Amaliya
Je sens un coussin se frapper à l'arrière de ma tête ce qui me réveille.- On se réveille minimoys !
- Lorenzo ! J'hurle en attrapant mon coussin pour lui en foutre une.
Je me lève et va de l'autre côté du lit avec mon coussin en main.
Il m'attaque et je reçois quelques coups avant de lui en envoyer à mon tour.
Sauf que je perds mon coussin. Donc ma défense, et mon attaque.
Je fuis dans la maison pour éviter qu'il me coince comme d'habitude.
Je descends les escaliers en rigolant à gorge déployé et va dans la cuisine pour me cacher derrière mon père tel une gamine.
- Ama', qu'est-ce que tu fais ?
- Il va me frapper ! Dis-je en voyant Lorenzo arriver avec le coussin dans les mains.
Mon père rigole.
- Vous n'avez plus huit ans à ce que je sache ?
- Elle elle a toujours huit ans dans sa tête. Dit-il en me pointant du doigt.
- T'es bien culotté pour un mec qui fait des batailles de coussin !
- T'es bien culottée pour une meuf qui sautille quand elle a une glace !
- Tout le monde aime les glaces !
Mes parents explosent de rire.
- Lorenzo ça suffit, pose ce coussin. Dit ma mère.
Il soupire et desserre les poings.
- Ama', va te défendre je t'ai appris à le faire non ?
- Bah bats-toi toi contre Lorenzo tu verras.
- J'ai jamais donné mon accord je préfère encore me battre contre mon père que tio Rayan.
- Bon aller, sors de là.
J'hésite un instant et sort pour m'avancer vers les canapés. Mais aussitôt je le sens m'attraper et me plaquer contre le canapé.
- Va te faire foutre ! Dis-je en rigolant.
- La tradition c'est la tradition.
- Fou la où je pense ta tradition !
Il me relâche et je me retourne. Ce connard est quand même très beau, je dois l'avouer.
Un débardeur bien trop moulant à mon goût.
- Dégage.
Ce vert m'hypnotise. Ses yeux sont sublimes.
- Pourquoi ?
- Parce que sinon je vais envoyer un coup qui va te rendre stérile.
Il rigole, et même si j'essaye de ne pas le faire je rigole avec lui.

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AMALIYA T°2
Romance"Et pour cela, tu t'es infligé la douleur que je ressentais. Tout ça pour qu'on se retrouve ici, sur le sol de ce vestiaire, à partager nos larmes. Nos souffrances, qui nous ont tout les deux démunis de tout bonheur. Le monde nous a tué, il nous a...