Herrschaft, le dominant et la soumise.

Chapitre 48.

🌹.

Meredith.

Ça fait un peu plus de trente minutes que je tourne en rond au bon milieu du salon. Elijah ainsi que tous les hommes se sont réunis à l'extérieur soit disant afin d'établir un plan, pendant que moi je boue littéralement de rage.

Je déteste qu'on me dicte ce que je dois faire, et encore moins qu'on m'oblige à le faire. Si j'avais assez de cran, je prendrais l'arme à feu qui est posé sur la table et les descendrais tous un par un. Bien évidement, je surestime mes capacités à manier cette arme, et encore plus le fait de croire que je m'en sortirais vivante.

Tout à coup Elijah fait son apparition dans la pièce. L'envie de lui mettre mon poing en pleine figure me démange énormément, mais pour l'instant je m'abstiendrais. Sans lui, je ne pourrais pas quitter cet endroit, alors mon poing fusionnera avec son visage lorsque nous seront de retour sur notre territoire.

_ Soit tu viens avec moi, soit tu reste dans cette maison avec ces hommes, il me dit une fois arriver en face de moi.

Je croise les bras en le regardant d'une façon désintéressée.

_ Figure toi que non seulement l'idée de rester ici me plais, mais en plus elle me paraît bien plus sécurisante.

_ Si tel est ton choix, il dit en haussant les épaules avant qu'un sourire ne s'affiche sur ses lèvres, tu viens quand même avec moi.

PARDON ?

_ Tu ne vas quand même pas m'imposer de venir avec toi ?

_ C'est ce que je suis en train de faire il me semble, il me répond en souriant avant de se diriger vers la chambre.

Quant à moi, je suis complètement ahuri. Une chose est à présent sûre, c'est que je vais le tuer avant même qu'on arrive à l'aéroport.

J'inspire pendant trois seconde et en expire cinq, je dois absolument garder mon calme si je veux survivre dans cet endroit, surtout que je n'ai visiblement pas le choix.

_ Salut toi, j'entend quelqu'un dire.

Je reconnais immédiatement la voix de Bruno et me dirige vers lui afin de lui faire un câlin, il m'a tellement manqué.

_ Tu es prête pour la mission ? Il me demande en souriant.

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à sourire aujourd'hui ?

_ Sincèrement, non, mais puisque je n'ai pas le choix, dis-je en haussant mes épaules.

Bruno me regarde d'un air légèrement désolé, mais puisque ce n'est pas de sa faute mais celle de l'autre con, je ne peux rien lui dire.

_ Tu devrais aller te changer, il me dit en me tendant un gros sac.

Je suppose qu'il doit contenir des vêtements et autre affaires pour moi. Au moins une attention que j'apprécie.

Je le remercie d'un geste de tête avant de me diriger vers la chambre afin de me changer. Lorsque j'ouvre la porte, je tombe sur Elijah torse nue qui enfile un t-shirt blanc. J'hésite à faire celle qui est surprise et détourne les yeux, ou alors le détailler de la tête aux pieds.

Malgré moi, je ne peux m'empêcher de le regarder.

_ Tu attend quelque chose de moi, il me dit d'une voix rauque.

S'il pense qu'il m'aura aussi facilement, il se met le doigt dans un endroit bien précis de son corps.

_ Oui, que tu quitte la chambre, je dis d'une voix sèche avant de déposer le gros sac sur le lit.

Je sens son regard dans mon dos mais ni porte pas d'attention, jusqu'à ce qu'il claque la porte de la chambre.
À ce moment là je me retourne, mais ma poitrine se retrouve soudainement coller à celle d'Elijah. Je sursaute avant d'essayer de reculer, mais je suis collée au lit.
Je suis totalement prise au piège, même si je voulais mettre mon genou dans un autre endroit bien précis de son corps, je ne pourrais pas.

_ Qu'est-ce... qu'est-ce que tu fais ? Dis-je en bégayant légèrement.

Il regarde chaque parti de mon visage avant de replacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je me sens si petite sous son regard, à ce moment je me sens faible. Je suis une femme si faible lorsqu'il est en face de moi, ses lèvres à quelque centimètre des miennes.

Sans que je ne puisse le contrôler, ma respiration commence à s'accélérer pour le plus grand bonheur d'Elijah qui sort toutes ses dents, avant de se décoller de moi et de quitter la pièce une bonne fois pour toute.

Connard.

Connard.

Connard !