Amaliya
Je prends mes parents dans mes bras avant d'aller vers Caleb pour l'embrasser.- N'oublie pas de m'envoyer un message quand vous arrivez d'accord ?
- Promis.
- Et puisqu'on ne passera pas Noël ensemble.
Je lui tends mon cadeau.
- Mais tu l'ouvres au réveillon hein.
- Je te le promets.
Je l'embrasse et m'approche de mes parents.
- Tu fais attention là-bas, il y a des gangs et des criminels à chaque coins de rue.
- Maman, tu es mariée a un gangster.
- Chef de la pègre déjà. Rapplique mon père.
- Ton père est un gangster gentil c'est pas pareille.
- Je ne suis pas un gangster Rosa.
- La ferme. Mais bref, fait attention d'accord mi amor ? Si tu aperçois quelque chose de bizarre tu nous appelles directement.
- Oui maman, ne t'inquiète pas. Dis-je en l'enlaçant.
J'enlace mon père à son tour.
- Tu seras protégée là-bas, n'écoute pas ta mère.
- Dire que je me suis fais kidnappée presque trois fois...
Je rigole aux paroles de ma mère.
- La situation a changé. Profite de ton voyage, mais pas trop.
J'hoche la tête.
Je dis au revoir à mes frères et sœurs et me dirige vers le jet privé avec Lorenzo mais je me retourne une dernière fois et les enlace à nouveau.
- Vas-y Ama' vous allez arriver en retard ! Me dit mon paternel.
- Ok ok j'y vais.
Cette fois-ci je monte bel et bien dans l'avion.
WoW. Mon père est vraiment pourri gâté.
L'avion décolle, je suis stressée. J'ai jamais pris l'avion, et ça me fait peur. Mais après un laps de temps le stress s'en va et j'admire la vue. Il y a carrément du personnel dans le jet privé.
Ils proposent des boissons alcoolisées pour Lorenzo mais il n'en prend pas. En revanche, leurs minis sandwichs incroyablement bon j'accepte volontiers.
- Quand je me dis que là ils devraient être en espagnol je me réjouis.
Il rigole à mes paroles.
- Tu es vraiment satanique des fois.
- Je pense que je vais me repentir.
- Parce que tu crois en satan ?
- Non, j'y crois pas. Tu penses que ça existe le paradis et l'enfer après la mort ?
- Non, je pense que après la mort il n'y a rien. Absolument rien.
- Parfois je réfléchis trop.
- C'est tout le temps que tu réfléchis trop Ama'.
- Mais justement, je me dis imagine si les religions avaient été crées par un parlement sacré pour tenter d'adoucir un peu les humains. Parce qu'il faut dire qu'ils faisait beaucoup de conneries. Donc imagine si tout ça était basé sur des mensonges pour essayer d'orienter les gens vers le bien.
- Tu as de l'imagination dit donc.
- J'ai beaucoup trop de questions existentielles.
- Et je le sais mieux que personne puisque tu me lâches tout le temps tes théories de fou.
Je souris et me blottis à son corps alors qu'il me prend dans ses bras.
- T'imagines si nos parents nous avait éduqué en nous mentant toute notre vie et nous disant qu'il n'y a que cette île qui existe ?
- Ama' tu vas un peu trop loin là dans ton imagination.
- C'est parce que je m'ennuie ! On a huit heure de vol, ça fait deux heure qu'on est dans les airs et j'ai déjà envie de sortir.
- On va trouver de quoi s'occuper. Tu veux qu'on aille dans la chambre pour regarder un film ?
- Il y a une chambre ?
- J'ai fait un tour et oui il y a une chambre.
- Espérons que mes parents ne m'aient pas conçu dessus. Dis-je en me levant.
Il soupire exaspéré ce qui me fait rire.
- Parfois tu dis vraiment des conneries monumentales.
- Arrête d'être le culot en personne Lorenzo.
- Tu as du culot de dire ça.
Je lève les yeux au ciel.
- Je vais me coucher, ça sera plus apaisant que rester en ta compagnie.
- Tu mens très fort là quand même.
J'essaye d'aller vers la chambre mais il m'attrape par les hanches et je me retrouve aussitôt sur ses genoux.
- Lorenzo !
- Amaliya.
J'ancre mes pupilles dans les siennes. Je comprends que cette fois il est sérieux.
Pourquoi il a l'air si épuisé ?
- Tu as dormi ? Je demande.
- Pas trop, dors là ça sera plus confortable pour toi.
- Tes genoux sont plus confortables qu'un lit ?
- Tu sais très bien que c'est le cas.
Bon, je dois avouer que j'adore dormir sur ses genoux. Mais je déteste ne pas avoir raison.
Je soupire et pose la tête contre son épaule.
- Réveille-moi si je commence à parler, ça veut dire que je suis dans un cauchemar.
- Je sais Ama'. Mais tu ne verras pas de cauchemars, je suis le chasseur de démon tu te souviens ?
C'est ce qu'il me répétait tout le temps il y a deux ans.
"Je suis le chasseur de démon, plus aucun d'eux ne viendra t'hanter parce que je suis avec toi."
Je relève la tête et me redresse pour déposer un baiser sur sa joue.
- Merci. Dis-je avant de fermer les yeux.
Je m'assoupis doucement dans ses bras.
VOUS LISEZ
AMALIYA T°2
Romance"Et pour cela, tu t'es infligé la douleur que je ressentais. Tout ça pour qu'on se retrouve ici, sur le sol de ce vestiaire, à partager nos larmes. Nos souffrances, qui nous ont tout les deux démunis de tout bonheur. Le monde nous a tué, il nous a...