Chapitre 2.

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                                     🌹.

Meredith.

Comment ne pas se réveiller avec le sourire ? Aujourd'hui sera mon premier jour de travail chez TNO NEWS.

Je dois bien avouer que la première fois que j'ai postulé dans cette agence d'information, je n'aurais jamais cru être prise un jour mais apparemment la chance me sourire. Aujourd'hui marquera mon premier jour en tant que journaliste chez TNO NEWS.

Je me lève de mon lit toujours avec le sourire collée aux lèvres, me dirige vers ma cuisine et pendant que la machine prépare mon café, le temps que celui-ci refroidisse, je me dirige vers ma salle de bain dans l'objectif de prendre une bonne douche chaude.

Comme vêtements pour aller travailler, je trouve qu'à vingt-quatre ans, on peut tout se permettre, ou presque, et je ne suis pas le genre de femme qui s'habillent en chemise-tailleur. Aujourd'hui j'ai opté pour un T-shirt simple blanc colle V et un pantalon assez ample couleur camel, accompagné d'une paire d'escarpins de la même couleur.

J'attache mes cheveux en une queue de cheval avec une raie au milieu. Je pense que je devrais prendre rendez-vous chez le coiffeur, mes cheveux m'arrivent littéralement au niveau des fesses, et ce n'est pas facile de les coiffer au quotidien.

Je bois ensuite mon café, puis direction l'agence de mes rêves.

***

Le building qui compose l'agence est surement le plus imposant de la ville, sans compter ses nombreux gardes du corps.

Je pénètre dans le bâtiment et là, wow. C'est magnifique, qu'il s'agisse des salon disposer, de l'ascenseur. Pincez moi, je crois que je délire.

Non, tu ne délire pas du tout.

Bon, je ne suis pas non plus ici pour admirer les lieux, mais pour travailler. Je me dirige vers l'accueil, ou une femme qui m'a l'air très chaleureuse m'accueille.

_ Vous êtes ? Elle me demande immédiatement.

Bonjour ?

_ Je suis Meredith Hockteiger, je commence aujourd'hui, dis-je le sourire aux lèvres.

Elle écrit mon nom sur son ordinateur avant de me regarder de nouveau, un regard méfiant. Il y a un problème ?

_ Votre nom n'est pas inscrit dans le répertoire, revenez en fin d'après-midi, elle me dit d'un ton détaché.

_ Vous êtes sûre ? Parce que la lettre que j'ai reçu-

_ Revenez ce soir vers huit heures, si vous n'avez plus de question j'aimerais m'occuper des clients derrière vous.

_ Oui, bien sur, je répond légèrement embarrassée.

Et dire que je m'étais levée avec un beau sourire, voici que je dois attendre plus de dix heure avant de revenir. En attendant, mon ventre qui gronde me rappel à l'ordre. Je n'ai rien encore mangé, juste bu une tasse de café.

Je me rend dans le restaurant le plus proche. Il a un cadre assez forestier, les murs sont en bois et beaucoup de fleurs accompagne ce lieu. Je me dirige vers le comptoir afin de réserver une possible place.

_ Veuillez me suivre s'il vous plait, me dit le serveur.

Je le suis donc, et nous nous retrouvons devant une table, au fond du restaurant, à l'abris des regard. C'est parfait. Je m'y installe et commence à lire la carte. Les prix sont abordables, je ne peux pas me permettre de trop dépenser.

***

Il est enfin huit heures du soir, je ne voulais pas rentrer chez moi, alors je suis allée au cinéma puis j'ai fait quelques boutiques sans rien acheter, juste du lèche-vitrine. Et si je savais tout ce qui allait m'arriver, je serais rentrée chez moi.

Tout d'abord un pigeon a fait ses selles dans mes cheveux, j'ai dû me rendre dans les toilettes publiques afin de retirer ce désastre, et bien évidemment il n'y avait pas d'eau les robinets. Je suis retournée dans le restaurant dans lesquelles j'étais afin d'utiliser leurs toilettes.
Au départ ils ne voulaient pas me laisser rentrer, mais au final ils ont accepté, sûrement prient de pitié pour moi.

Par la suite, en marchant sur le trottoir je suis accidentellement rentrée dans un trou et cassé le talon de ma chaussure, ce qui fait que j'ai du me rendre dans un magasin de chaussures pour m'acheter une nouvelle paire, et cette fois j'ai acheté des ballerines noire.

Certes je les aimes pas, mais moi je suis persuadé que les talons ne vont pas se casser puisqu'il n'y en a pas. Il s'est par la suite mis à pleuvoir des cordes et je n'avais pas de parapluie. Tout ça pour vous dire que cette journée était vraiment merdique, j'espère vraiment que l'agence pourra me remonter le moral.

Je me trouve à présent devant le grand immeuble de l'agence de journalisme, et devinez quoi ?C'est fermé. J'aurais dû m'y attendre, c'était beaucoup trop suspect le fait que je donne mon prénom ainsi mon nom et que l'on ne me retrouve pas dans la liste répertoriée.

Mon rêve de travailler pour cette agence est foutu. Ainsi que cette stupide journée.

Herrschaft, le dominant et la soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant