Destroyed Daughter. (Fanfic Thomas Sangster)

VI.

Partie Flash Back: 9ans auparavant.

J'ai 9ans. Et je suis seule. Happy est morte d'un accident de voiture. Ça fait 2ans maintenant.

Vous savez, cette semaine la, quand je suis retournée à l'école?

Et bien toutes les copines m'ont laissé. Elles aimaient Happy, pas moi. C'était elle la plus sociale, la moins sauvage, la plus agréable aussi. Je vivais grâce à elle, elle était mon oxygène.

Je suis restée seule, et le docteur qui arrête pas de parler, et qui ne ressemble pas vraiment à un docteur à certifié à mes parents que j'ai une "dépression".

Je ne vois pas ce que c'est, vous croyez que c'est une maladie mortelle?

L'état de maman à empiré... Je ne comprends pas non plus. J'ai même vu papa pleurer. Pourquoi pleurait-il?

Depuis que Happy est partie, ce n'est plus pareil à la maison, c'est si vide.

C'est si triste. La joie n'est plus.

Quand la joie s'en va, la tristesse s'installe. C'est quelque chose de logique. Mais ce qui a d'illogique dans l'histoire, c'est que l'Espoir n'est pas la lui non plus.

Pourtant, il n'est pas mort renversé par une voiture, lui. Il n'a pas était propulsé contre un par-brise, il n'est pas mort sur le coup de l'impact.

Il ne s'est pas baigné dans une marre de sang, en plein milieu d'une route.

Il n'avait pas ses deux yeux turquoises encore ouverts alors que la vie l'avait déjà quitté.

Non, il n'a rien eu de tout ça.

Et pourtant, il n'est pas la. Pourquoi est-il partit lui aussi? Il s'est enfuit, c'est un traite. Je le déteste.

Je me déteste.

Maman m'a donc changé d'école, elle m'a demandé de me faire de nouveaux amis, elle m'a dit que c'est important d'en avoir.

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«Mais les gens ne m'aiment pas maman...» je pleurniche.

«Mais si, ne dis pas n'importe quoi...» elle arrête de parler pour tousser fortement dans son mouchoir, en se tenant au mur de l'école, à l'extérieur.

Un léger vent fait voler son foulard qui est noué sur sa tête, pour cacher son crâne chauve.

Elle avait de beaux cheveux avant ma maman. Elle n'en à plus un seul maintenant.

«Il suffit juste de trouver quelqu'un qui te ressemble, avec qui tu pourras bien t'entendre...» continue t-elle, après s'être reprit de cette toux qui m'a parut interminable.

Je lui lance un regard meurtrier.

J'ai envie de lui dire que la seule et unique personne qui me ressemble, c'est Happy. Mais non. Il n'y a plus d'Happy, et je sais très bien qu'une remarque comme celle ci l'a ferait pleurer.

Et pourtant, je suis si en colère à cet instant. Elle veut m'obliger à rentrer dans cette école, et à me faire des amis. Je n'en ai aucune envie.

«Je ne veux pas...» je proteste encore, en serrant mes petits poings à m'en blanchir les phalanges.

Je retiens mes larmes de couler, des larmes de tristesse, de frustration, de rage, et de colère.

«Mon coeur tu dois y aller, comme tous les autres enfants...» me dit-elle.

Tant de mots, tant de mots qui se veulent réconfortants... Mais tout ça m'exaspère plus qu'autre chose.

Ses mots doux ont effet inverse sur moi, il m'énerve encore plus.

«Comme tous les autres enfants maman? Ah bon? Et Happy?» je crache, sans vraiment le vouloir.

Je vois tout son corps, si frêle maintenant, se tendre. Son pauvre visage se décompose, et ses yeux montrent une immense tristesse.

«Hope....» commence t-elle, d'une voix douce.

«Non, je te deteste!» crie-je, en partant en courant vers la porte d'entrée.

J'entre dans la cours sans même adresser un regard à ma mère.

La colère a parlé, j'aurais du repartir vers elle.

J'aurais du repartir vers elle et lui dire à quel point je l'aime.

Mais je ne l'ai pas fait.

Si seulement j'avais su...

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Je regarde d'un coup d'oeil furtif les autres enfants. Certains jouent avec un ballon. Mon coeur se serre à cette image.

D'autres crient et rigolent, des rires qui résonnent, et ça résonne encore et encore... Comme le rire d'Happy ce jour la.

Toutes ses scènes, toutes les mêmes. Pourquoi des que je pose mon regard quelque part, je pense à elle?

Un tournis me prend, et je vais m'assoir sur un banc. À côté de moi se trouve une petite fille de mon âge, de longs cheveux noirs tombent en cascade sue ses frêle épaules, et ses yeux petits yeux marrons fixent le livre qu'elle a dans les mains.

Maman m'a demandé de me faire des amis, et cette fille m'inspire confiance.

«Bonjour...» dis-je, timidement.

Elle lève les yeux vers moi, et sa petite bouche rose se pince.

«Salut..» répond t-elle.

«Moi c'est Hope.» dis-je, en un souffle, en tendant ma main vers elle et en priant pour qu'elle ne me fasse pas un vent.

Un petit sourire apparait alors sur son joli visage.

«Moi c'est Angela.» dit-elle, en me serrant la main.

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Et voila pour la partie 6! Vos avis? Cet épisode flash back est un peu plus long que les autres, et surtout un peu plus complexe, j'espère que j'ai assez détaillé pour que vous puissiez comprendre... la suite arrive bientôt!