| El amor lo conquista todo |

004

EVELINA
Barcelone, Espagne
31 août
15H15

Ça fait déjà une heure que je regarde les garçons s'entraîner et que je vois Alejandro faire le pitre et se faire sans cesse reprendre par le coach et le préparateur physique.

Je décide d'appeler Chiara qui vient sûrement d'embarquer dans l'avion en facetime.

~ Coucou princesse !

Je souris en entendant ce surnom parce qu'il remonte d'un super vieux délire et ça fait très longtemps qu'elle ne me l'a pas ressorti.

- Coucou grenouille !

~ T'es où là ? Ça ressemble à des tribunes ?

- Peut-être parce que c'est des tribunes ?

Je pivote le téléphone de manière à ce qu'elle voit l'équipe entière s'entraîner.

~ Attends t'es au stade avec eux ? Genre c'est des stars tous tu te rends compte ? T'as parlé aux joueurs ?

- Absolument, au coach aussi, au staff, tout le monde.

~ Ma meilleure amie côtoie les stars !

- Mouais. Si tu le dis. C'est des personnes avant tout tu sais. Et ça t'as pas percuté que Pedri en soit une quand vous parlez pendant des heures hier soir.

~ Pas des heures non plus, dit ma meilleure amie, le rouge aux joues. Bon je te laisse parce que le petit à côté de moi dans l'avion vient de s'endormir, je veux pas le réveiller.

Veinarde. Moi elle était loin de s'endormir la gamine. Je mime un bisous pour lui dire au revoir et je raccroche.

16H02

Les garçons se dirigent vers la salle de sport pour la partie physique de leur entraînement, et Pedri me fait signe de m'approcher.

- Tu vas pouvoir venir avec nous maintenant. On discute beaucoup en principe pendant cette partie de l'entraînement.

Aller dans une salle remplie de mecs torse-nu et musclés, le tout pour discuter ? Carrément.

On arrive dans l'immense salle qui est garnie de machines en tout genre. Tous se dispersent machinalement alors je reste près de Pedri, de peur de me perdre.

Il s'installe sur un des vélos d'appartement avec Robert Lewandowski et Ansu Fati alors que Pablo et Alejandro se place sur des bancs en face pour travailler les bicep. Enfin je crois.

- Alors Evelina, tu viens des Canaries je suppose, me demande Robert.

- Yep ! J'ai grandi dans la maison en face de celle de Pedri.

- Et en plus, mon frère et elle étaient dans la même classe, donc elle passait son temps chez moi.

Je souris, nostalgique des longues soirées à jouer dans sa chambre avec Chiara, Pedri et Fernando.