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Nous avons passés nos deux semaines ici. Il ne reste plus que quelques jours. Le fameux gala de tío Alex va être donné ce soir, et je dois l'accompagner pour représenter mon père. Lorenzo de même. Pendant les deux dernières semaines on a eu des sortes de "cours". Savoir qui a quoi, qui ils sont, d'où ils viennent. Ce qui leur appartient, bref je sais tout sur chaque personne de cette mafia.

Il y a même le parrain de la mafia russe qui va venir. Celui d'Italie, celui de Colombie et du Brésil, donc je suis bien stressée.

- Ama' ?

Je sursaute et me tourne vers lui.

Je suis vraiment extrêmement stressée.

Il est vêtu d'un costard. Je ne l'avais jamais vu habillé en costard en onze ans.

- Ça te va bien cette robe. Dit-il en regardant le décolleté sur ma poitrine.

- Arrête de faire le pervers Lorenzo.

- Je n'ai pas le droit de trouver ma petite amie belle ? Dit-il en s'approchant pour poser ses mains sur ma taille.

- Tu n'as pas le droit de mater les seins de ta petite amie ouvertement.

- Donc je dois le faire en cachette ?

- Tu dois ne pas le faire du tout.

Il tente de m'embrasser mais je recule.

- Je vais te mettre du rouge à lèvres partout ! Dis-je en rigolant.

Soudain quelqu'un rentre et je vois mon oncle, lui aussi en costard mais trois pièce.

- Pourquoi on s'habille en noir comme si on était à un enterrement ? Demande Lorenzo alors qu'il s'approche de nous.

- Parce que c'est comme ça dans la mafia c'est tout. Tu représentes ton père, et comme je te l'ai dis personne ne sait que tu es adopté donc ne dit pas ton prénom. Pareille pour toi Ama'. Je ne vous ai pas baratiné toutes ses infos ses deux dernières semaines pour que vous vous appeliez par vos prénoms.

- On sait, puisque c'est ce que tu nous répètes depuis deux semaines. Dis-je.

- Je comprends que ça puisse t'agacer mais sache que si quelqu'un entend vos prénoms, vous signez l'explosion de l'île où on habite. Tiens mettez ça. Dit-il en nous donnant des masques comme aux bals masqués.

Le miens est blancs, tandis que celui de "Jo" qui sera son surnom.

Je m'appellerais "Mira".

Il nous a expliqué des milliers et des milliers de fois, comment on devait agir, comment on devait être, quels sujets on devait aborder ? Comment répondre ? Quoi faire s'ils nous demandent ci ou ça ?

On a vraiment vu absolument tout. Je pense qu'il n'y a pas une chose qu'on n'a pas anticipé. Même le fait que le parrain de la mafia russe demande à coucher avec moi.

On accueille un tas de monde comme prévu.

La soirée passe tranquillement, jusqu'à ce que le parrain de la mafia arrive. Entourée de ses hommes.

AMALIYA T°2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant