PDV Apolline
Je n'ai pas dormi de la nuit à cause d'Eddie. Je ne peux pas concevoir ressentir des sentiments pour lui. Je l'ai détesté pendant trop longtemps pour éprouver quoi que ce soit. Mais le voir juste au-dessus de moi, participer à ce jeu de provocation, cette façon dont il me bouffe du regard...Je ne sais même pas s'il m'apprécie ! Sono confusa... (je suis perdue).
- Hé oh t'es réveillé ? On part dans 5 minutes Apo ! m'engueule Gareth.
- Mais oui j'arrive !
Je râle et sors de ma chambre. En descendant au salon, je vois mon père déjeuner. Je n'ai pas été sympathique hier, mais on s'est réconciliés et c'est le principal.
- J'ai préparé des affiches à coller dans le lycée, tu m'aideras ? me demande-t-il tout content.
- A propos de ça, tu ne voudrais pas jute inviter le hell-fire, Steve et Robin ? On n'est pas obligé de...
- Non. S'il te plait Apo, c'est le genre de truc qui arrive qu'une seule fois dans la vie ! Ne gâche pas cette chance, fais-le pour ton frère adoré, il s'agenouille devant moi et joint ses mains pour me supplier.
- D'accord, que si papa promet de regarder Titanic Samedi soir. Avec ou sans nous, c'est la tradition.
- C'est d'accord pour moi.
Mon frère pousse un cris de victoire avant de faire une danse de la joie surement la plus ridicule que je n'ai jamais vu de tout ma vie. Je le tire par l'oreille et nous allons sur son scooter. Je ne sais pas le conduire, même si j'aimerai bien.
***
En arrivant au lycée, je ne prends pas la peine d'aller dire bonjour à Eddie, peut-être par peur. Peur de quoi ? De tomber encore plus amoureuse de lui. Non, je ne suis pas amoureuse. Il m'a fait tomber dans son piège.
Je percute quelqu'un étant perdue dans mes pensées, et remarque que ce quelqu'un n'est personne d'autre que Jason.
Je m'apprête à partir, mais il m'attrape le bras, non violemment mais juste pour me retenir.
- Emerson, je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, même à moi je ne pourrais pas me le pardonner. Mais je voulais juste que tu saches que je regrette sincèrement, tous les jours je m'en veux et je n'arrête pas d'y penser.
Ses yeux m'ont l'air sincère, mais je ne sais pas. Il lâche doucement mon bras en souriant, désolé. Je ne peux certainement pas lui pardonner, mais je ne vais pas lui en vouloir toute ma vie.
- Y'a une fête chez moi Samedi soir pour notre anniversaire avec Gareth, tu peux venir si ça te dis ? je propose malgré-moi.
- J'y viendrai avec plaisir.
Il me sourit et je fais de même. Quand il s'en va, c'est Eddie qui apparait devant moi la mâchoire plus tendu qu'un fil de fer.
- Qu'est-ce qu'il voulait ? Je peux retourner lui péter la gueule ? Ouais j'y vais-je...
- Eddie non ! Arrête de t'emballer pour rien.
- Qu'est-ce qu'il voulait, répète-t-il.
- Présenter ses excuses.
- Tu l'as envoyé chier rassures-moi ?
- Je ne suis pas rancunière, donc non je ne l'ai pas envoyé chié. Je lui ai même proposé de venir Samedi si tu veux tout savoir.
- Mais t'es inconsciente ? Apolline ce mec est dangereux, il t'a embrassé de force ! Qui sait ce qu'il se passera la prochaine fois ?
- Je suis sûre qu'il ne recommencera pas.
Il soupire et s'en va. Je n'ai pas le temps d'ajouter quoique ce soit que je ne le vois plus.
Je cherche Robin dans la foule, mais elle est quasiment introuvable. En revanche, Gareth fonce sur moi en furie, merci Eddie.
- Dis-moi que ce n'est pas vrai ?
- Il ne va rien se passer ! Je t'assure qu'il a l'air d'avoir changé.
- C'est un air Apolline, UN AIR ! s'énerve-t-il.
- Oh et puis merde, je ne voulais pas la faire cette fête moi de base ! Alors si je ne peux même pas inviter qui je veux à quoi ça sert ?
- Eddie a raison, t'es une vraie tête de mule.
A cet instant même je ne me préoccupe pas de ce que Eddie a pensé, ça m'est égal. Je retourne en cours en ayant déjà conscience que cette journée va être merdique. Dans la salle, Eddie ne me regarde même pas, comme s'il m'évitait. Je mentirai si je disais que ça ne me fais rien, mais si, ça me fait mal.
- Emerson ? La réponse ?
Merde, dans l'histoire j'ai totalement oublié que j'étais en cours. Je fais style de chercher la réponse de la question dont je n'ai pas la réponde dans mon cahier, derrière moi Jason murmure :
- 64...
- 64 ! je répète à voix haute.
- Bien, faîtes en sorte de mon rêvasser à l'avenir.
J'acquiesce d'un hochement de tête avant de me retourner vers Jason. Je lui adresse un grand sourire, mais en me tournant je vois le regard de Eddie posé sur moi qui est beaucoup moins satisfaisant.
- Ça va aller, chuchote à nouveau mon camarade.
- Pardon ?
- Avec Eddie, ça va aller Apo, j'en suis sûr. Il ne m'aime pas, laisse-lui le temps de s'habituer que... Qu'on soit amis ?
- Qu'on soit amis, je répète pour affirmer sa supposition.
Il me rend mon sourire et je continue le cours d'écouter le cours, enfin qu'à moitié.
***
L'heure du repas arrive à une vitesse première. Gareth ainsi que Eddie m'évitent comme ils ne l'ont jamais fait, et une chose est bien sûre est que ça ne va pas se passer comme ça longtemps. Je m'installe en face d'eux en les regardant dans les yeux un air de chien battu.
- Les gars s'il vous plait, il ne se passera rien.
- T'en es sûre de ça ? rétorque Gareth.
- Mais oui ! Il est sympa, et il s'est vraiment excusé.
- Et alors, ça n'efface rien, marmonne Eddie.
- Vous n'avez pas le droit de m'en vouloir, demain c'est notre fête d'anniversaire et je veux vraiment que ça se passe bien.
- Dis-lui qu'en aucun cas je veux qu'il m'adresse la parole, et qu'il se fasse tout petit.
- D'accord, c'est promis. Et toi Eddie... ?
Il ne dit rien, je lui tire le bras et l'entraine avec moi sur un côté de la cafétéria.
- Eddie je t'en supplie parle-moi, ça me rend malade que tu m'évite comme ça.
- Et pourquoi ? Carver est là pour me remplacer maintenant.
- Arrête de dire de la merde, je ne ressens rien pour lui comme je ressentirai pour toi.
Il lève les yeux vers moi. Ses bras sont toujours croisés ; mais il me regarde de façon différente. Je me rends de suite compte de ce que je viens de lui dire.
- Et qu'est-ce que tu ressens pour moi que tu ne ressens pas pour lui ?
- Un manque, de la douleur quand tu ne fais pas attention à moi.
- Je veux que tu fasses attention. Ce n'est pas une bonne personne Apolline.
- Je ferai attention, ne t'inquiète pas pour ça.
Il s'approche et je me colle contre lui. J'ai besoin d'un signe de sa part, et celui-là est parfait. Quoiqu'il ne fait renforcer que mes sentiments pour lui... Ça ne peut pas être si horrible que ça de tomber amoureuse de lui, si ?
Je retourne à la table et Dustin propose que Robin et moi s'installons avec eux. Pourquoi pas. Tout le monde rigole et c'est la bonne humeur parmi eux, ça nous changera de notre tête à tête habituel avec Roro, bien que j'aime beaucoup ce moment.
L'ambiance est parfaite, que de quoi rigoler. Quelques fois, je croise le regard de Jason auquel je réponds par un sourire sincère.
Mais quand Eddie remarque, j'efface mon sourire illico.
***
En rentrant à la maison, papa est encore là. Il nous avait dit qu'il serait parti quand on arriverait à la maison, mais non.
- Ne me dis pas que notre accord est terminé papa, par pitié tu n'as pas le droit de faire ça ! cris mon frère à moitié en pleure.
- Non ne t'en fait pas, rigole-t-il, je suis venu vous donner vos cadeaux. J'ai mis la barre très haute, donc je voulais vos donner ça en main propre.
Il me regarde-moi, puis Gareth, puis moi, et de nouveau mon frère.
- Je commence par qui ?- Moi ! cris ce stupide si fort qu'il m'en fait mal à l'oreille.
- D'accord, va voir dans la cuisine.
Il court jusqu'à là-bas si vite qu'il manque de tomber.
- Qu'est-ce que tu lui as offert ?
- UNE NOUVELLE BATTERIE !? OH PAPA TU ES L'HOMME LE PLUS MARIABLE DU MONDE !
- Tu as ta réponse.
- Et moi alors, j'ai le droit à quoi ?
Il me prend par l'épaule et m'emmène dans le jardin derrière la maison en me cachant les yeux. Je sens Gareth me suivre et quand nous arrivons, il lâche un cris d'étonnement. Quand papa retire sa main, je vois un scooter. UN SCOOTER. Une sublime vespa bleu claire.
- Dis-moi que c'est une blague... ?
- Elle est à toi ma puce.
Je lui saute dans les bras en le remerciant de tout cœur. Je n'y crois pas, je serai libre d'aller où je veux sans leur demander. Et c'est une libération.
- Bon, je ne vais pas tarder à y aller. Evitez de mettre trop de bazar dans cette maison, ne cassez pas la télé, ni aucun objet de valeur.
- Promis, nous répondons en cœur.
Il sort de la maison en nous faisant un signe de la main. Gareth me prend dans les bras et me secoue dans tous les sens comme si je ne comprenais pas ce qu'il allait se passer.
- DEUX JOURS APOLLINE, ON VA ETRE DEUX SANS PAPA POUR NOTRE ANNIVERSAIRE !
- Oui, je sais merci.
- Pourquoi tu fais la gueule !?
- Je ne fais pas la gueule, je suis juste un peu fatiguée.
- Si tu le dis.
- Tu veux manger quoi ce soir ?
- Tant que c'est toi qui cuisines, ça va être bon.
Je sais que Gareth est très admiratif de ma façon de cuisiner, et il me l'a toujours dit. Alors ce soir, je lui fais de quoi bien manger.
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Too Young To Fall In Love. "Eddie Munson"
Fiksi PenggemarApolline Emerson n'a jamais aimé Eddie Munson, et ça tout le monde le sait. Mais les provocations qu'ils se font l'un à l'autre basculent tout, mais alors que tout semble merveilleux, Apolline tombe dans les bras de quelqu'un d'autre, Jason Carver...