Chapitre 1.

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                                       🌹.

Elijah.

Les nuages sont d'un gris extrêmement foncé à travers les barreaux, les oiseaux crient comme si c'était leur dernière fois, et le monde autour de moi semble être vide.

Je suis vide.

Le temps semble être au ralentis, comme si un danger se préparait. Je suis dans une maison que je pourrais reconnaitre parmi des centaines, la maison de mon enfance.

Il y a personne ici, à part moi.
Soudain, une chose effleure mon cou, je me retourne et tombe nez-à-nez avec ma mère, dans une longue robe noir.

_ Mon fils, personne ne t'aimera, tu as été conçu par un démon, tu es un démon.

Elle disparait pendant quelque seconde avant de reparaître dans la pièce d'a côté, qui est vide et lugubre.

_ Tu ne sera jamais aimé, elle me dit une dernière fois avant de se déplacer vers moi à une vitesse folle.

Je me réveil en sursaut et en sueur. Encore ce maudit cauchemar.

Dormir c'est ce que je déteste le plus. Si seulement il était possible de supprimer cette chose qui en plus ne sert strictement à rien.
Je me lève dans le fauteuil où j'ai visiblement pris sommeil ce matin. Je suis toujours dans mon bureau, mon verre de whisky de la veille posé sur celui-ci.

_ Tu ne dors pas assez, dit Bruno mon bras droit, qui me sert également d'avocat quelque fois.

Je ne l'avais pas remarquer debout à côté de ma bibliothèque.

_ Je n'ai pas besoin que tu me dise ce que j'ai à faire, dis-je avant de me lever et de m'asseoir derrière mon bureau.

J'ai des cartes à examiner et des ordres à donner. En aucun cas je n'ai le temps de dormir, surtout si c'est pour faire ce stupide cauchemar.

_ Tu devrais également te détendre, lance t-il alors que je ne lui ai rien demandé.

Il y a une seconde chose que je déteste, ce sont les gens qui parlent pour rien, surtout lorsqu'on ne leur a rien demandé.

_ Et toi sortir de mon bureau, lui ordonnais-je le regard fixé sur mon ordinateur.

_ On va au club ce soir ? Il me demande tandis qu'il se déplace vers la porte de mon bureau.

_ On va au club ce soir, j'affirme sans lui donner la moindre attention.

Il quitte ensuite mon bureau, me laissant enfin travailler sur des choses importantes. J'ai une livraison d'arme qui est censé se produire dans une semaine, je dois donc tout mettre en oeuvre pour que ça passe bien, et avec les flics qui me colle au cul, autant dire que ce n'est pas une chose facile.
Placer mes gars dans des lieux stratégiques, surveiller la police, éteindre les cameras. En soit, c'est une travaille assez simple, le plus gros c'est le vol.

Mon plus gros exploit s'est réaliser au Palace de Karistine, où j'ai pu repartir avec des millard de dollars en bijoux. Il a cependant fallu des mois d'entrainement et de repérage afin de mettre en place une stratégie assez solide pour ne pas se faire prendre.
Ce qui est bien c'est que les poulets locaux savent que c'est moi, mais sans preuve, il ne peuvent rien faire, et c'est ça qui est jouissant.

Il y a cependant une chose que je fais et que personne ne s'en douterais, je suis maniaque. J'aime que mes affaires soient propres et bien ranger, je fais également des listes de tout ce dont je dois faire, et je vais a la salle de sport au moins quatre fois par semaine, ce qui en soit n'est rien.

Mon téléphone émet une vibration, signe que je viens de recevoir un message.

"Rendez-vous au même endroit dans vingt minute".

Je n'ai pas besoin de lire le nom du destinataire pour savoir qu'il s'agit de mon aimable père.

Je range mes documents dans le tiroir de mon bureau avant de me mettre en route en direction de cette endroit si secret, où mon père et moi échangeons régulièrement.

***

J'arrive rapidement à la piscine « municipale ». Je retire mes chaussures, me change, et met cet horrible bonnet bleu sur ma tête. J'ai vraiment l'air ridicule.

Je rejoins mon père dans le bain chauffé, où il se fait masser par une femme aux très belles courbe -une portugaise -et qui d'ailleurs, gémit comme un ours, mais la n'est pas le sujet.

_ Te voilà enfin mon fils, souri mon père en se redressant légèrement, ses lunettes de piscine attacher autour de son poignet.

_ Je ne suis pas si en retard que ça, lui dis-je en pénétrant dans cette eau chaude.

Je me place ensuite à coté de lui, et indique à la femme que je veux le même massage que mon père. J'en ai bien besoin.

_ Tu as effectuer les commandes ? J'ai promis à notre petite masseuse que je l'emmènerais dans ton club ce soir.

_ Les sex-toy's que j'ai commandé devraient te plaire, j'ai d'ailleurs prévu de les essayer ce soir même, lui dis-je un sourire aux lèvres.

C'est aussi pour cela que je n'aime pas l'amour. Les gens ne font que s'aimer et se pénétrer, bien que ça soit excitant, sans cordes ou encore menottes, sa reste fade.
Ce soir, je voudrais trouver une magnifique blonde aux yeux bleus azure, en espérant quelle se laissera tester comme un rat de laboratoire par mes nouveaux jouets.

_ Wir werden uns amüsieren, s'enthousiaste mon père, un sourire pervers collé aux lèvres.

Il a raison, on va s'amuser heute Abend.

Herrschaft, le dominant et la soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant