17. 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐀.

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J'espère que l'histoire vous plaît jusqu'à maintenant car
j'en doute légèrement par votre absence dans les
commentaires...

Sur ce, bonne lecture ?
<3

🂭

APRIL
Scotland – Glasgow 

Je tire sur la poignée et ouvre la porte baie vitrée. Lorsqu'elle se referme derrière moi, je m'élance sur les dalles en béton pour rejoindre l'étendu de la terrasse. Les épaules dénudée j'affronte à chacun de mes pas, le froid qui englobe l'Écosse sous cette nuit sombre.

Je m'arrête proche des marches pour rejoindre le jardin qui se trouve en contrebas, je glisse mon corps dans l'espace libre entre les deux hommes installés sur ces marches, depuis quelques minutes.

La soirée est encore d'actualité dans les lieux derrière nous même si depuis tout à l'heure, le nombre d'invités s'est considérablement réduit. Et comme mes deux invités de ce soir, il était temps pour moi de fuir cet environnement qui commençait à m'étouffer.

Nora est venue me voir quelques minutes après cette danse torride partagée avec le brun à mes côtés. Elle est venue s'excuser du comportement de mon père – comme à chaque fois. Ce n'est jamais lui qui vient me voir pour avoir une discussion, j'ai l'impression qu'il a abandonné cette idée là depuis quelques années avec moi. Nos relations se sont légèrement distendues l'année de mes quatorze ans. Je ne peux pas dire qu'avant ça, nous avons eu un lien super fort ou des meilleurs relations tous les deux, comme dans ces films ou dans ces séries que l'on regardent tous, avec souvent une relation père - fille, saine, sans crises, sans prise de tête, des relations lisse, sans imperfections. Cette relation là, je l'ai à la limite avec mon oncle. Ça fait six ans que nous nous comportons en dents de scie mais encore plus depuis le décès de mon grand-père et le choix de Calvin de se retirer lui-même de notre famille.

– Tu vas attraper la mort, me dit Isaac, qui me sort maintenant de mes pensées.

– Je suis une écossaise, je ne crains pas le froid l'américain, répond-je.

Il pouffe de rire en fumant sa cigarette. Son sourire en coin redresse sa joue et affiche l'unique fossette qu'il possède.

– Tu crois impressionné qui, on a grandit dans le New Jersey, dit Kurt à ma gauche.

Je tourne le visage dans sa direction pour le regarder. À la différence de Isaac, il ne fume pas qu'une cigarette mais un joint. Je ne l'ai jamais vu fumer autre chose, même pas une simple cigarette.

– Excuse nous Jack Dawson.

Un ricanement éclate dans mon dos. Je me surprends à sourire doucement à l'entente de ce son inédit, venant de Isaac. Il n'a jamais rigolé d'une manière aussi sincère depuis que l'on se connaît même si son rire était assez bref. Kurt fusille du regard son frère, il n'a pas l'air d'accord avec la réaction de ce dernier.

– On sait tous comment il finit en plus, ajoute Isaac.

– Comme l'iceberg que le paquebot a heurté quelques heures plus tôt.

– Pour une gonzesse, il aurait pu prendre la place sur la porte, répond Kurt en haussant les épaules, il prend une taffe de son joint.

– C'était la femme dont il était amoureux, il était juste galant.

On tourne tous les deux la tête avec Kurt, dans la direction de Isaac qui vient de répondre à son frère. Il relève les yeux vers nous, sûrement en se sentant observé, il fronce les sourcils.

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