Chapitre 14.

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🌹.

Meredith.

Mais qu'est-ce qui m'a pris d'accepter de suivre cet homme chez lui ? Si je racontais ça à ma mère, elle trouverais un moyen de m'arracher les cheveux par Bluetooth.

Arrivé chez lui, je suis rester bloquer à l'entrée. À ma gauche il y a un très grand salon avec une immense télé accroché au mur, à ma droite se situe une cuisine façon américaine et devant moi il y a un grand escalier qui mène logiquement à l'étage.

_ Ta chambre est en haut à droite, me dit Elijah avant de disparaitre vers une pièce situer à coté des escaliers.

La maison est assez assombris avec ce carrelage gris foncé et cette cuisine noire, sans parler des escaliers et des portes.

À l'étage, je rejoins ma chambre. Elle est également grande, mais beaucoup plus lumineuse que le reste de la maison. Je me sens un peu plus à l'aise.

Par contre ce qui me dérange légèrement est le fait que cette maison se situe à coté de rien du tout.

Il n'y a pas de maison aux alentours, mis à part celle des animaux, soit la foret.
J'ai l'impression de vivre dans la maison de la famille Cullen dans Twilinght, c'est assez impressionnant mais surtout terrifiant.

Cet homme dégage un air terrifiant quelque fois, et l'idée d'être ici avec lui n'annonce rien de bon.

Heureusement que ce n'est que pour quatre mois. Mais ces mois me paraissent être si loin.

Je range mes affaires dans l'armoire avant de descendre et de réchauffer la soupe que je lui ai préparer dans son micro-onde.

Une fois quelle est assez chaude, je me dirige vers la porte qu'il a prit un peu plus tôt.

Je toque deux fois, et lorsqu'il m'autorise à y entrer, je tourne la poignet de porte et tombe sur un grand bureau qui pourrait également faire office de bibliothèque.

Je pose ensuite mon regard sur Elijah qui écrit quelque chose sur une feuille. Je remarque qu'il est gaucher.

_ Je t'ai apporté de la soupe, je lui dis en me rapprochant de lui, jusqu'à déposer le bol de soupe sur son bureau.

_ Je ne veux pas de soupe, il me dis sans même m'adresser de regard.

Je quitte donc son bureau, me dirigeant vers la salle à manger avant de prendre une chaise et de retourner dans son bureau, sans frapper à nouveau.

En me voyant, il me fixe d'un regard interrogateur tout en se caressant la lèvre inférieur avec son pouce.

Je place ensuite la chaise à coté de lui, prend le bol de soupe, souffle sur la cuillère avant de la rapprocher de sa bouche. Un léger sourire qu'il tente de dissimuler apparaît sur ses lèvres.

Alors que je pensais qu'il allait crier après moi, il ouvre la bouche, me permettant d'insérer la cuillère dans celle-ci. Je répète l'opération une quinzaine de fois, jusqu'à ce que le bol soit vide. Je suis heureuse qu'il ait fini la soupe que je lui ai préparée.

_ C'était comment ? Je le questionne le sourire aux lèvres.

_ Pas mauvais, il me dit en se détournant de moi afin de continuer d'écrire.

Une mèche de cheveux vient se placer devant ses yeux, il tente de la remettre en place mais celle-ci retrouve rapidement sont chemin.

_ Voudriez-vous que je vous coupe vos cheveux ? Je lui demande.

_ Savez-vous couper des cheveux ? Il me demande en encrant son regard dans le mien.

Son regard est empreint de sensualité, ou alors c'est juste moi qui fantasme. Enfin, « fantasme » est un grand mot...

_ Non, mais je l'ai déjà fait pour l'un de mes caniche lorsque j'étais plus jeune.

_ Je n'ai aucune envie de ressembler à votre caniche Meredith, il me dit d'un ton légèrement plus sérieux, avec une touche d'humour.

_ C'est tant pis pour vous, dis-je en prenant le bol vide avant de quitter son bureau en direction de la cuisine.

Je lave rapidement le bol avant de monter dans ma chambre, le temps d'appeler les filles et de leur raconter ce qui se passe dans ma vie actuellement.

***

_ Attend, tu parle du type qui n'arrêtait pas de te regarder au bars l'autre soir ? Me demande Émeline.

Je pensais être la seule à l'avoir remarqué.

_ Lui en chair et en os, confirmais-je.

_ Fais attention, j'ai entendu des choses pas très net à son sujet, il parait que la police essaie de le coffrer depuis un moment... Me dit toujours Émeline.

_ Qu'est-ce que la police pourrait bien avoir contre lui ? Ils veulent l'arrêter pour excès de beauté ? Glousse Emma.

Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est vrai qu'il est charmant. Mais si toute fois la police en à après lui, cela n'annonce rien de bon, et je doute que ce soit effectivement pour excès de beauté.

Trois coups se fonds entendre contre la porte de la chambre, je cache automatiquement mon téléphone sous mon oreiller tandis que le corps d'Elijah apparait.

_ Je sors, il me dit les mains dans les poches.

Il est habillé d'un jeans noir ample, accompagné d'un t-shirt col V également noir, et d'une paire de basket dont vous aurez devinez la couleur.

Accompagné bien évidemment de sa montre couleur or ainsi que d'une fine chaîne que je devine être en or. C'est la première fois que je le vois habillé aussi « simplement », ça change de ses chemises.

_ Attend une seconde que je prenne ta tension, dis-je en bondissant du lit en direction de mon armoire où j'ai ranger le tensiomètre.

Je place l'appareil autour de son bras avant quelle ne se gonfle. Elijah se laisse faire sans râler, ce qui m'étonne légèrement. Il parait préoccuper.

_ Il y a quelque chose qui te tracasse ? Je lui demande en regardant les chiffres de l'appareil augmenter.

Il ne me répond pas tout de suite, perdu dans ses pensées.

_ Rien de grave, il me répond ensuite.

Les chiffres qu'annoncent le tensiomètre sont plutôt encourageant, rien de grave à l'horizon.

_ C'est bon, je lui dis afin qu'il puisse retirer son bras, tu vas rentrer vers quelle heure ? Je lui demande en rangeant l'appareil.

_ J'en ai aucune idée, il me confie avant de quitter la chambre.

Je saute ensuite sur mon lit afin de récupérer mon téléphone, et à ma plus grande surprise les filles sont toujours là.

_ « Attend une seconde je vais prendre ta tension », essaie de me copier Emma d'une voix plus sensuelle.

_ Je ne parle pas du tout comme ça ! Je rigole.

En vérité, je ne sais pas où est parti Elijah, mais je dois bien avouer que j'ai un mauvais pressentiment.

Herrschaft, le dominant et la soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant