Ladies and gentlemen, this is the chapter twenty-five

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PDV Eddie

Aujourd'hui, il faut retourner au lycée. Miss Emerson dort toujours dans mes bras avec un visage angélique qui parait plus qu'apaisé. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle traverse, mais c'est une femme forte et ça c'est plus une certitude.

- Apo tu n'aurais pas vu- Eddie ?

Il coupe sa question en me voyant dans sa chambre, allongé, torse nue, avec Apolline dans les bras.

- Qu'est-ce que tu fous dans le lit de MA sœur ?

 Je détache le corps d'Emerson du mien avant de sortir de sa chambre avec Gareth.

- Je veux une explication, déclare-t-il.

- Elle a fait un cauchemar, mais tu étais impossible à réveiller donc j'y suis allé.

- Mais elle n'a pas-

- C'est elle qui m'a demandé de venir.

- Oh...

Je hausse les épaules et vais dans sa chambre pour m'habiller, mais il me suit de près.

- Et pourquoi tu étais torse nu ?

- Oh, ça ? Je ne trouvais pas mon tee-shirt.

 Il hoche la tête et s'habille aussi. Mais je sens que quelque chose ne va pas, une incertitude se lit sur son visage.

- Gareth, je ne toucherai jamais ta sœur sans son consentement. Tu sais que je ne serai pas capable de lui faire quoique ce soit je... je l'aime vraiment mec.

Apolline entre dans la chambre. Heureusement que nous avions fini de nous habiller.

- Ah, t'es là, dit-elle en me voyant.

- Fallait bien que je m'habille à un moment où un autre.

- Comment tu te sens Apo ? intervient son frère.

- J'ai peur.

Elle part dans les bras de son frère en le serrant fort contre elle. On sent qu'elle ne veux pas y retourner, mais nous serons là pour elle toute la journée. Pendant les cours, je serais en sa compagnie, et pendant les pauses elle sera avec le hell-fire.

- Papa est déjà partit ?

- Ouais, il avait un truc avant le boulot. Vous avez parlé hier ?

- Vaguement.

 Je pars à la salle de bain pour me laver les dents et me coiffer les cheveux. Mais ce n'est pas si facile que ça, un nœud derrière mon crâne empêche ma brosse de passer la brosse dans mes cheveux longs.

- Apolline ? Tu peux venir s'il te plait ? criai-je depuis la salle de bain.

Elle pouffe de rire en entrant, voyant la brosse coincé dans ma longueur.

- Qu'est-ce que tu fais quand tu es tout seul et que ça t'arrive ?

- Je me les attache, mais vu que tu peux m'aider ça va être plus facile !

 Elle sort un tabouret et me demande de m'assoir dessus. J'avais oublié qu'elle était aussi petite.

- Tu me dis si je te fais mal.

- Ouais, ne t'inquiète pas pour ça.

 Doucement, elle passe ses mains dans mon cuir chevelu, ce qui me détend instantanément.

- Je n'ai pas envie d'y aller, râle-t-elle.

- On restera avec toi, moi le premier.

- Mais imagine il arrive à, je sais pas...

- Il ne t'arrivera rien miss, je te le promets.

 Elle continue de démêler les nœuds avec tendresse. Quand elle termine, elle passe ses bras autour de mon cou en soupirant. C'est vrai que nous pouvons sentir la peur, mais je veux la rassurer, je veux être à la hauteur. 

Emerson se détache de moi et sort pendant que je termine d'arranger ma tête. En descendant, les deux sont déjà prêts. Je me dépêche alors de démarrer la voiture.

Apolline entre en première dans mon calèche, qui mériterait bien un bon coup de lavage, elle se met à l'avant et son frère à l'arrière.

- Est-ce que tu pourras m'emmener au vidéo-shop en rentrant ? me demande-t-elle.

- Ouais bien-sûr.

- Je voudrais aller voir Steve pour m'excuser, et aussi Robien d'ailleurs...

- Ils ne t'en voudront pas, ce n'est pas vraiment de ta faute.

 Elle acquiesce.

 Quand nous arrivons sur le parking du lycée, je la vois se raidir. Jason a déjà les yeux rivés sur elle, avec un sourire au visage. Et aussi des pansements et des bleus sur le visage, cheh.

- Je ne vais pas y arriver.

- Apolline, regarde-moi dans les yeux. Elle fait ce que je lui dis et attend la suite. Tu vas y arriver, d'accord ? Tu n'as pas à avoir peur on est tous là.

- Ouais, stresse pas ma sœur tu n'as rien à craindre.

 Merci Gareth de faire acte de présence.


 Nous sortons de la voiture et aussitôt, elle vient se coller à moi. Nous arrivons auprès du hell-fire, tout le monde la dévisage. Il fallait s'y attendre, ça fait des jours qu'elle ne trainait plus avec nous.

- Qu'est-ce que tu fais là ? commence Dustin.

- Les gars je... Je suis désolée. Il n'y a plus de Jason, plus de match de basket, plus rien de tout ça. C'est terminé.

Dustin lui saute dans les bras. Si bien qu'elle en est la première surprise.

- Maintenant on peut sortir ensemble pas vrai ? demande-t-il en prenant ses airs de draguer.

- Désolé Henderson, mais ça ne va pas être possible la place est déjà prise ! assure Gareth en rigolant.

Je le regarde en me grattant la tête, un peu gêné.

- Apolline tu peux venir s'il te plait ?

Jason.


- Non, elle ne viendra pas mec, dit Jeff en croisant les bras.

- C'est pas à toi que je parle le lard, mais à Emerson.

- Abandonne Carver, tu peux l'oublier.

- Pas à cet Emerson là, mais à ta sœur, idiot.

- Je ne viendrais pas Jason.

 Je souris face à son courage, elle est toujours accrochée à mon bras et je la sens trembler.

- Allé p'tit cœur, reviens !

- Arrête de l'appeler comme ça, elle ne viendra pas et elle vient de te le dire.

Il agrippe son bras et la tire vers lui, aussitôt Gareth la reprend.

- Tu ne la touche pas, tu ne la regardes pas, tu ne penses même pas à elle, le menaçai-je.

Il lève les yeux au ciel avant de repartir d'où il vient.

Apolline respire difficilement, dans les bras de son frère, elle cherche le réconfort.

- Il va falloir que nous en sachions un peu plus pour comprendre, intervient Jeff.

- Grosso modo Jason est un gros connard, il a levé la main sur Emerson. C'est bref, mais il ne faut vraiment pas qu'il l'approche.

Ils hochent tous la tête et sonnerie retint. Apolline et moi nous nous dépêchons d'accéder à la classe pour avoir des places côte à côte. Nous nous installons à l'arrière de la salle, mais Carver n'est jamais loin. Pour preuve, il passe des mots à MA miss à travers la classe.

- Qu'est-ce que ça dit ? demande-t-elle alors que je l'ai dans les mains.

- Que « tu sais ce qui arriveras si tu continues »...

- Il faut que je retourne avec lui Eddie.

- Quoi ? Apo tu ne peux pas voyons !

- Imagine il recommence ? Je ne peux pas prendre le risque. Et s'il fait du mal à ma famille ou à mes amis... Je ne peux pas, non. Je dois retourner avec lui. 

- Il n'y a pas de risque. Et crois moi que même si je devais y laisser ma vie, tu ne retourneras pas avec lui.

Je sens le stresse monter en elle, et je la comprends. Si Jason continu avec ses menaces, elle va bien finir par craquer. Mais il ne faut pas, vraiment pas.

En arrivant à la cafétéria, je la sens se décrocher de moi. Aussitôt, je me retourne.

- Je veux juste aller voir Robin, me rassure-t-elle.

- Tu sais où nous sommes assis.

PDV Apolline


 J'acquiesce et me dirige vers ma meilleure amie.
- Roro ?

- Désolé Apolline, je vais aller manger, dit-elle en me bousculant l'épaule.

- Robin s'il te plaît...

 Elle se retourne en soupirant. C'est normal qu'elle réagisse ainsi, pendant bien un mois et demi je ne lui ai pas adressé d'attention, j'aurais réagi pareil.

- C'est terminé, tout ça.

- Bah écoute, tant mieux pour toi Emerson.

 Elle commence à s'éloigner, mais je ne peux pas tout lui dire. Je me mets devant elle et la prend dans mes bras. Ce n'est peut-être rien pour vous, mais être tactile l'une avec l'autre est vraiment tabou. Etrange pour une amitié, mais nous fonctionnons comme ça.

- Qu'est-ce qu'il ne va pas ? me demande-t-elle en resserrant son étreinte.

- Tu m'as manquée, vraiment manquée.

 Elle me sert un peu plus fort en m'assurant que je lui ai manqué aussi. Buckley me propose de venir manger avec elle, je suis alors obligée de lui prévenir que ce sera à côté du hell-fire, mes nouveaux gardes du corps.

J'essaye de tout lui raconter, mais une nouvelle fois mon histoire n'est pas facile à conter, si bien que j'ai besoin de faire plusieurs pauses.

- Apo je... Je ne savais pas ! Je suis désolée de ne pas avoir été là pour toi, je suis vraiment égoïste enfin-

- Je n'en ai parlé à personne, tu ne pouvais pas le savoir Roro.

- Ecoute, je sais que ça parait idiot mais tu es encore vierge d'accord ? Pour s'accoupler, les deux personnes doivent être consentante. Ne t'en fais pas pour ça, n'ai pas honte. Tu n'as pas à autant culpabiliser, tu n'es coupable de rien.

Je me lève et contourne la table pour la prendre dans mes bras.

- Tu n'imagines pas à quel point ça fait du bien de te retrouver, m'écriai-je dans son oreille.

- Je serai toujours là pour toi Emerson, n'en doutes jamais.

 Nous nous rasseyons et continuons de manger. Cependant, ma faim ne s'est pas manifesté ses derniers jours, ce qui me coûte une forte perte de poids ses temps-ci.

Jamais, ô grand jamais je n'ai eu de complexe sur mon corps, jamais avant lui. Il a détruit ma vie, je peux le dire aussi haut et aussi fort que je le souhaite, ça ne changera pas le passé, mais sa pourrait changer le futur d'autres personnes.

Je relève mes yeux à plusieurs reprises, regrettant chaque fois le regard de Jason sur moi. Il me bouffe des yeux, ce qui me rend encore plus malade que ce que je ne le suis. Mais peu après, je regarde Munson et me sens un peu plus rassuré.

En sortant de la cafétéria, l'air me refroidi. La chaleur est comme ma faim, introuvable. Eddie, que dirai-je, mon prince charmant, vient à mon secours et passe sa veste autour de mes épaules.

- Eddie le romantique, cri Jeff.

- Merci, me contentai-je de murmurer.

- Avec plaisir Miss.

 Il me fait un clin d'œil ravageur, si bien que je me surprends en train de rougir. Robin, qui est à côté de moi, me donne un coup d'épaule. Il se pourrait que je ne lui ai pas encore tout raconter sur ce que je ressens, moi, Apolline Emerson, pour lui, Eddie Munson.

Devoir anglais :
Page Grammaire point numéro 1
Page 7 répondre aux questions et au quizz
+ page Exo Exercice 2 et 3 page 16 
+ Exo 16,18,19,20 page 75

Too Young To Fall In Love. "Eddie Munson"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant