· 2 | When I met you

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Neteyam

Le moment où mon père transmet son rôle de chef au nouveau Olo'Eyktan me met en colère.

Mais pourquoi on doit partir ? On est capable de protéger notre peuple !

Cette pensée me mit plus en rogne lorsque nous nous dirigeons vers nos Ikrans sous le regard de nos habitants, ma mère pleure ce qui me brise le cœur, on est capable de protéger notre peuple, pourquoi partir ? Mais je n'ai pas mon mot à dire étant donné que je suis le fils aîné qui doit donner l'exemple.

Nous nous installons sur nos Ikrans et nous nous chargeons en provision, la route va être longue, cela prendra 2 ou 3 jours. Je me retourne une dernière fois vers l'endroit où j'ai grandit, je suis triste mais je ne peux pas pleurer, je dois être fort

Ma petite sœur Tuk est avec ma mère sur son Ikran étant donné qu'elle est encore trop petite pour en avoir un, Kiri est elle aussi sur son Ikran derrière moi, probablement entrain de verser des larmes, et Lo'ak est sur le sien entrain de penser à autre chose. Selon mon père, nous nous rendons sur l'île du peuple du récif, de la mer qui sont appelés les Metkayinas. Je n'ai jamais vraiment pratiqué leurs usages, je ne chassais les animaux que dans la forêt après tout.

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Nous nous trouvons maintenant au-dessus de l'océan, on a traversé de fortes pluies ainsi que des orages, le soleil est déjà levé, c'est agréable d'avoir le soleil qui tape sur notre corps, l'eau qui se situe en dessous de moi est transparente, ce qui nous laisse une belle vue sur les animaux marins entrain de nager pour probablement aller à la même destination que nous. Tuk dort sur ma mère tandis que moi et mes frères et sœurs sommes émerveillés par ce qu'on voit.

La mer est plutôt jolie mais pas autant que ma forêt

Je vois au loin différentes structures en bois flottant sur l'eau, ce sont sûrement leurs maisons, ce qui veut dire qu'on est enfin arrivé, ce voyage m'a épuisé. Nous descendons lentement vers la côte, je vois différente Na'vis de couleurs plus clairs que nous avec de différents tatouages.

Qui sont plutôt stylés

Je descends de mon Ikran et laisse mes équipements comme mon père nous l'a ordonné, je m'avance prudemment en protégeant ma famille vers le peuple du récif qui nous dévisage tous un à un.

Ils ont l'air bien méfiants

Nous nous arrêtons pour mieux examiner nos semblables alors qu'une belle fille sort de l'eau, elle rejette ses cheveux en arrière tandis que mon frère la jauge du regard.

Il commence déjà lui

Cette pensée me fit sourire tandis qu'il détourne le regard. Moi et mon frère saluons les autres Metkayinas tandis qu'un garçon prenant une démarche déterminée nous reluque de la tête au pied avec un regard hautain devant ses amis.

Mais qu'est-ce qu'ils ont à nous regarder comme ça ?

? : Regardez ! Qu'est-ce que c'est ? C'est une queue ce machin, disent-ils en riant.

T'as cas regardé la tienne, elle ressemble à une rame

? : Il est ridicule, comment il peut nager avec ça ?

? : Arrêtez ! Rotxo, Aonung ! dit la fille de toute à l'heure alors que mon frère lui sourit.

Un gros bruit nous me surpris alors qu'un Metkayinas qui semble être le chef nous survole sur un animal marins suivi de 2 autres personnes chevauchant les leurs.

Nos Âmes Contraires | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant