Bienvenue.

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Si quelqu'un te dit : la vie est courte il faut en profiter.
Répond lui:  l'enfer est éternel il faut l'éviter.

- Il s'appelle Caïn ?

- Oui c'est ça, c'est mon nom, lui répond le principal concerné pourtant bien conscient que l'on ne l'entendait pas.

- Oui, répond Abigaël à sa place.

Ses parents se fixent un moment et sa mère finit par détendre l'atmosphère qui avait commencé à devenir électrique:

- C'est un beau nom, dommage qu'on ne puisse pas le voir pour faire plus ample connaissance.
Moi c'est Rosa et le père d'Abby s'appelle Michaël, même si on ne t'entend pas tu peux nous appeler ainsi.

- On ne me chasse pas ?


- Comment allons nous faire pour lui ? Finit par lâcher Abigaël cette question lui taraudant trop l'esprit.

Son père la prend dans ses  bras pour la rassurer.

- Nous allons appeler Saphir et nous ferons le strict nécessaire pour qu'il se sente à l'aise, jusqu'à ce qu'il retrouve sa mémoire.

Caïn détache alors ses bras qu'il avait croisé visiblement surpris par la réaction des deux parents. Il se rapproche d'eux et les fixe avec de grand yeux.

- Vraiment ?

Alors, sans même l'avoir voulu, la jeune femme se surprend à lui sourire.
A peine visible mais présent quand même. Il était surpris qu'on veuille l'aider sans même savoir que c'était habituelle pour eux d'accueillir les être surnaturelles qui leur demandaient de l'aide.

- Dans un monde qui n'est même pas le notre, que deviendrions nous, si nous ne nous entraidions pas ?

Ces paroles, elle les avait juste répéter, pour les avoir de nombreuses fois entendu autour d'elle, que ce soit ses parents, ses professeur, ou tous ses autres proches, c'était la base même de leur petite communauté. Entre êtres surnaturels, il fallait s'entraider.

Caïn la fixe avec de gros yeux rond, visiblement étonné par son intervention.

- C'est exactement ça ma chérie, lui sourit son père, on est fière de toi.

- Quand à toi Caïn, sache que tu as toujours été le bienvenu, c'est juste que tu as eu la malchance d'arriver au moment où tout le monde était sur les nerfs, à cause des dix huit ans d'Abby. Rajoute sa mère.

Le principal concerné semblait mal à l'aise et ne cessait de les fixer.
Mais il finit par demander :

- Vous n'avez pas peur de moi ? De ce que je pourrais vous faire ?

- Il demande si vous n'avez pas peur de lui ?

- Pourquoi on le serait, tu n'as rien fait jusqu'à la qui justifierait qu'on est peur de toi. Et puis, tu n'es pas le premier être surnaturel déboussolé qui vient susciter notre aide.

- Donc je peux rester autant de temps que je veux ?

Avant de répéter la question à ses parents, Abigaël lui sourit sincèrement, cette fois volontairement. À le voir comme ça, elle se rappelle enfin qu'au final, aussi exécrable à t'il été durant cette journée, il n'en restait pas moins un simple être surnaturel perdu qui n'avait absolument aucun souvenir.

Les anges déchusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant