le froid l'envahir.

-Oh... Excusez-moi. dit-Samantha embarrassée. Je ne savais pas si vous étiez ici Monsieur Sanders.