12 décembre

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Lucy regarda d'un œil blasé les affaires s'entassaient dans son petit appartement. Elle n'osait même plus passer le pied au centre de son minuscule salon. Elle voyait les cartons s'emboitaient les uns après les autres, tandis que l'heure défilait lentement. Désespérée, n'était peut être pas le mot exact pour mettre un mot sur ses sentiments, mais tant d'adjectifs et de noms d'oiseaux trottaient dans sa tête sans pour autant les prononcer.

-          Lucette, tu fais une de ces têtes, on dirait que t'as tes règles ! Rigola t-il en posant un autre carton sur le sol.

-          Je n'ai pas mes règles, seulement j'ai l'impression que t'es plus une fille que moi par moment...

-          Hein ? Comment ça ?

-          Tu as vu la tonne de carton ?! Même moi j'aurais jamais autant d'affaires dans ma vie, et comment tu veux qu'on les stocke ici ?!

-          Rabat joie va ! Un mec a le devoir d'avoir un minimum de vêtement.

-          Minimum ?! S'étrangla t-elle en pointant du doigt la vingtaine de carton entassaient dans la pièce.

-          Bah ouais. Répondit-il en haussant les épaules.

-          J'aurais jamais dû accepter, soupira t-elle en passant une main sur son visage, et tu vas dormir où au faite ?

-          Bah.... Dans ton lit, où veux-tu que je dorme ?!

-          Mhm... par terre par exemple ? Rétorqua t-elle d'un air angélique.

-          Hoy, tu veux que ma sublime beauté soit abimée ?! Attention tu risques de te faire harceler par mes fans.

-          Baka ! Rigola t-elle en lui jetant un coussin vers sa direction qu'il évita avec perfection mais ne vit pas son jumeau arrivait, et il se le reçut en pleine face.

-          Traitresse ! Siffla t-il, sadique.

-          Hoooy, pouce !!! Hurla t-elle en s'étranglant de rire.

-          Tu oses encore dire « pouce » ?! Tu mérites la pire des punitions ! Dit-il, prédateur il s'approcha d'elle.

-          Naaaah, promis, promis j'le dis plus !!!!

-          J'ai bien peur que ça soit trop tard.... Soupira t-il faussement désolé.

Il se jeta sur elle, et à califourchon, il coinça ses jambes et ses mains pour qu'elle ne s'échappe pas et commença la pire des tortures : Les chatouilles. Elle se tortillait, littéralement morte de rire, essayant d'échapper à ses mains lui chatouillant les côtes. Il s'arrêta sans pour autant lâcher son emprise sur elle, et la fixa dans ses yeux noisette, un sourire mauvais dessiné sur ses lèvres.

Un mystérieux Père NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant