Herrschaft, le dominant et la soumise.

Chapitre 11.

                                   🌹.

Elijah.

Meredith s'avance vers moi, elle ne me regarde pas encore, elle ne sait pas que c'est moi. Je n'ai qu'une seule hâte, c'est qu'elle relève son beau visage et que son regard pénètre dans le miens. J'ai envie de découvrir sa réaction.

Jordan, l'un de mes hommes de main, mais également employé à présent, quitte le bureau en claquant la porte et c'est à ce moment que cette femme relève la tête. Je vois dans son regard qu'elle est perdu et sans doute pense t'elle halluciné.

Je suis pris d'un tournis lorsque mes yeux entrent en contacte avec les siens.
Je prend appuie sur mon bureau.

  Tu ne sers à rien.

                           Personne ne t'aimera.

         Rend service au monde et meurt.

                                          Je ne veux pas de toi.

Regarde toi.

         Qui voudras d'une personne comme toi ?

                                  Tu es la création du...

J'arrive difficilement à respirer, c'est comme si quelque chose était resté coince au niveau de ma gorge.

À ce moment, je ne sais pas ce qui se passe, mais une chose est sûre, c'est que je viens de tomber au sol.

Meredith.

Que vient-il de se passer ? Limon -il faut vraiment que je découvre son nom -vient juste de s'évanouir devant moi, et comment vous dire que je suis surprise ?

Je suis surprise !

Je ne m'attendais pas à cela. Je m'approche rapidement de lui et le place en position latérale de sécurité, l'objectif est qu'il évite de s'étouffer en avalant sa langue ou encore les liquides présents dans sa bouche.

Je cris ensuite « À l'aide » afin que quelqu'un nous vienne en aide, et c'est l'homme de tout à l'heure qui débarque en vitesse. Cependant, il reste debout, immobile, à fixer son patron du regard.

_ Appelle une ambulance ! Lui criais-je, mais il secoue la tête.

_ On ne peut pas appeler d'ambulance, il me répond complètement paniqué en sortant son téléphone portable de sa poche arrière.

Il compose un numéro, et indique à son interlocuteur de venir le plus vite que possible.

Une fois l'appel terminer, il replace son téléphone dans sa poche, avant de prendre une très grande inspiration.

_ Son médecin arrive, il m'indique en se passant une main sur le visage.

Sans vouloir me baser sur les apparences physique, c'est étrange de voir une personne telle que lui (musclé et tatouer, à la limite d'un homme recherché par la police), perdre contrôle de cette façon. 

Au bout de 10 minutes, un homme à la barbe et aux cheveux blancs débarque, bizarrement, cet homme me rappelle quelqu'un, et quand il me remarque, juste à ses expressions faciales, mes soupçons sont confirmer. Et zut.

Il prend immédiatement en charge Limon, et cinq minutes plus tard il nous annonce que ce n'est que son évanouissement « habituelle ».

Je n'ai pas tout de suite compris ce que cela signifiait, mis à part que cette homme devait avoir quelque crise.
Mais pourquoi ?

Il se dirige ensuite vers moi, d'un air désolé.

_ Meredith, il me dit.

Mon prénom prononcer dans sa bouche me renvoie à quatre ans en arrière.

_ Monsieur James, dis-je en avalant la boule qui se formait dans ma gorge.

_ Je vais avoir besoin de toi, et tu me dois bien ça, affirme t'il toujours d'un regard désolé.

Je ravale la deuxième boule qui s'est formé dans ma gorge. Les souvenirs refonds surface. Des souvenirs que j'ai tant voulu enterrer.

Mais je sais qu'il a raison, je lui dois bien plus d'une. Nous avons tous déjà fais des erreurs, mais parfois certaines erreurs nous ronge de l'intérieur, et le mieux à faire est de s'y habituer, de vivre avec, parce que nous n'avons pas le choix.

_ J'ai besoin de l'infirmière Hockteiger, il me dit d'une voix brisée.

L'infirmière Hockteiger. Meredith Hockteiger, c'est moi.