Chapitre 34.

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🌹.

Elijah.

Deux jours sont passés depuis cette fameuse soirée avec Meredith, et deux jours qu'elle me dit qu'elle veut sortir acheter des « choses ».

J'ai cependant compris qu'elle voulait acheter des choses qui pourront me faire perdre le jeu.
Alors, je l'en empêche.

Ce n'est pas parce que j'ai peur de perdre le jeu, je sais que ça n'arrivera pas, je suis qu'à trente pour-cent niveau sexe avec elle.
J'ai plutôt peur qu'il lui arrive quoi que ce soit. Beaucoup d'ennemis m'attendent au tournant dehors, et Meredith n'est qu'un poisson qui pourrait être prise dans leur filet.

Elle refuse de sortir avec l'un de mes hommes, dans ce cas, elle ne sortira pas du tout.
Je dois cependant avouer que c'est un comportement qui m'étais encore inconnu que j'ai avec elle.

Cette envie de l'a protéger sans cesse, que rien ne lui arrive, c'est bien plus fort qu'un simple verre de whisky, mais je ne sais pas ce que c'est exactement.

Je reçois un message de mon père, me demandant de le rejoindre à la piscine municipale. Bien que contrairement à certaine personne j'ai choisi mon père actuel, je ne comprendrais jamais l'amour qu'il a pour la piscine municipale.

J'envoie un message à dix-sept de mes hommes afin de leurs demander de rester avec Meredith, le temps que je sois à l'extérieur de la maison.

Dix-sept ? Ce n'est pas assez. J'en rajoute cinq.

***

À peine entré dans l'eau, mon père me bombarde de question concernant cette « infirmière » qui est chez moi.
Je dois avouer que niveau soin, Meredith est là meilleur des soignantes, pour moi.

_ Elle est plutôt doué, je lui dis tout simplement, mais parlons plutôt de toi, comment tu te sens ? Je lui demande en plantant mon regard dans le sien.

_ Tu sais, je me fais vieux maintenant. Un jour viendra ou tu devras abandonner tout cela afin de te marier et de fonder une famille, n'oublie pas que c'est pour ça que nous sommes sur terre.

Ça pue la séquence discours.

_ Tu n'as pas besoin de me dire tout ça, je le sais déjà, je lui répond en soupirant.

Un silence s'installe. Je sais à quoi il pense, et j'espère qu'il ne le dira pas à haute voix.

_ Le jour où tu as tué ton père, j'ai décidé d'être le tiens. Tu étais un très mauvais garçon à l'époque, violent et qui ne se laissait pas faire. Tu as toujours été comme ça, mais dernièrement j'ai remarqué un changement chez toi.

De quoi veut-il parler ? Je retire ce que j'ai dis, je ne sais pas de quoi il parle, et bizarrement, je ne suis pas sûr d'avoir envie de le savoir.

_ Je ne suis pas sûr de te suivre là, où veux tu en venir ? Je le questionne en plissant mes sourcils.

_ Depuis que cette fameuse Meredith est entrée dans ta vie, tu as changé mon fils. Si tu sens qu'il est temps pour toi de tout arrêter, fais le, n'attend pas, ne l'a met pas en danger comme moi j'ai mis la femme que j'aimais en danger.

Je suis conscient que la présence de Meredith me change. Elle a boulversé mes habitudes depuis les jours où elle m'a dit « je serais votre infirmière », mais au point d'arrêter mon trafic pour elle ? Je ne le pense pas.

Je sais que je l'a met en danger en l'a gardant auprès de moi, mais je ne me sens pas capable de l'a laisser partir, et je serais toujours l'a pour la protéger de toute les façons.

_ Je comprend ce que tu me dis, mais tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour quoi que ce soit, je gère complètement la situation, je lui dis en souriant, avant de l'éclabousser d'un coup de main.

Meredith.

Je vais devenir folle ! Dites moi que je rêve, ou internez moi !

Je sors de ma chambre avec la ferme intention de prouver à Elijah que je pourrais sortir toute seule, et lorsque j'arrive dans le salon, je vois quatre hommes assis sur le canapé.

Je me dirige vers la cuisine, j'en croise cinq. Je vais ensuite vers la porte de sortie, trois hommes à l'extérieur me bloque le passage en me faisant des signes de têtes, m'indiquant de rentrer à l'intérieur.

Je retourne alors dans ma chambre, et je croise quatre hommes postés dans chaque recoin de celle-ci.
Qu'ils soient dans le salon, la cuisine, dehors, ou même dans une montgolfières, d'accord ! Mais dans ma chambre ? Il en ai hors de question.

_ Sortez immédiatement de ma chambre ! Je cris après eux, et j'ai même l'impression qu'il y en a un qui a sursauté.

Elijah Mancini ! Je vais t'égorger pendant ton sommeil ! Je dis à voix haute.

_ Si tu es nue, ça me va, j'entends une voix derrière mon dos.

Je me retourne et tombe nez à nez avec l'homme qui me donne des envies de meurtre.

_ C'est quoi tous ces hommes ? Je lui demande alors.

Il met ses mains dans les poches de son pantalon noir. Sa chemise, également noire, à deux boutons de détacher, et ses cheveux sont légèrement mouillés.

Je dois résister à cette tentation ! Il ne m'aura pas aussi facilement.

_ C'est pour te protéger, il me dit avant de se diriger vers la porte de sortie, je ne serais pas présent cette après-midi, pas de bêtise, il me dit d'une voix ironique.

Il trouve la situation amusante ? On verras si ça sera toujours le cas lorsque je lui couperais ses doigts. Bon, peut-être pas ses doigts, ils me sont légèrement précieux, pourquoi pas sa langue alors ? C'est pire.

Enfin bon, c'est une menace que je garderais pour moi de toutes les façons.

Il pense que je vais rester sage ? C'est ce que nous verrons.
Je n'ai qu'une parole à dire : je vais sortir d'ici !

Herrschaft, le dominant et la soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant