Lorenzo
Ça faisait des années et des années que je n'avais pas eu de crise d'angoisse. C'est une sensation bizarre que j'ai, comme si ses mains étaient constamment sur mon torse. J'étais son objet, et elle m'utilisait quand elle le souhaitait.On a quand même gagné le match, je suis arrivé à la deuxième période le temps de reprendre mes esprits. Voir mes parents m'encourager dans les gradins m'a sacrément fait rire.
- Honnêtement, pourquoi vous êtes venus ? Je lui demande alors qu'on est au restaurant, tous à table en train de manger.
- On est tes parents on n'a pas le droit ?
- Vous êtes trop occupés pour venir à mes matchs.
- Je suis venu parce que c'est ton anniversaire aujourd'hui. Tu as dix-huit ans officiellement. Me dit ma mère.
Putain, c'est vrai j'avais complètement zappé.
- Vous aussi vous aviez oublié bande d'hypocrites ? Dis-je au G.B.G qui rigole à mes paroles.
- On n'a pas oublié du tout, tu crois qu'Ama' est allée où ? Me dit Caleb.
Soudain je vois Ama' arriver avec un gâteau dans les bras. Sa surprise ne sera pas aussi bonne que la mienne, son anniversaire est demain.
Ils ont littéralement fait un gâteau ballon de basket. Il est super réaliste. Je me lève alors qu'Amaliya arrive devant moi.
J'ancre mes pupilles dans les siennes, et on vient de se dire tout ce qu'on avait à dire en un seul regard.
Elle veut tout recommencer à zéro, oublier. Sauf que moi, je veux bien plus, être avec elle. Parce que ça fait dix ans que je voudrais être à ses côtés, chaque jours, chaque minute, chaque secondes.
Mais nous ne pouvons pas. Elle le sait aussi bien que moi.
- Tu m'as trahis, d'habitude on fête nos anniversaires ensemble. Dis-je ce qui l'a fait rire.
- Mais c'est parce c'est tes dix-huit ans ! Le G.B.G t'as préparé autre chose après, et puis tu le mérites amplement après tout ce qui s'est passé. On fera un anniversaire ensemble ne t'inquiète pas. Fait un voeux Lorenzo.
Mon voeux est déjà prêt depuis longtemps, c'est elle mon voeux.
Je souffle les bougies et elle pose le gâteau pour m'enlacer.
- Joyeux anniversaire. Me dit-elle.
J'entends ma mère à deux doigts de pleurer ce qui fait rire mon père. Ils se sont toujours battus pour se moquer l'un de l'autre. C'est ce qui fait leur amour j'imagine.
Je vais à côté d'elle et la prends dans mes bras alors que les larmes inondent ses joues.
- Tu as grandis trop vite. Vraiment trop vite, et je sais que tu vas vouloir partir dans pas longtemps, ton père m'a parlé de l'Amérique.
- On se reverra maman ne t'inquiète pas, et puis je ne pars pas maintenant.
- Mais tu me manques déjà.
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AMALIYA T°2
Romance"Et pour cela, tu t'es infligé la douleur que je ressentais. Tout ça pour qu'on se retrouve ici, sur le sol de ce vestiaire, à partager nos larmes. Nos souffrances, qui nous ont tout les deux démunis de tout bonheur. Le monde nous a tué, il nous a...