3

465 22 1
                                    

Amaliya
J'enroule une serviette autour de mon corps et me dirige vers les casiers pour récupérer mes vêtements. Je me fige quand je vois qu'ils ne sont plus là...

Je savais que ça allait avoir des répercussions. Je le savais.

Les larmes me montent aux yeux mais je me retiens de pleurer et prends mon téléphone pour appeler Lorenzo. Aucune réponse, sérieux ? J'appelle plusieurs fois, mais il ne répond pas.

Le match n'a pas commencé je le sais. Donc pourquoi il ne répond pas ?

Soudain des tocs retentissent à la porte ce qui me fait sursauter.

- Ama', tu es là ?

- C'est Jeff et Caleb, on peut rentrer ? Demandent-ils de l'autre côté de la porte.

J'inspire profondément et va ouvrir la porte.

- On a vu que tu avais appelé Lorenzo.

- Il s'est passé quelque chose ?

Je soupire.

- Je crois qu'elles n'ont pas très bien prit le fait que vous les dégagiez, j'ai plus mes affaires, des filles les ont prit.

- Je vais aller les chercher, Jeff va voir si on peut te prêter quelque chose d'accord ?

J'hoche la tête positivement.

Ils y vont aussitôt et je referme la porte avant de fondre en larme.

Ça commence toujours par ça, puis ça s'empire, et ça se transforme en viol...

J'attends une dizaine de minutes avant que caleb n'entre avec mes affaires.

- Merci. Dis-je en les récupérant.

- Tu as besoin d'autre chose ?

- Non, c'est bon.

- Je vais te laisser t'habiller.

Il sort des vestiaires. J'entends du monde circuler, le match va bientôt commencer.

Je m'habille et sort directement d'ici pour rentrer chez moi.

Ce genre de malédiction, dès qu'on y a plongé un peu on ne peut plus en ressortir. C'est pour ça que cette fois je ne me laisserais pas faire. Je ne laisserais pas les choses s'empirer, j'ai plus d'informations sur ses filles que les flics.

Il est temps de les utiliser.

J'entre à la maison, je m'enferme aussitôt dans ma chambre pour me changer. Je descends et m'apprête à sortir mais mon père m'interpelle.

- Où tu vas ?

- J'ai besoin de prendre l'air.

- Il est dix-huit heure Ama'. Il fait nuit.

- Je m'en fiche je veux sortir.

Je finis d'enfiler mes baskets et sors avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit d'autre.

AMALIYA T°2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant