17

336 17 1
                                    

Amaliya
Je sens une main se glisser à mon ventre ce qui me réveille. Je sais que c'est Lorenzo.

Putain qu'est-ce que j'ai bien dormi.

Je m'étire un peu ce qui fais grogner le gros lard qui me tiens dans ses bras.

Je suis d'humeur à insulter aujourd'hui.

Je referme les yeux, non pas pour dormir, mais seulement profiter de ce beau temps et pouvoir être dans ses bras en paix. A la maison ce serait impossible, au cas où mes parents rentreraient. Ça pourrait porter à confusion.

Seulement pour le faire chier, puisque c'est mon métier. Je décide de m'allonger sur son torse ce qui le réveille à moitié.

- Ama'...

- Oui ?

- Arrête ça.

Je ricane à sa voix, ça veut dire qu'il ne se souviendra pas de ça quand il se réveillera.

- Lorenzo ?

- Hmm ?

- Réveille-toi ! Dis-je en me mettant en califourchon sur lui.

Il soupire et je sens ses doigts frôler ma cuisse avec une telle lenteur, j'en frissonne.

- J'ai encore envie de dormir.

- S'il te plaît, je vais m'ennuyer sans toi.

Il fait sacrément chaud ici quand même pour un mois de décembre.

Je retire mon pull. Là bizarrement il ouvre les yeux.

- Pourquoi tu te mets à poil ?

- Pourquoi t'ouvres les yeux quand je me mets à poil ?

- Je me demande juste ce que tu fous.

- Bizarrement t'ouvres les yeux que quand je retire mes vêtements ?

- Ama', joue pas à ça. Dit-il d'un ton fatigué. Tu vas finir sous un tas de coussins dans lesquelles tu vas t'étouffer.

- J'adore ton charisme Lorenzo.

- Merci je sais.

Je lève les yeux au ciel.

J'attrape un des coussins pour tenter de le frapper, malheureusement cet homme a beaucoup trop de réflexes.

J'avais le choix : rester et mourir, courir et avoir un pourcentage de survie minime à un.

Je préfère courir.

Je me lève et sors de la chambre, comme tout les matins il tente de me rattraper.

D'habitude j'ai mon père pour me cacher, mais là...

Je cours dans toute la villa à la recherche d'un coin où je pourrais me cacher, mais rien.

C'est là que je vois le balcon du deuxième étage, n'ayant pas le choix je cours vers celui-ci et passe au dessus de la barrière.

AMALIYA T°2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant