La partie sombre.

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Enfants, la fiction n'est que la vérité qui cache le mensonge, et la vérité cachée dans un récit est suffisamment simple la magie existe.
Stephen KING







- Remet les à leur places.

- Je ne sais pas comment on fait.

- Alors on n'a pas le choix, on va continuer comme ça.

Son ami de toujours se retourne et lui offre de nouveau son dos nu, où on aperçevait plusieurs cicatrices, certaines ancienne, d'autres même pas encore refermé.

- Monte sur mon dos je vais te porter comme ça.

- Non, je peux marcher toute seule, avec ses ailes je pèse le double de mon poids, je ne peux pas t'embêter.

- Tu as eu une dure soirée hier et ton corps et complètement vidé alors arrête de jouer au fille forte et monte sur mon dos.

- Non.

- Oh que si, sinon je n'accepterais plus tes duels.

- Ton chantage est très mauvais.

- Abby, pour une fois exécute toi sans tourner tout le monde en bourique. Si tu pense vraiment à moi, monte sur mon dos pour qu'ont puissent arriver plus vite.

Il avait raison, mais, une certaine gêne restait encré en elle, et ça la gênait même de se l'avouer.
Elle ne voulait vraiment pas s'avouer qu'elle craignait que son ami ne la trouve trop lourde à cause de ses ailes et qu'il finise par la traiter de grosse.

- Abby dépêche toi !

- Ok, OK, c'est d'accord mais pas de commentaire sur mon poid.

- Tu pèse à peine cinquante kilo de quoi je me plaindrais.

- La boucle ! Et marche cheval.

- Finalement tu serais mieux si tu marchais en fait, ça remettrais ta noisette en place.

-C'est qui que tu traite de cervelle de noisette !

- Toi bien-sûr, tu vois une autre idiote dans les parages ?

Ils se fixent longuement et rigolent tous les deux de leurs plaisanteries et finissent pas reprendre la route.
Mais leur route diminue bien lentement à cause des blessures du jeune alpha, il boitait légèrement et la brûlure sur son flanc ne s'était toujours pas estompé.
Ce qui attristait son amie qui reposait la tête sur son épaule en essayant de caché son malaise.

- Arrête de culpabiliser Abby.

- C'est plus fort que moi, je t'ai blessé et j'ai sûrement blessé d'autres personnes.

- C'est comme ça la première fois qu'on se transforme tu le sais bien, tu as bien vu ce que je t'ai fais moi.

Il avait laissé échapper un léger ton d'amertume qui n'échappe pas à l'ange.

- Raph oublie ça, c'est de l'histoire ancienne je t'ai dis.

- Toi tu m'as peut être pardonnée mais moi je ne me suis pas encore pardonné.

- Alors pardonne toi.

- Si seulement c'était aussi facile, soupire t'il, à chaque fois que je pose mon regard sur toi, je ne vois que cette cicatrice.

- Laisse le temps faire effet.

Ils continuent leur marche semi lente durant quelques heures ne s'arrêtant que quelques minutes pour récupérer un peu, finalement, alors que le soleil était au zenith marquant la moitier de la journée, ils finissent enfin par atteindre l'orée de leur village.
Leur arrivée attire l'attention de plusieurs villageois qui s'impatientent de les rejoindre pour s'enquérir de leur nouvelle.
Raphaël de mauvaise humeur et d'habitude toujours associale les repoussent en grognant.

Les anges déchusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant