Chapitre 38 {Gabriel} Écoute-moi 🔥

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*** Ce chapitre comporte une scène à caractère sexuel ainsi qu'une scène particulièrement violente pouvant heurter la sensibilité des plus fragiles

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*** Ce chapitre comporte une scène à caractère sexuel ainsi qu'une scène particulièrement violente pouvant heurter la sensibilité des plus fragiles. ***

Paris

2023

Je ne sais pas quelle mouche a piqué Élisa parce que ça ne lui ressemble clairement pas d'avoir une telle assurance, du moins pas dans la version que je connais d'elle. Version quelque peu erronée vu qu'elle remonte à son adolescence, là où elle était timide et renfermée. Peut-être est-elle différente aujourd'hui, mais j'en doute. Il est rare que les gens changent à ce point pour devenir leur parfait opposé.

Les autres mettent du temps à se barrer de la table et de la pièce tout simplement, impossible qu'ils sachent ce qui se trame, car ils n'ont pas pu voir ma queue bander dans mon pantalon qui commence à être plus que douloureuse. Il n'y a que la blonde qui peut le sentir. À peine seuls, elle arrache mes mains de sa taille pour se relever. Sans lui laisser l'occasion de s'enfuir, je la rattrape par les hanches en me levant et la fais grimper sur la table parmi les cartes et jetons de poker alors que je viens me placer entre ses cuisses que j'écarte sans demander la permission.

Je pose mes mains sur le bois, de part et d'autre de son corps, rapprochant mon souffle chaud de son visage.

— Tu m'expliques à quoi est-ce que tu joues ?

— Oh, mais moi je ne joue à rien, Gabriel, c'est toi qui jouais avec tes amis.

— Ce ne sont pas mes amis, grogné-je.

— Oh non, pardon. C'est vrai que vu la façon dont la rouquine te dévorait du regard et comment elle te touchait dans la cuisine, ce n'est clairement pas une simple amie. Pousse-toi.

— N'y pense même pas ! Tu n'iras nulle part, répliqué-je froidement en l'immobilisant sur la table, mes mains fermement ancrées dans la chair de ses hanches.

— N'essaie même pas de faire ton mec flippant avec moi, ça ne prend plus, mais si vraiment tu veux recommencer ce petit jeu, c'est là qu'il faut mettre tes mains.

Elle glisse ses mains jusqu'aux miennes et les guident jusqu'à sa gorge.

— Vas-y, serre maintenant. C'est bien comme ça que tu avais l'intention de me tuer, non ?

Sa voix se veut joueuse, mais son regard brille d'une lueur de tristesse qui ne fait qu'accentuer l'état de nerfs dans lequel je suis. Il n'est pas question que je l'étrangle, au lieu de ça, mes mains glissent sur la naissance de ses seins alors qu'elle ne me quitte pas du regard. Une inquisition qui me brûle la chair jusqu'à l'os. Comment est-il possible de passer du désir à la colère et de la colère au désir ? L'effet Élisa, probablement.

Ma bouche entrouverte, ma cavité buccale commence à s'assécher du manque d'oxygène qui se fait cruellement ressentir dans mon cerveau. La blonde se mordille la lèvre inférieure sans bouger d'un iota, comme si elle attendait la suite. Celle que je lui offre en faisant glisser mes doigts sur ses seins que j'effleure par-dessus la soie sous laquelle elle ne porte pas de soutien-gorge, je vois la pointe de ses tétons qui se dressent quasi instantanément que ma queue qui frétille dans mon froc. Putain, elle va me faire crever.

Vise le cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant