AMALIYA T°2

20

Je rouvre les paupières et me blottis un peu plus à Lorenzo.

Ça fait deux jours que nous sommes revenus de Mexico. J'ai frôlé la côte fêlée, mais heureusement ça n'a pas été le cas.

Je ne suis pas en colère contre cet homme, non. Je suis en colère contre mon père.

Il m'a mêlé à ses affaires alors qu'il savait que je haïssais ça. J'en ai payé les conséquences.

Ça fait quelques jours que je ne lui ai pas parlé. Et ce n'est pas prêt d'arriver.

- On a cours Ama'.

- J'ai pas envie d'y aller...

- Aller ma princesse, comme ça tu verras enfin le G.B.G.

Je soupire et décide de me lever.

Il est déjà habillé de son côté. Je vais me laver le visage avant de m'habiller à mon tour.

Je me prépare avant de descendre et prendre rapidement un petit déjeuner avec mon oncle.

Bien sûr toujours personne n'est au courant pour Lorenzo et moi à part le G.B.G.

- Je vous dépose sinon vous allez arriver en retard. Dit mon oncle.

Je finis mon verre de jus.

Il nous dépose au lycée. Quand j'arrive Ace me saute directement dessus pour me prendre dans ses bras.

- Tu me fais mal ! Dis-je en ricanant ce qui accentue ma douleur.

Je retrouve enfin le sol.

- Putain qu'est-ce que t'es attachiante Ama'. Dit-il en me faisant un bisou sur la joue.

- Ace. Réplique directement Lorenzo. 

- Roh c'est bon ne commence pas à nous faire le mec jaloux ici.

- Je n'étais pas jaloux je te disais juste de faire attention elle s'est prit des coups !

Je tourne la tête vers Lorenzo.

On sait tous très bien que c'est parce qu'il est jaloux.

Je prends les autres dans mes bras et vois que Caleb porte le cadeau que je lui ai offert.

- Tu l'as ouvert avant le réveillon ? Je demande en examinant son visage.

- Pas du tout je te le jure.

C'est un bracelet en tissu noir que j'ai fait moi-même. J'ai le même mais en blanc.

- Tant mieux.

- Il était bien votre voyage a part le petit incident qui est arrivé au réveillon ? Demande Jack.

- Seulement la première semaine après c'était que de la merde. Dis-je en m'asseyant à côté de Lorenzo.

- On n'a même pas pu aller au concert parce qu'il y avait un risque d'attentat. Poursuit mon petit ami.

J'étais tellement dégoûtée...

- Je pensais que j'aurais plus de liberté que j'en ai ici mais la villa où on était entouré de garde du corps baraqué. On ne pouvait pas sortir sans eux on n'avait pas le droit.

- Vu la position de ton père dans le monde du crime c'est compréhensible.

- Pourtant tu as quand même fini avec des bleus. Ajoute Jeff.

On discute les quelques minutes qui nous reste avant d'aller en cours. Comme tout les lundis on commence par espagnol.

D'ailleurs il faut que j'aille parler à Noah.