(Non corrigé par ma correctrice)
-Éléonore? Nous sommes arrivés, lance doucement la tendre voix de Peter.
Je décolle ma tête de la vitre et frotte mes yeux. Je suis surprise de retrouver des traces humides sur mes joues. Mais pourquoi ais-je pleurée?
Je me concentre et prend quelques secondes pour faire revenir mes souvenirs à la surface. Non.
Je ne peux me résoudre à cette vérité. Cela ne peut pas être vrai. Je secoue la tête et ne cesse de murmurer des mots de négations.
-Éléonore, tente Peter.
Il rapproche sa main de mon bras, mais je le repousse brutalement.
-Ne me touche pas, criais-je.
Voyant sont étonnement je rajoute cette fois plus tranquillement.
-S'il te plaît.
Il lève ses mains dans les airs pour me montrer qu'ils les reculent comme je lui ai demandé.
-Ce n'est pas contre toi. C'est juste que tout se bouscule dans ma tête. J'ai peur qu'à ton contacte je sois encore plus perturbée.
Il me fait signe qu'il comprend et ne tente plus de me toucher.
- Laisse-moi-t'expliquer. J'ai besoin de savoir si nous avons tout les deux la même version.
Je le foudroie du regard et sers les poings.
-M'expliquer quoi? À quel point je suis horrible!? Comment je dépasse tout le monde en matière d'égoïsme!?
Peter écarquille les yeux et passe nerveusement sa main dans ses cheveux.
-Alors tu sais tout...
Je mordille ma lèvre inférieure pour ne pas éclater en sanglot. Bon dieu faite que cela ne soit pas vrai.
-Tu te rappelle de moi? Murmure-t-il d'une voix profonde.
J'essuie du revers de la main la larme qui m'a échappée et fixe mon regard dans le sien.
-Tu crois vraiment que j'aurais pu t'oublier Mason?
En ce moment même aucun de nous deux ne sais comment réagir. Cela est autant merveilleux que tragique.
Vous avez déjà sentie le fait d'être au pied du mur, d'être figée. Que peut importe votre réaction vous vous enfoncez un peu plus chaque seconde.
C'est à cet instant le regard prisonnier dans celui de Peter que je réalise ce que veux dire avoir honte.
-Je suis désolée, glissais-je faiblement avant d'ouvrir la portière et de fuir.
Je ne veux pas l'entendre le dire. Je ne veux pas voir ce sentiment de déception sur son visage. Savoir que je l'ai profondément déçu reviens à m'arracher le cœur à mains nues.
Je double mes foulées laissant en chemin mes jolis souliers.
Pour la première fois de la soirée je vois ma somptueuse robe comme un handicap. Sa traine obstrue mes mouvements.
Comme n'importe quel idiot aurait pu l'imaginer elle finit par se prendre dans un branchage au sol.
Je m'écroule écorchant mes genoux et mes mains.
-Non, susurrais-je une fois de plus.
Le bruit derrière moi m'annonce l'arrivée de Peter.
-Ne me fuie pas Cordélia, je tends supplie.
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Nous sommes
RomanceDepuis notre plus jeune âge, nos parents nous ont initiés aux contes de fées. Vous savez ces histoires à l'eau de rose qui finissent toujours biens ? Difficile à croire, mais toutes ces histoires se sont réellement passées. La seule chose qu'ils on...