Chapitre 24.

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                                    🌹.

Meredith.

Je l'obscène m'avait-il dit, pourtant voilà deux semaines que je n'ai aucune nouvelle de lui. Il est parti un bon matin, et n'est pas rentré le soir. Il n'est pas rentré tout court.

« J'ai envie de toi, tu m'obscene ». Je n'aurais jamais cru qu'un homme pourrait me faire perdre confiance en moi.

Il m'a jeter comme un mouchoir usagé et est parti je ne sais où. Je je sais pas s'il va bien, où il est, ni rien.

Les premiers jours j'étais attristé, mais maintenant, je suis énervée. Je suis persuadé qu'il trouvera le culot enfouis en lui pour revenir comme si de rien était, telle une jolie petite fleur.

En attendant, je suis rester chez lui. Oui, je profite pour faire des économies chez moi, est-ce un crime ? Autant être héberger gratuitement, dans une belle demeure en plus.

Je passe mes journées devant la télévision, et depuis peu je me suis mise au jardinage. Je dois avouer que je me sens comme une femme en retraite. Je commence sérieusement à m'ennuyer.

La sonnette de la maison vient de retentir, qui est-ce que ça pourrais bien être ? Pas cet imbecile d'Elijah en tout cas.

Je me lève du canapé avec paresse avant d'aller ouvrir cette grande porte, et de tomber nez à nez avec Bruno, un regard inquiet.

_ C'est Elijah, il me dit sans bonjour ni rien.

Mon coeur accélère tout à coup. Qu'est-ce qui à bien pu lui arriver encore ?

Il se retourne pour regarder un silhouette derrière lui, et j'en fais de même. Limon avance d'un pas difficile vers nous, en se tenant le ventre. Son visage est taché de sang ainsi que ses vêtements. Bordel, mais qu'est-ce que c'est que tout ça ? Cette fois-ci il à intérêt d'avoir une bonne explication à me donner. Je suis tellement énerver que je serais tenter de leur claquer la porte au nez, mais ce n'est pas chez moi. Ils ont de la chance.

Bruno se dirige vers le con afin de le soutenir pour éviter qu'il ne tombe. J'aurais bien aimer moi, qu'il se casse littéralement la gueule au sol.

Les bras croisés, je les regarde d'un regard que j'espère être noir, entrer dans la maison. J'entend Bruno chuchoter quelque mots à Elijah.

_ Sie wird dir das Leben schwer machen, ich habe dir gesagt, dass eine Frau in deinem Leben zu kompliziert wäre, sie macht mir Angst, il lui chuchote à l'oreille, mais je ne comprend rien.

Ils parlent Allemand, si je crois en mes connaissances. Malheureusement la seule chose que j'ai compris est le mot « peur ».

Bruno pose Elijah sur le canapé, avant de se sauver en vitesse, sans m'adresser un seul regard. À croire qu'il a peur de moi maintenant.

Je reste toujours les bras croisés à regarder Elijah. Celui-ci a le regarder plongé dans le vide.

_ J'attend une explication, dis-je d'une voix froide, où étais-tu ?

Il relève sa tête lentement vers moi, avant d'essayer de prononcer un mot, mais il ferme les yeux prit par une douleur que je suppose être à l'abdomen. Je pourrais le soigner tout de suite, mais je veux tout d'abord une explication. Et puis le voir se vider de son sang est pour l'instant assez satisfaisant, même si j'aurais aimée être l'auteur de cette blessure.

_ J'étais au Mexique, pour affaire, il me dit d'une voix rauque.

Au Mexique pour affaire ? Et il revient en sang ?

_ Tu es un voyou alors ? Je lui dit en haussant le ton.

Il plisse ses sourcils à cause de la douleur.

_ Pourrais-tu me soigner d'abord ? Je t'expliquerais tout après, si tu le souhaite.

_ Tu es parti durant deux semaines ! Je cris après lui, les poings serrés, me retenant de le frapper.

Un sourire niais naît sur son visage.

_ Je croyais que tu étais juste mon infirmière ? Il me dit avec son sourire.

J'ai décider que je ferais abstraction de ses dernières paroles, pourquoi s'énerver plus que je le suis déjà ?

Je me retiens pour ne pas lui affliger plus de douleur, mais qu'est-ce que j'aurais aimé le frapper, ou juste l'étrangler.

Cependant, je suis légèrement prise de pitié en le voyant ainsi. Je m'approche de lui et ouvre sa chemise tachée de sang. Il à un blessure qui semble être légèrement profonde. Je vais devoir coudre.

_ On va dans ta salle de bain, je lui dis en mettant l'un de ses bras sur mes épaules afin de l'aider à marcher.

Je le fais ensuite s'appuyer contre le rebord du lavabo, tandis que je cours en direction de ma chambre afin de prendre le nécessaire pour le soigner.

Tout se fait dans le silence. Il ne parle pas, je ne parle pas, mais je sens son regard appuyer sur moi. Je dois avouer qu'il m'intimide toujours autant, malgré ce trou en lui.

Un fois la plaie soignée, je le laisser nettoyer le reste de son corps, pendant que je l'attend dans le salon, toujours devant la télé. J'ai mis un film de Noël alors que nous sommes loin d'y être. Je dois avouer que c'est légèrement réconfortant, même s'ils se marient une semaine après leur rencontre.

Elijah arrive habillé d'un t-shirt simple gris et d'un jogging de la même couleur. Il s'assieds à coté de moi, son regard dans le mien, ses lèvres pincées. Je me retourne légèrement vers lui afin de lui faire comprendre que je suis prête pour une quelconque discutions.

_ Alors ? Tu es un voyou ? J'entame directement.

Il fronce les sourcils tellement fort que j'ai eu peur qu'il les perdent.
Je ne suis pas certaine de pouvoir les recoudre ceux-là.

_ Un voyou ? Les voyous taguent des murs, et moi vois-tu, je ne tague pas de putains de murs Meredith, je baise, dans tous les sens du terme ! Il me dit d'un visage froissé par la colère.

Je l'ai vexé ?

Je prend quelque seconde afin de digérer ce qu'il vient de me dire, et je ne comprend rien du tout. Enfin, le fait qu'il baise, ça je comprend, mais le "dans tous les sens du terme" non.

_ Qu'est-ce que tu veux dire par "dans tous les sens du terme" ? Je lui demande, pas certaine d'avoir compris la signification, et encore moins de vouloir la comprendre. 

_ Je suis un trafiquant, un mafieux, tout ce que tu veux, mais pas un putain de voyou ! Il à le culot d'être toujours énerver.

Attendez une seconde, faisons une petite pause voulez-vous.
Est-ce moi qui ai rêver, où il a dit qu'il est un trafiquant ? Comme un trafiquant de drogue ou encore d'arme ? Ou de corps humains !
Je prend une très grande inspiration. Qu'est-ce que je suis censé faire face à une telle annonce ?

Choix numéro 1 :

_ Oh, mais c'est super, comment tu décapite les personnes ?

Choix numéro 2 :

_ Du coup tu dois avoir un très bon salaire !

Choix numéro 3 :

_ C'est une blague j'espère ? 

Entre nous, j'opte pour le choix numéro trois, bien que j'aurais aimée que ce soit effectivement une blague.

Je viens d'apprendre que je vis avec quelqu'un qui est hors la loi, et c'est lui qui est énerver ? C'est une blague dites moi, où est le cameraman ? Le producteur ? Les acteurs ?

Herrschaft, le dominant et la soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant