🌹.Meredith.
Je ne savais pas trop ou aller en ce jour, je me retrouve donc dans un parc, entourer d'enfants et de pigeons qui attendent des miettes de pains. Malheureusement pour eux, j'en ai pas. Pour les piégeons... pas les enfants.
Il vous arrive de vous poser en quelque part et de vous imaginer dans la vie des autres, ou dans le futur ? Est-ce que moi aussi je viendrais dans ce parc un jour avec deux anneaux au doigt et un ou deux enfants ?
Je me demande à quoi ressemblera ma vie plus tard, mais si on pouvais le savoir, alors je ne voudrais pas le découvrir.
C'est un peu contradictoire je dois bien avouer.
Je suis assise sur un banc, juste en face d'une fontaine, assez éloignée des cris des enfants. Je veux que cette journée soit calme, sans prise de tête.
Je ferme les yeux et respire un bon coup. Ça fait énormément de bien.
Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, mon regard tombe dans celui d'un homme aux pupilles noir. Ce n'est pas la première fois que je le vois, ni la deuxième je dois dire.
Durant tout mon trajet je n'ai pas cesser de le rencontrer. Il est debout comme un poteau, les mains dans ses poche en train de me fixer au loin. Je suis parcouru par une vague de frisson liée à une petite peur, mais elle s'estompe rapidement.
Je n'ai pas de raison d'avoir peur de cet homme. Après tout, qui pourrait me vouloir du mal ? Je connais presque personne ici à part Elijah et trois ou quatre autres personnes.
Je détourne mon regard de cet homme qui n'a d'ailleurs toujours pas bougé. Je ne veux pas m'attarder sur lui, mais juste profité de ce lieu.
Au loin, j'observe les enfants jouer sur un toboggan. Ils sont tous si petit et si mignon. Un tombe au sol, il a du avoir sacrément mal, mais j'en rigole. Sa chute était beaucoup trop drôle pour ne pas rigoler. Je ne comprend pas comment il a fait pour tomber de la sorte, mais ses parents sont extrêmement paniqués.
Premier enfant je dirais en les observants. Mon regard retourne à l'endroit où était situé l'homme de tout à l'heure.
Il à disparu, je suis légèrement soulager.Mon téléphone vibre, et annonce le nom d'Elijah. Bizarrement, je n'ai pas envie de répondre. Il m'a énerver lorsqu'il est parti sans même me dire quoi que ce soit. Non mais sérieusement, il aurait pu prendre la porte au moins ?
Il continue de m'appeler, mais je ne décroche pas.
Elijah.
Ce matin je me suis réveiller à cause de l'appel de l'un de mes hommes, m'indiquant que l'un de nos entrepôts avait été attaquer. Une vingtaine de mort sont à déplorer, et bien évidemment, je dois me rendre sur les lieux afin de faire un constat.
Une bonne odeur de café et de sucrerie viennent chatouiller mes narines, mais je n'ai malheureusement pas le temps de prendre un petit déjeuner.
Je récupère mes vêtements disposés sur le sols. Je ne sais pas à quel moment je me suis retrouvé dans la chambre de Meredith, mais il y à un petit problème.
Si toutefois je descend pour me changer puis partir, je devrais expliquer la situation à Meredith, et ça, je ne peux pas.
Et puis, je peux très bien lui mentir, à quel moment je me suis ramollie comme ça ?
J'ouvre la fenêtre de sa chambre et y passe. Je n'ai effectivement pas envie de lui mentir.
***
Ma seule envie est de tout écraser. Voir mes hommes couchés au sol, mort, me fou la haine. Je peux vous assurer que je vais retrouver l'enfoiré qui a fait ça, et lorsque je l'aurais en ma possession, je peux vous promettre qu'il en payera les conséquences.
_ Nettoyez-moi ça, je dis à mes hommes qui son debout près de moi, arme en main.
Ce qui est bizarre, c'est que la marchandise n'a pas été toucher, rien n'a disparu. La personne à juste tuer mes hommes dans l'objectif de m'atteindre. Elle en à pas après mon équipe, ni business, mais juste après moi.
Et je viens peut-être de tomber dans son piège.
Je prend immédiatement mon téléphone afin de prendre des nouvelles de Meredith que j'ai laissée seule à la maison. Elle ne décroche pas.
Je me dirige vers ma voiture et appelle Bruno grâce à l'écran de celle-ci.
_ Tu as vue Meredith ? Je lui demande en prenant la direction de la maison, pied au plancher.
_ Ce matin, lorsque tu dormais, il me dit d'une voix légèrement boudeuse.
Ce n'est vraiment pas le moment de faire tes caprices Bruno.
_ Regarde la camera extérieur de la villa et dit moi si elle est sorti, j'ordonne immédiatement.
_ Pourquoi ? Il s'est-
_ Fais ce que je te dis putain ! M'emportais-je sur lui.
J'ai l'impression que mon coeur va exploser. Je ne sais pas quelle est cette sensation, mais elle est vraiment horrible. Un mélange de panique et de stresse.
_ Elle est sorti avec l'une de tes voitures, il me dit au bout de deux minutes.
_ Était t'elle seule ?
_ Affirmatif.
Je suis légèrement soulager, mais le fait quelle ne me réponde pas au téléphone me perturbe. Quel genre d'infirmière ne répond pas quand son patient l'appel, putain ?
Arrivé à la maison, je l'appelle une dernière fois, et à mon plus grand bonheur elle décroche enfin !
_ Pourquoi prends-tu autant de temps à décrocher ce putain de téléphone Meredith ! Je cris après elle, pris d'une très grande rage.
_ Que veux-tu? Elle me demande d'un ton détaché.
_ Je peux savoir ce qu'il te prend à sortir sans me prévenir ? Je le lui reproche.
_ Je te retourne la question, elle me répond tout aussi énervée que moi.
_ Rentre tout de suite à la maison, dis-je avant de raccrocher.
Je sens que je vais exploser. J'envois un message à l'un de mes hommes pour qu'il puisse la retrouver et la suivre, afin d'éviter que quoi que ce soit ne lui arrive.
En attendant, je me sers un verre de whisky. Une personne vient de me déclarer comme étant son ennemis, ce qui fait de lui mon ennemis également. Et je peux vous assurer qu'aucun drapeau blanc ne sera levé.
VOUS LISEZ
Herrschaft, le dominant et la soumise.
RomanceCette femme au fond du club qui essaie de se fondre dans le papier peint, elle n'a pas sa place ici. Je le vois à son regard, à sa façon de siroter son cocktail, et à sa posture. Elle ressemble à un ange au milieu des flammes. Par contre, ses fosse...