On est enfin arrivé sur la terre ferme. On a été accueillit par un sbire de mon père qui est le chauffeur aussi, il y a aussi un 4x4 noir derrière et devant notre voiture.
On aurait dit les enfants du président.
On passe par un portail et il roule encore quelques mètres avant de s'arrêter. Je sors de la voiture.
Ce n'est pas une villa ça... c'est un manoir.
Lorenzo est autant étonné que moi.
Je rentre à l'intérieur. Une orde de domestiques nous attend.
- Bonsoir. Dis-je poliment.
- Bonsoir mademoiselle Suarez. Dit l'un des hommes un peu trop jeune qui vient me prendre ma veste.
- Ne vous donnez pas la peine.
- C'est notre travaille.
Il fait pareille avec Lorenzo.
- Je serais votre gouvernant pendant votre séjour ici. Je gérerais la maison et vos besoins, quelconque sont-ils.
J'ai l'impression de retourner au moyen-âge.
- J'ai une demande. Dit Lorenzo.
- Oui ?
- Est-ce qu'on peut se tutoyer et s'appeler par nos prénoms ? On n'est pas nos parents on n'exige pas tout ça.
Il hésite un instant.
- D'accord, alors je m'appelle Diego. Je connais déjà vos prénoms, Amaliya de son diminutif Ama' et Lorenzo. Ton père m'a mis au courant pour tes cachets et tes cauchemars, donc j'ai prévu nos hommes au cas où tu hurlerais dans la nuit pour ne pas qu'ils s'alertent. Et Lorenzo puisque tu aimes le basket, à côté de la piscine dans le jardin il y a un terrain donc tu pourras t'y rendre quand tu le souhaites. Je vous fais la visite pendant qu'on vide vos bagages ?
- On peut vider nos bagages nous mêmes. Dis-je étonnée de tout ce qu'ils font.
- Vous avez fait un long voyage, ne vous épuisez pas encore. Allons-y vous voulez bien ?
On le suit, il nous fait faire le tour de la maison. Il y a même une salle de bal !
Mon père a quand même dit une villa. J'ai peur de savoir ce que c'est un manoir pour lui.
On finit par la salle à manger, la table est rempli de plein de bonne choses mais surtout de mon plat préféré. Du riz blanc avec une sauce à la pistache. Bon, presque personne n'aime ça. Mais moi j'adore.
- Merci Diego. Dis-je en me tournant vers lui.
- Il n'y a pas de quoi. Appelez moi si vous avez besoin de quelque chose ou si vous êtes perdus.
J'hoche la tête positivement.
Il s'en va nous laissant seuls.
Je tourne la tête vers Lorenzo et en un regard on s'est comprit.
On éclate de rire.- On est au moyen-âge ou quoi ?
- Mon père adorait le luxe apparement. Dis-je en m'asseyant à table.
- C'est plus que du luxe là. Dit-il en s'asseyant à côté de moi.
On mange tranquillement, comme d'habitude on a le réflexe de ramener la vaisselle dans la cuisine et la faire. Mais ils nous arrêtent et nous disent qu'ils le feront.
Je comprends mieux pourquoi mon paternel déteste les tâches ménagères.
Ensuite je monte dans ma chambre, celle de Lorenzo est juste à côté.
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AMALIYA T°2
Romance"Et pour cela, tu t'es infligé la douleur que je ressentais. Tout ça pour qu'on se retrouve ici, sur le sol de ce vestiaire, à partager nos larmes. Nos souffrances, qui nous ont tout les deux démunis de tout bonheur. Le monde nous a tué, il nous a...