Chapitre 9

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Le lendemain je fais la grâce matinée. Il est 13h passé quand je sors de ma chambre, toujours en pyjama, soit un t-shirt war is over et un short.

- Enfin la marmotte se lève ! s'exclame Boris quand j'arrive dans le jardin.

- Hm.. je grogne, encore endormie.

Je m'installe sur une chaise, le plus loin possible du soleil.

- Tu veux un café ? me demande Nicola.

- Oui, je veux bien, s'il te plaît.

Sans attendre Nicola se lève pour me préparer un café.

- Nuit compliquée ? me demande Oli.

- M'en parle pas, j'ai mis au moins 4h à m'endormir.. je réponds, épuisée.

- On se demande bien pourquoi ! me taquine Boris.

- Oulah, je suis pas prête à entendre ta voix, j'ai pas encore eu mon café ! je lui envoie pour éviter de penser à notre baiser d'hier. Mais c'est raté..

- Je vous ai vu hier, c'était torride !

La remarque d'Oli me coupe dans mes pensées. Il nous a vu ?

- Tu.. nous as vu ? je demande inquiète.

- Oui, oui.. il répond avec un sourire narquois.

- Si tu pouvais éviter d'en parler à mon frère, je tiens à ma vie..

- Pas un mot à ton frère, promis !

- Qu'est-ce qu'on doit pas dire à Ludwig ? demande Nicola en déposant une tasse encore fumante devant moi.

J'enfouis ma tête dans mes mains. C'est pas possible !

- Que Jane et Boris se sont embrassés hier, enfin s'ils n'ont fait que ça ! Je n'ai pas vu la suite. répond Oli.

- On s'est contenté d'un baiser pour cette fois !

- Pour toujours ! je m'exclame.

- He bien, pour un repas entre amis il s'en est passé des choses ! rigole Nicola.

- L'alcool fait des ravages ! je tente de me défendre

- Mon charme aussi ! ajoute Boris.

- Ton charme ? Tu l'as caché où ? je lui lance.

- Haha, c'est très drôle ! il me répond avant de reprendre avec un air plus sérieux. Je ne pensais pas que ce baiser t'avait autant gênée, moi ça m'a bien plu..

Il semble sincère, j'en reste sans voix quelques instants.

- Je dois avouer que sur le moment j'en avais envie, mais ne prend pas ça pour une invitation quelconque. je réponds.

Boris acquiesce et nous changeons de sujet. Ludwig ne tarde pas à nous rejoindre, il s'installe à côté de moi.

- Ça va Jane, t'as l'air crevée.

- Parce que je le suis..

- Tu as mal dormi ? il me demande inquiet.

- On peut dire ça oui..

Oli étouffe un rire, je lui lance un regard noir. Ce n'est pas possible, il va me griller avec ses conneries ! Soudain Boris se lève et passe derrière moi, il pose ses mains sur mes épaules et les masse.

- Aller Jane, ça va aller.. il s'exclame.

- Je suis content que vous ayez fini par vous entendre tous les deux ! se réjouit mon frère.

Un été français.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant