Nous sommes

solitude

J'avais marché au radar toute la journée. Quel dimanche! J'avais eu de gros cerne sous les yeux, quelle nuit épouvantable.

Je m'étais réveillé en pleure et collante de sueur, pourquoi!? Je n'avais plus aucun souvenir de ma nuit, mes rêves étaient ensevelit au plus profond de mon esprit. Je n'avais que ce sentiment de solitude et de tristesse qui me pesait sur le cœur.

Emmitoufler dans une grande couverture en laine, je me berce à une lenteur inouïe. Une tasse de thé chaud coincé entre mes jambes et un bon livre en main, je me pers dans un autre monde.

Un sentiment de liberté m'envahis. Libre de disparaître, de me fondre dans ces pages, d'oublier qui je suis, de m'identifier en un personnage imaginaire mais qui me semble si réel. Mes soucies des derniers jours quittent ma tête pour quelques heures.

Une boule de poils rousse sauta sur ma jambe, ce qui me ramena à la réalité. Pour ne pas la faire fuir je déposa mon livre en douceur sur la table basse. De mes deux mains je ramenai ce petit corps chaud contre mon cœur.

Son ronronnement avait le don de me calmer, depuis des années.

J'avais reçu Saskia en cadeau pour mes 13 ans, il à 5 ans. C'est ma grand-mère Florida qui me lavait offerte, pour que je puisse m'en servir comme d'un journal intime sur pattes. Depuis Saskia me sert de carnet où je dicte mes pensées, mes craintes et tout le tralala de la vie.

Repenser à Florida me mis dans un état second. Je ne peux pas croire que je ne la verrais plus jamais, qu'elle est partie.

-Elle va me manquer, murmurais-je en essuyant une larme qui c'était échappée de mon œil.

Saskia me répondit d'un miaulement que je pris pour une approbation.

Enfermée dans ma bulle avec ma chatte, je ne vis pas les heures passer. Ce n'est que vers l'heure du souper que ma mère décida enfin de pointer le bout de son nez.

-Ma chérie, le souper est prêt, il faut que tu avale quelque chose, tu va tomber malade à ne rien manger, son tond dure est sévère avait complètement disparu.

- Je n'ai pas faim.

Sans la regarder je continuai à me balancer, tout en flattant Saskia qui dormait depuis longtemps.

J'entendis des bruits de pas et le frottement de vêtement sur le sol. Ma mère ce retrouva à mes pieds sur ses genoux. Que lui prend t-il, elle qui est si distante, veux maintenant me réconforter? Ma vie n'a plus de sens.

- Écoute-moi bien. Ta grand-mère va tous nous manquer, je sais qu'elle et toi, vous vous entendiez très bien, mais il faut que tu te disse que maintenant elle est bien où elle est. C'est dernier temps elle n'allait plus très bien, elle était de plus en plus malade. Je sais que c'est dure, mais il faut l'accepter, tu à perdu ta grand-mère et moi ma mère.

Doucement je relevai mon visage dans sa direction, je fus surprise de découvrir son visage plonger dans la triste et couvert de larmes.

Ma mère ne montrait plus ses émotions depuis des temps immémoriaux, elle c'était refermée sur elle-même sans que personne ne sache pourquoi. La voir en cet instant, devant moi, en pleure, ça me détruit plus que je l'étais il y avait quelques secondes.

Voulant faire disparaître les larmes de ma mère, je me penchai et la pris dans mes bras. Elle prit part à notre étreinte en me serrant encore plus fort contre elle. Cherchant du réconfort dans les bras l'une de l'autre, aucune de nous deux ne parla. La dernière fois que ma mère m'avait prit dans ses bras remontait à très longtemps, si longtemps que je ne me rappelle même plus la dernière fois.

Un déclic ce produit alors dans sa tête. Elle se recula et me regarda gênée, comme si son geste de tendresse n'était pas permit. Voilà ma mère est de retour.

-Vient le souper va refroidir.

Plus rien de mon ancienne mère n'était apparent, maman 2.0 était réapparu.

-J'arrive.

Elle disparu aussi vite qu'elle était apparus.

Saskia qui c'était réveillée lorsque je m'étais penché pour enlacer ma mère, me regardait assise sur ses pattes arrières, la queue battante.

-Aller ma belle, c'est l'heure du repas.

Elle lâcha un petit miaulement avant de s'éclipser. De retour à la solitude. Ramenant la couverture qui avait glissé le long de mes épaules, je la pliai en deux puis la déposa sur ma chaise, avant de prendre la direction de la cuisine.

Une fois tous assis à notre place habituel, le silence indescriptible de nos repas en famille ce rependis. Même si certaine chose avait changé dans ma vie, il y en n'a qui ne qui changerons jamais.

Lorsque mon assiette de pâté chinois fut fini, je m'empressai de sortir de table. Avant que je ne quitte la pièce mon père m'attrapa le poignet pour attirer mon attention.

-Ma pusse, l'enterrement sera samedi prochain.

Je lâchai un soupire, je ne voulais pas lui dire adieux. Je hochai la tête pour lui faire comprendre que j'avais bien compris.

-Ma chérie, si tu veux nous pourrions aller faire les boutiques pour te trouver une jolie robe, me proposa ma mère.

Je lançai un regarde froid à ma mère.

-Ah quoi bon! Acheter une robe qui je n'aurais pas la force de porter plus d'une fois.

Sans rajouter un mot je quittai la salle pour me diriger vers ma chambre. Attrapa mon téléphone et composa le numéro à Lucie. Première sonnerie, deuxième, troisième et puis plus rien. Dans un geste rageur je tirai mon téléphone sur mon mur. Je m'écroulai sur mon lit. Aucune larme ne coula sur mes joues, je ne pleurais plus, aujourd'hui c'est fini. Malgré la disparition de ces coulées d'eaux ma douleur elle n'a pas disparu. Mon cœur souffre et je n'ai personne avec qui partager ma peine en cet instant.

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Chapitre 12!!! Super!! Il est plus court que les autres, mais c'était ça ou rien. J'ai presque faillie ne pas publié aujourd'hui parce que j'avais beaucoup de chose à faire mais je me suis dis '' il faut que je le fasse''. Et voilà. Chapitre encore inintéressant mais qui fait partie de l'histoire, vous aller bientôt voir pourquoi! Encore désolé pour les fautes !! Vraiment! Merci pour les 705 vues et les 42 votes c'est juste wow!!

À la fin de semaine prochaine! :D

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