Le réveil.

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Ce ne sont pas les gens qui changent, mais les masques qui tombent.
Masashi KISHIMOTO.


Plus qu'une minute.

Trente seconde.

Dix seconde.

Cinq.

Quatre.

Trois.

Deux.

Un.

C'est à cette heure exacte qu'Abigaël a été rescusitée.
Mais il ne se passe rien, au grand soulagement de cette dernière qui lève la tête et observe le ciel à travers la fente faite exprès pour laisser passer la lumière lunaire une fois la lune en place.

Et c'était juste en bas qu'elle était assise.
Ils croyaient qu'elle allait devenir un loup ou quoi?
La lumière la fouette de plein fouet mais la réconforte en même temps, elle qui avait toujours préféré la lune au soleil, la nuit au jour, le sombre au clair. Est ce parce qu'elle l'avait voulut, ou était ce parce que c'est ce qu'elle était ?
Choisit on notre destin ou est il déjà inscrit sur les lignes du destin?

Génial maintenant elle devenait une folle de philosophe.
Elle avait l'impression que la nuit allait être longue et son sommeil bien inconfortable.

Il fait sombre ici. On dirait une grotte. Il fallait qu'elle avance une douce lumière l'y attendait au bout. Elle y parvient enfin. C'était un feu de bois.
Il y'avait déjà quelqu'un qui était assis là.
C'est une femme, elle est belle dans sa longue robe blanche. Ses cheveux sont de la même couleur et quand elle relève la tête vers elle, c'est ses pupilles elles aussi blanche qui l'apaustrophe.

- Approche ma fille, vient t'asseoir.

Elle s'exécute et va s'asseoir devant elle.

- Est tu prête à devenir complète ?

- Quoi ?

- Tu n'es plus une gamine Abigaël, tu vas devoir affronter ton destin maintenant.

- Et si je n'en veux pas de ce destin ?

- On ne peut échapper à ce qui est déjà écrit.

- Et si on peut changer ces écrits?

- C'est un exploit jusqu'ici jamais accompli.

-Je ne veux pas devenir un monstre, je n'ai pas envie de devenir une abomination, je ne veux pas de cette vie.

Le feu crépite doucement projetant les ombres de ses deux spectatrices sur les parois de la grotte. Rependant une légère odeur de bois brûlé dans l'espace cloîtré, ce qui dérangeait Abby. Elle se sentait respiré cet air, ressentait le froid contrastant de l'endroit, et la chair de poule qui l'habitait.
C'était tellement réaliste pour une rêve !

- On ne chosit jamais de naitre mais on choisit toujours ce qu'on fait de notre vie. Accepte toi Abigaël.

- Ne m'appellez pas comme ça, je m'appelle Abby.

- Réveille toi donc Abigaël, ton heure s'en est venu, lui murmure la femme en tendant la paume de sa main vers la feu et en le faisant disparaître.

Abby se réveille en sursaut. Les cheveux collés à ses tempes de transpiration.
Elle jette un regard à la montre accroché à son poignet derrière son dos et arrive à lire l'heure.
Il était deux heure du matin.
Qu'est ce que c'était que ce rêve, cette femme? Ça avait l'air si vrai.

Les anges déchusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant