Rencontre

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Dans la vie, on a toujours le choix :  aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soit même ou faire semblant.

Nelson MANDELA.

La colère est une choses destructrice, elle peut tout ravager sur son chemin.
La tristesse aussi. Une âme en peine et une âme perdue, c'est une âme qui n'est plus.
La haine sans doute alors, par haine on peut tout gâcher.
Le bonheur d'un instant, le sourire, d'une personne, la haine peut marcher dessus et tout détruire.
L'on dit que c'est parce que ce sont des émotions négatives.
Que c'est pour cela qu'elle sont néfastes.
Mais alors ? L'amour est il lui aussi négatif ?
La joie aussi ?
L'espoir aussi ?

Par amour certains peuvent tuer.
A la recherche de joie et par peur que cette dernière ne disparaisse emportant avec elle le bonheur, d'autres font pire.
Et dans l'espoir d'un lendemain meilleur, certains y laissent même leur humanité.

En réalité, ni la haine, ni l'amour, ni la colère ne sont responsable de quoi que ce soit.
Ce sont juste les excuses des hommes. Pour justifier leur crimes, ils mettent ces derniers sous le nom de la colère, ou de la peine.
Mais au final, c'est l'être humain lui même qui est néfaste.
Il pille, il vole, il tue, il trompe, il manipule, il passe sa vie à faire souffrir les autres et n'a même pas le courage d'affronter ses actes.

Vas y, achève le. Tue le !

Oui, elle devait évacuer son stresse.
Elle devait apaiser cette voie. Peut être que si elle l'écoute, qu'elle fait ce qu'elle lui ordonne, elle finira par se taire et arrêter de la torturait elle.

Profite de sa faiblesse et venge toi de lui.

Pourquoi cette voie ne connaît que ce mot ? Vengeance. Pourquoi ?

Ne réfléchis pas et frappe.

Alors elle obéit. Abigaël abat son poing serrer contre le visage devant elle. Elle devait le faire.
Au début c'était juste pour lui faire peur qu'elle s'était ruer sur lui.
Mais après ses poing se sont mis à se mouvoir d'eux même.

Sa main devient chaude. Il saigne mais n'émet aucun mouvement pour se protéger le visage ou encore pour riposter.

Il la laisse faire. De toute façon, il était bien conscient qu'il n'aurait pas du la frapper.
Mais il devait lui imposer des limites dès le début. Il n'était ni sexiste ni macho. Elle lui a manquer de respect en se permettant de le frapper et il s'est venger. La loi du talion était nette pour lui.
Un œil pour un oeil, une dent pour une dent..., un coup de poing pour un coup de poing.

Quand elle s'est jeter sur lui, il à comprit avoir dépassé les limites.
Il s'était permis de la charier en plus de la frapper alors qu'il était bien conscient que la jeune femme n'était pas en état pour plaisanter.
Alors il la laisse faire. Qu'elle le frappe si elle veut, la douleur physique ne l'effrayait nullement.
Tant que ça l'apaisait elle.

Sa pommete gauche s'ouvre. Son arcade sourcilière aussi. Il saigne. Son cerveau stimulait son corps pour lui faire comprendre qu'il souffrait, mais ça il s'en fichait.
Les vraies douleurs ne sont jamais physique.
Qui lui avait appris ça déjà ? Il ne s'en souvenait pas. C'était une ombre floue. Grande. Imposante. Étrange.

Elle continue de frapper. Sa respiration saccadé. Les perles de sueurs sur son front collant ses cheveux sur sa peau. Ce vide dans son regard sang. Ses lèvres pincés par la colère. Il devrait la stoper avant qu'elle ne perde le contrôle.
Mais non. Il ne le fait pas. Il l'a laisse faire.

Frappe.

Alors elle s'exécute.

Plus fort.

Les anges déchusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant