VEGETA | BULMA | FANFICTION - La naissance de Trunks.

Chapitre 25 : Tradition Saiyenne.

Vegeta : Je veux que tu sois mienne.

Ces mots... Elle les avait tant attendu. Elle aurait aimé lui donner une réponse, là, tout de suite. Lui dire enfin "je t'aime", lui dire "oui" ou encore qu'elle était déjà "sienne", mais aucun mot ne put sortir de sa bouche. Elle resta figée sous l'imposante corpulence de Vegeta. Jamais elle ne se serait attendu à autant venant de la part du Saiyen. Ce fut si soudain que son cerveau lui fit faux bond et ses pensées dysfonctionnèrent sous l'effet du choc. Elle savait pourtant que tout ce qui sortait de la bouche de Vegeta était toujours sincère. Il n'avait pas de filtre. Quand il pensait ou disait des choses, elles étaient toujours vraies, pures, entières. Là, il venait de lui demander de lui appartenir. Entièrement. Elle qui avait toujours souhaité être une femme libre et indépendante, devait revoir tous ses plans car la proposition de Vegeta prenait tellement de sens tout d'un coup... Aucun autre homme n'aurait pu la faire changer d'avis sur ses principes. Elle s'était donné des règles de conduite, avec pour morale de ne jamais laisser personne la rendre dépendante. Mais pour lui, pour cet homme là, elle aurait pu donner sa vie et se battre à sa place. Elle voulait lui appartenir, être "sienne", être à lui et à personne d'autre.

Ses prunelles sombres la regardaient avec insistance. Le temps était en suspend. Il s'attendait à ce qu'elle lui réponde rapidement, étant donné qu'elle n'était jamais à court de répartie mais Bulma resta muette. Elle le fixa, le cœur battant, ne sachant pas quoi dire qui puisse être aussi fort que cette soudaine demande. Elle connaissait pourtant déjà sa réponse mais ses émotions furent si grandes à cet instant que les mots ne purent franchir le seuil de ses lèvres. Elle s'était même mise à trembler. Elle plissa les yeux et se fit toute petite sous l'imposante carrure du prince qui s'impatientait. Ses bras musclés le maintenaient en suspension au-dessus d'elle, ses mains reposaient de chaque côté de la tête de Bulma, enfoncées dans le matelas, la retenant comme une prisonnière. Elle ne pouvait pas fuir, elle devait répondre. Mais le silence qui trônait dans cette étrange atmosphère lui révéla qu'elle n'avait pas l'intention de lui promettre de lui appartenir. Vegeta retroussa son petit nez et l'expression de son visage se renfrogna.

Vegeta : Tu ne vas pas répondre ? Demande-t-il indigné.

Face à sa bouille scandalisée, Bulma ne put retenir son amusement. Elle pouffa et mit ses mains devant sa bouche pour étouffer un rire. Vegeta écarquilla les yeux, surpris et décontenancé. Comment pouvait-elle rire dans un moment pareil ? « -Elle se moque de moi ?! » songea-t-il mécontent. Il tourna la tête, vexé.

Vegeta : Hm. Je peux savoir ce qui te fait tant rire ?

Bulma : Oh... Désolée Vegeta... Je crois que... C'est... C'est un rire nerveux. Tente-t-elle d'articuler.

Vegeta : Un rire nerveux ? Et puis quoi encore ! Je suis très sérieux alors ne te moque pas de moi ! Grommelle-t-il.

Bulma : Je ne me moque pas de toi... C'est juste que c'est cette expression sur ton visage !

Vegeta : Et bien quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Boude-t-il.

Bulma lâcha prise et se sentit maintenant en totale confiance. Elle retrouvait la bulle chaleureuse dans laquelle ils s'étaient rarement trouvés. Son cœur se gonfla de tant de bonheur, de par la présence de son amant, de par tout cet amour qu'il dégageait pour elle dans ce moment intime. Elle se mit à sourire amoureusement et posa délicatement sa main sur la joue de Vegeta pour le forcer à la regarder à nouveau.

Bulma : Elle me rend heureuse. C'est tout. Tu es beau. Avoue-t-elle sincèrement.

Vegeta : Huh ? Hmpf.