AMALIYA T°2

24

Lorenzo
Je me fais réveiller par ma surexcitée de petite amie.

Je n'étais même pas censé dormir ici cette nuit. Je suis là puisqu'hier soir elle n'allait pas bien.

- Lorenzo ! Réveille-toi il faut que je te parle d'un truc !

Elle monte sur mon dos m'écrasant de tout son petit poids. Je la pousse de là, sauf que j'ai oublié que je n'étais pas chez moi.

Je suis pas habitué à dormir sur la gauche.

Elle échappe un petit crie alors qu'elle tombe sur le matelas.

Je me lève directement pour vérifier qu'elle va bien.

- Je t'ai fais mal ?

- Pourquoi tu me balances imbécile ?!

- Je suis pas habitué à dormir sur la gauche !

- T'as de la chance qu'il y ait le matelas je t'aurais tué ! Dit-elle en se redressant.

- Tu as mal quelque part ? Ça va ? Je dis en la prenant sur mes genoux.

- Ça va t'inquiète pas. J'ai discuté avec mon père hier et il m'a dit qu'il avait discuté avec tes parents et qu'ils étaient tous d'accords pour nous donner le feu vert ! Ça veut dire qu'on peut leur dire maintenant il n'y a plus de raisons de se cacher.

- Non non pas si vite je suis pas encore prêt psychologiquement à affronter ton père.

- Mi amor, mon père a confiance en toi il me l'a dit lui même.

- C'est pas pour ça qu'il ne va pas me lancer des regards meurtriers et me réprimander dès que je pose une main sur toi. Imagine s'il ne me laissait plus rentrer dans ta chambre avec la porte fermée ? On ne pourrait même plus s'embrasser.

Elle soupire.

- Pourquoi tu ne veux pas leur dire ?

- Parce que je n'ai pas envie d'aller trop vite c'est tout. On pourra leur dire ce soir ou demain mais pas là tout de suite.

- D'accord... j'en ai marre de devoir le cacher à tout le monde. On peut en moins arrêter de se cacher au lycée ?

- Oui on arrêtera. Tu es de bonne humeur aujourd'hui ?

- Ça va tant que t'es là. Dit-elle en essayant de se lever mais je la retiens.

- Ama', de quoi vous avez parlé avec Jeff ?

- De rien il m'a juste un peu rassuré.

- Comment exactement ?

- Pourquoi tu veux savoir ?

- Mais parce que j'en ai envie.

- Bah demande lui. Lâche-moi je dois aller me doucher.

- Je peux venir ?

- Et si mon père arrive et qu'il voit qu'aucun de nous deux n'est dans la chambre mais l'eau coule ?

- On lui dira qu'on est devenu écolos.