Too Young To Fall In Love. "Eddie Munson"

Ladies and gentlemen, this is the chapter eight

PDV Eddie

Je la regarde, presque agacé. Elle a ses mains dans son visage en pleurant. Encore. Avant il y a encore 1 semaine je ne l'avais jamais vu pleurer, et là c'est déjà la troisième fois. Je ne suis pas une bonne fréquentation pour elle apparemment.

Pourquoi elle pleure ? C'est mon histoire pas la sienne !

- Je suis vraiment désolée Eddie, je ne savais pas...

- Parce que si tu avais su tu n'aurais pas fumé à midi ?

  Je suis sec que ce que je voudrais, mais la façon dont elle baisse les yeux, honteuse, me fait comprendre qu'elle aurait continué quoiqu'il arrive. Voilà pourquoi je suis énervé, quoiqu'on dise aux gens ils sont têtus, et encore plus s'ils s'appellent Apolline Emerson !

- Tu as raison, je ne suis pas ton père ni quiconque, mais ce genre de connerie ne devrai arriver à personne.

  Je démarre en soupirant. Ses sanglots se tassent petit à petit, la nuit vient de tomber. Il n'est pas très tard, c'est seulement la fin de l'automne et la nuit tombe plus vite.

- Tu veux que je te ramène ? je demande.

- Non, enfin si ça ne te dérange pas.

- Non, bien-sûr. Tu veux aller...

- A LoverLake, j'ai besoin de respirer de l'air frais.

- Pas de souci.

  Je me dirige vers l'endroit demander. Ça ne me dérange pas d'y aller. En plus je n'ai pas envie de rentrer.

  Elle prend une cassette et l'insère, je reconnais aussitôt les premières notes Tumble and Tear.
Faut croire que niveau musical, elle a du gout.

  Quand on arrive, je prends ma veste et nous marchons côte à côte dans la nuit noire jusqu'à rester debout dans un coin d'herbe juste en face de l'eau. L'ambiance y est calme, presque pesante à vrai dire. Mais c'est agréable malgré tout. J'aime ça.

- Je n'ai pas eu une enfance facile moi non plus, commence-t-elle.

- Tu n'es pas obligé Apolline, vraiment.

- Si. Tu t'es ouvert à moi, je me dois de faire la même chose.

- Si t'insistes, je soupire.

- Mon père et ma mère sont tombés amoureux très jeune, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ont fait des enfants de suite.

- Quel âge ?

- Ils se sont mis ensemble à 14 ans, se sont marié à 19, et nous ont eu à 33, enfin approximativement.

- Sacré marge en effet.

- Bref. Ma mère était quelqu'un de très fausse. Je l'aime, fort, mais apparemment elle était constamment en train de fuir ses problèmes, et elle n'était pas non plus très fidèle, mais ça c'est d'après mon père. Mais il l'aimait plus que tout au monde. Ce n'était pas une femme facile, oh non, entre les allés retours en mode « je te quitte, je te quitte plus », mon père vivait un vrai calvaire ! Mais l'amour triomphait toujours entre eux.

  Elle dépose ses mains sur ses bras, c'est vrai qu'elle n'a pas une tenue adéquate à la température. Je lui passe ma veste sur ses épaules et elle continue.

- Merci beaucoup. Ils n'avaient jamais prévu d'avoir d'enfant, mais ils ont décidé de nous garder quand maman a su pour nous. Des jumeaux, nos parents étaient fou. Malgré ça, ils voulaient nous donner autant d'amour qu'ils se donnaient mutuellement. La première personne dont ma mère a accouché était Gareth, elle avait eu un accouchement de rêve. Pas vraiment de douleur, un bébé en parfaite santé, tout roulait à la perfection. Sauf que, après ça, c'est moi qui suis sortie. Elle est morte en me mettant au monde. Toute ma vie j'ai culpabiliser, et encore aujourd'hui. Je sais que si elle n'est plus là, c'est de ma faute. Et je m'en veux terriblement, je m'en voudrais toujours, je le sais au fond de moi que c'est entièrement de ma faute.