AMALIYA T°2

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Lorenzo

Je fais rebondir le ballon sur le sol. Ma chearleders préférée n'est encore arrivée. Le match commence dans quelques instants.

L'équipe adverse arrive, c'est là que je vois mon minimoys arriver. Elle est belle avec cette mini-jupe.

Elle me sourit, quand elle tourne la tête vers l'équipe adverse, elle s'arrête net.

En même temps Matt Boleno reste figé sur elle. Il était au collège avec nous.

Ne me dites pas que c'est ce que je pense... sinon je vais me faire virer de cette équipe en tabassant ce mec en plein match.

Je m'approche d'elle et elle sursaute quand je pose ma main sur son épaule.

- Ama'...

- Dit... dit au coach qu'on ne pourra pas assurer ce match.

Le G.B.G s'approche ainsi que mon coach.

- Il en fait partie ?

Je vois qu'il y a de l'angoisse, de la peur dans ses yeux.

- Lorenzo je... il... il faut que je sorte...

- Qu'est-ce qui se passe ? Ama' ? Demande mon professeur.

- Elle ne pourra pas assurer ce match. Vous pouvez appeler l'infirmière elle a ses cachets contre l'angoisse.

Elle éclate en sanglots et on se met autour d'elle pour cacher ça.

- On y va Ama', viens.

Je croise le regard de Matt alors que ma petite amie sort du gymnase. Il a très bien comprit.

Ne pas mélanger vie professionnelle et personnelle.

- Qu'est-ce qu'il lui arrive Lorenzo ? Demande Jeff.

Je soupire.

- Matt fait partie de ses violeurs. Je chuchote à voix basse.

Leurs visages se décomposent.

- T'es sérieux ?

- Mais son père ne les avait pas tué ?

- En réalité elle n'avait le nom que de l'un d'eux. C'était un viol collectif... mais gardez votre calme si on est viré de la league plus de NBA, plus d'université, plus d'avenir.

Ils soufflent.

L'arbitre nous demande de nous mettre en place.

Je pense à Ama', à ses sourires et le bruit de son rire. C'est la seule chose qui me calme.

En revanche quand je croise le regard de ce connard, je pense à tout ce qu'elle a subit. Et ça me fou en rogne putain.

Le match commence. Les dix premières minutes se passent bien. Le G.B.G sait ce canaliser.

On a déjà marqué trois buts et eux deux.

La deuxième période passe, et entre la troisième et quatrième c'est la mi-temps. C'est insupportable.

L'infirmerie est dans le second bâtiment, j'aurais bien pu y aller, mais sinon on perdrait le match et on descendrait dans le classement.

Dès que le match se termine, je lâche le ballon et va à l'infirmerie, mais au même moment Ama' sort des vestiaires.

- Ama', ça-va ?

Elle hoche la tête.

- Je peux attendre avec vous dans les vestiaires le temps que tu te changes ?